La porte des Enfers - Laurent Gaudé - Le Blog des Livres
Peut-on évoquer la mort sans plonger le lecteur dans un ennui mortel ? Voyons si Laurent Gaudé sort sain et sauf de cet exercice. Dans « La porte des Enfers », il raconte l'histoire de Matteo, un jeune papa napolitain. Un jour qui devait être comme tous les autres, le père et son enfant de 6 ans, Pippo, sont pris dans une fusillade entre bandes rivales. Le danger s'était éloigné. La perte du petit plonge Matteo et sa femme Giuliana dans une profonde détresse. Rends-moi mon fils, Matteo. Matteo est résolu à donner à son épouse ce qu'elle demande, mais au moment où l'occasion se présente, il ne trouve pas la force. Elle part. Matteo erre alors au volant de son taxi, dans les rues sombres et pluvieuses de Naples. Tout ça, ce sont des histoires pour enfants, dit Matteo en regardant le sol avec dureté. Matteo apprend l'existence de la porte des Enfers, et n'hésite pas une seconde. Dans « La porte des enfers », Laurent Gaudé donne la preuve de sa maîtrise des techniques narratives.
LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent Gaudé, 2004. - Le blog de POT ETHIQUE A LENTS TICS
1. Un jour torride d’août 1875, un homme revient sur son âne au petit village de Montepuccio dans la région des Pouilles, en Italie du sud. Il s’appelle Luciano Mascalzone et il vient de passer quinze ans en prison. Malgré le danger, il se rend directement chez les Biscotti et il s’unit physiquement à celle qu’il croit être Filomena. Juste avant de mourir des conséquences de la lapidation menée par les habitants du village, Luciano apprend que ce n’est pas Filomena qui s’est donnée à lui (elle est morte d’une embolie pulmonaire peu après son arrestation) mais sa sœur Immacolata. Treize mois plus tard, la jeune femme meurt à son tour, quelques semaines après avoir accouché d’un garçon nommé Rocco que Don Giorgio, le curé, va soustraire à la colère des villageois en le confiant à une famille de pêcheurs de San Giocondo. Avertissement : les paragraphes 2 et 3 révèlent la suite de l’intrigue. 2. 3. 4. 5.
Laurent GAUDÉ, La porte des Enfers
Laurent GAUDÉ La porte des Enfers Actes Sud, août 2008 Laurent Gaudé est né à Paris en 1972. Il fait des études de lettres et commence à écrire du théâtre. C'est après une dizaine de pièces, quatre romans, un recueil de nouvelles et une avalanche de prix qu'il publie La porte des Enfers. Naples, juin 1980, Via Forcella (via = rue, en italien). « C'est là, au coin du vicolo della Pace et de la via Forcella, que tout bascula. Sa femme Giuliana lui demande alors une chose, une seule : « Rends-moi mon fils, Matteo. Naples, août 2002. Il s'agit d'un roman à double narration. Naples, septembre 1980. Mais arrivé devant Cullaccio, l'ayant à sa merci, il ne put se résoudre à tirer. Commence alors la deuxième partie du roman. Il rentre chez lui, tard dans la nuit, Giuliana l'attend : « Alors ? Le départ de sa femme marque une rupture dans le roman, comme dans les romans d'initiation lorsque les figures paternelles et/ou maternelles disparaissent. Sébastien Almira, 2ème année Ed.
Résumé de La mort du roi Tsongor - La mort du roi Tsongor | La mort du roi Tsongor
La Mort du roi Tsongor est l’œuvre épique et tragique de Laurent Gaudé. Le roman publié en août 2002 aux Éditions Actes Sud, a obtenu le prix Goncourt des lycéens cette année-là et le prix des libraires, l’année suivante. L’histoire se déroule dans une Afrique ancestrale et imaginaire. Le vieux roi Tsongor, souverain de l’immense empire de Massaba, se prépare à marier sa fille. Chapitre I : « La grande nuit blanche du roi Tsongor » La cité de Massaba est en liesse : la princesse Samilia convole en justes noces. Samilia doit épouser Kouame, le puissant prince des Terres du sel. Le monarque choisit alors de s’ôter la vie. Au moment fatidique, Katabolonga se rend compte que sa soif de vengeance a disparu. Chapitre II : « Le voile de Souba » La nouvelle de la mort de Tsongor se répand et toute la cité de Massaba est affligée. La famille du roi (les jumeaux Danga et Sako, Samilia, Liboko et Souba) se réunit autour d’un repas, qu’elle pressent bien être le dernier. Chapitre III : « La guerre »