Les fonctions exécutives chez l'enfant : attention - mémoire - cognition - dyspraxie - troubles des apprentissages - remédiation - Planète-Douance Les fonctions exécutives chez l’enfant. Dossier coordonné par le Pr Catherine Billard – ARTA Il est évident tant au plan théorique que clinique que les fonctions exécutives (FE) sont essentielles à la vie sociale et au fonctionnement cognitif. Diamond (2013) résumait les principaux aspects de leur rôle « Les FE nous donnent la possibilité de jouer mentalement avec des idées, de nous adapter aux changements vite et en souplesse, de prendre le temps de réfléchir à la prochaine étape, de résister aux tentations, de rester concentré et de faire face à des défis nouveaux et imprévus… » Dès lors, les questions jaillissent :
Neuromythes et enseignement De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c’est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau,. Ces neuromythes peuvent s’avérer problématiques pour la réussite des élèves, parce qu’ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d’enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Pour cette raison, dans cet article, les trois neuromythes les plus fréquents en éducation sont présentés et discutés. Le premier concerne les styles d’apprentissage, le deuxième est lié à la notion de« cerveau gauche et cerveau droit » et le troisième touche aux exercices de coordination visant l’optimisation du fonctionnement cérébral. Neuromythe 1 : Les élèves apprennent mieux lorsqu’ils reçoivent l’information dans leur style d’apprentissage préféré (ex. auditif, visuel ou kinesthésique). Il est temps d’abandonner ces neuromythes au profit d’une pédagogie plus efficace.
Fonction exécutive/ autorégulation Comprendre les troubles d’apprentissage – Incidence du traitement sur l’apprentissage Le York Region District School Board a élaboré une ressource exhaustive intitulée Comprendre les troubles d’apprentissage – Incidence du traitement sur l’apprentissage à l’intention des professionnels de l’enseignement qui travaillent auprès d’élèves de la maternelle… Pour en savoir plus Technologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage : information, outils et ressources à l’intention de l’équipe-école Document préparé par Cindy Perras, M.Ed.
ENFANTS : 7 points pour bien faire les devoirs 1. Commencer par identifier et compléter les manques La méthode des petits pas (ou kaizen) part du principe qu’on peut toujours décomposer une tâche difficile en petites taches simples. Ces neuromythes qui persistent dans les écoles Parmi les sciences récentes, les neurosciences sont les plus fascinantes et les plus compliquées. Logique puisqu'elles étudient littéralement le moteur des actions et pensées humaines : le cerveau. La société aimerait croire que la majorité de ses actes s'expliquent par un mécanisme cérébral ou un dysfonctionnement d'une partie de l'encéphale. Conséquemment, le système d'éducation s'intéresse de très près à tout ce qui touche le cortex pour voir comment ses découvertes peuvent transformer les méthodes d'apprentissage qui généreraient alors des cohortes de petits génies. Forcément, cette obsession pour notre matière grise mène, comme nous vous l'avions déjà mentionné, à des dérives.
Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux. Dossier d’actualité Veille et Analyses IFÉ, n° 86, septembre. Lyon : ENS de Lyon. Les 7 clés de la mémoire – Formation 3.0 Comment retenir ? Comment mémoriser son cours en vue des examens ? Comment retenir des listes de chiffres ou de noms ? Au-delà des techniques mnémotechniques – que j’aborderai dans d’autres billets – il y a quelques principes à pratiquer d’urgence pour favoriser une bonne mémoire.
Conception de formation : cinq directions qui ne vont pas de soi Lire ensemble le réel Lire le réel, c’est d’abord choisir les traces de ce réel que l’on peut utiliser en formation. Elles sont soit issues des classes des formés, soit de classes d’enseignants inconnus. On peut citer : les documents du professeur,les travaux d’élèves,des éléments issus de co-observations,des vidéos d’une séance d’un pair,des vidéos génériques (banque de données BSD de Canopé ou neopass@ction),le questionnaire en ligne,l’instruction au sosie,l’entretien d’explicitation,les photos de situations de classe... Des modalités plus ou moins utiles, utilisables, acceptables
Enseigner - Apprendre avec Britt-Mari Barth « À l’origine de mon travail, il y avait le constat que les élèves ne s’engageaient pas vraiment dans leurs apprentissages, beaucoup s’ennuyaient ou s’inquiétaient… D’où, mon envie de mieux comprendre le processus enseigner-apprendre pour identifier les facteurs qui étayent ce processus. » Britt-Mari Barth dirige le Laboratoire de recherche pour le développement sociocognitif (LAREDESCO). Elle est l’auteure de trois ouvrages de référence : L'Apprentissage de l'abstraction, Le savoir en construction et Elève chercheur, enseignant médiateur, donner du sens aux savoirs (éditions Retz). Vos travaux, depuis 25 ans, vous ont conduit à élaborer une pédagogique connue sous le nom de « l'apprentissage de concepts »… Il s’agit pour l’enseignant d’entrer dans les apprentissages par un processus de conceptualisation - plutôt que par le contenu - et ainsi amener les élèves à construire le sens de ce contenu. L’intelligence n’est pas que pur intellect.
Dialogue n? 160 - Expliciter pour faire comprendre ? Dans la mode des « labels » pédagogiques, celui de « pédagogie explicite » nous est présenté par ses thuriféraires comme la panacée pour résoudre les difficultés scolaires. Un dossier sur le site de notre mouvement a déjà opéré une clarification salutaire.Dialogue développe la réflexion sur cette question. Une explicitation qui consisterait à découper les phases d'apprentissage, soi disant du simple au complexe, en entraînant l'élève à la reproduction de ce que montre le maître, ne serait, au mieux, qu'une illusion, au pire, une escroquerie. Nous reviendrons, dans ce numéro, sur la notion, sous-jacente, d'implicite.
Apprendre à apprendre. Leçon 2 : A quoi bon discuter ? – [Lab]map Par ElenaXLII Selon une théorie récemment proposée (par deux chercheurs en sciences cognitives: un anthropologue, Dan Sperber, et un philosophe, Hugo Mercier) le fait de discuter et d’argumenter joue un rôle fondamental dans notre capacité à raisonner. Dès lors, se dégage l’intérêt d’identifier des outils pédagogiques permettant de favoriser le débat, la discussion, l’argumentation (et donc le raisonnement) en classe. L’idée que raisonner tire avantage du fait de discuter et d’argumenter est peut être surprenante, mais pas irraisonnable, du moins à la lumière de deux constats : Modules d'autoformation à la recherche documentaire — Enseigner avec le numérique Réalisées par la Direction des bibliothèques universitaires de la Sorbonne Nouvelle et 8 autres établissements documentaires d'USPC (les SCD de Paris-Descartes, Paris-Diderot et Paris 13, la bibliothèque de Science-Po, la Bulac, Sainte-Barbe, Sainte-Geneviève et la BIU Santé), ces 67 séquences de 2 à 5 minutes chacune, réparties en 20 modules thématiques, eux-mêmes organisés en 5 grandes catégories (Réussir ses recherches, Valoriser ses recherches, Les ressources en LSH, Les ressources en sciences, Les ressources en santé) permettent d’aborder une variété de sujets généraux et disciplinaires liés à la maîtrise de l’information à l’université comme la méthodologie de recherche documentaire, la validation de l'information, la veille documentaire, la gestion bibliographique ou encore les grands principes de la propriété intellectuelle... Sources Cours de recherche documentaire USPC :
Des stratégies pour favoriser la métacognition et la conscience de soi chez les élèves La recherche montre que les habiletés métacognitives se développent considérablement entre 12 et 15 ans. Comment favoriser le développement de ces habiletés chez les élèves? Cet article de la psychologue, chercheuse et auteure Marilyn Price-Mitchell porte sur la conscience de soi et la façon dont cette conscience est liée aux habiletés métacognitives. La conscience de soi, associée au système paralimbique du cerveau, permet à l’individu d’ajuster ses conceptions du monde ; sa conception de soi et des personnes qui l’entourent. La conscience de soi […] aide les élèves à apprendre plus efficacement en focalisant sur ce qu’ils ont besoin d’apprendre.