Économie évolutionniste
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les courants économiques, l'évolutionnisme se rapporte aux théories évolutionnistes mises notamment de l'avant par Richard R. Nelson, Sidney Winter et Giovanni Dosi. Elles font de la firme le centre de cette nouvelle théorie. La théorie[modifier | modifier le code] L'ouvrage de Nelson et Winter, An Evolutionary Theory of Economic Change (1982) peut être considéré comme le moment fondateur de ce courant de pensée. En ce qui concerne la théorie évolutionniste de la firme, chaque entreprise renferme un ensemble de règles appelées routines qui déterminent ses performances selon le type d'activité et qui guident sa trajectoire technologique. Les décisions prises par les dirigeants et les savoirs détenus par les salariés, peuvent être adaptées à l'évolution du marché ou bien au contraire inadaptées. Sens large[modifier | modifier le code] Portail de l’économie
John Maynard Keynes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. John Maynard Keynes en 1933. John Maynard Keynes (/keɪnz/), né le à Cambridge et mort le à Firle, est un économiste et essayiste britannique. Sa notoriété est mondiale. Il est le fondateur de la macroéconomie keynésienne[Note 1]. Il a aussi été très jeune un auteur à succès, avec l'écriture d'un livre sur le traité de Versailles intitulé Les Conséquences économiques de la paix, publié en 1919, et la rédaction d'articles pour des journaux et revues. La force de John Maynard Keynes réside dans le fait qu'à la différence de ses prédécesseurs, il élabore une théorie nouvelle ainsi que les outils conceptuels nécessaires à la mise en place de politiques économiques alternatives. Jeunesse et vie culturelle[modifier | modifier le code] Famille et milieu d'origine[modifier | modifier le code] John Maynard Keynes est né dans une famille d'universitaires appartenant à la bourgeoisie victorienne[Note 4]. Jeunes années[modifier | modifier le code] Livres M.
Joseph Schumpeter
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joseph Schumpeter Il est l'auteur d'une Histoire de l'analyse économique, parue en 1954 et qui fait encore référence. Ni keynésien, ni néoclassique, on le rapproche souvent de l'École autrichienne d'économie. Biographie[modifier | modifier le code] En 1908, il publie son premier ouvrage, devenu très vite un classique de la statistique économique, Nature et essence de l'économie théorique, ce qui lui permet d'obtenir en 1909 un poste de professeur associé en économie politique à l'université de Czernowitz. Il publie la première édition de sa Théorie de l'évolution économique en 1911, ouvrage qui s’affranchit du cadre néoclassique et témoigne de son intérêt pour la dynamique et les lois du changement économique. En 1913-1914, il est professeur invité à l'université Columbia de New York. En 1925, il devient professeur de finances publiques à l'université de Bonn et se remarie avec Anna Reisinger. Les États-Unis[modifier | modifier le code]
Adam Smith
Adam Smith portraituré en 1787. Signature La plupart des économistes le considèrent comme « le père de l’économie politique » ; pourtant, certains, comme Joseph Schumpeter ou Murray Rothbard, l'ont défini comme un auteur mineur, considérant que son œuvre comportait peu d'idées originales et que ces dernières étaient pour beaucoup fausses[1],[2]. Il choisit lui-même ses lectures, un choix qui lui vaut d’être menacé d’expulsion de l’université lorsqu’on découvre dans sa chambre le Traité de la nature humaine du philosophe David Hume, lecture jugée inconvenante à l’époque[9]. Choisissant une carrière universitaire, Smith obtient à l’âge de vingt-sept ans la chaire de logique à l’université de Glasgow et plus tard celle de philosophie morale. Le corps enseignant apprécie peu ce nouveau venu qui sourit pendant les services religieux et qui est de plus un ami déclaré de David Hume. Rédaction des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations et retraite En anglais :
Keynésianisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes. Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. En outre, l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance. Pour Alan Blinder[1] le keynésianisme s'articule autour de six principaux traits dont trois concernent le fonctionnement de l'économie et trois les politiques économiques. (1) la demande agrégée est erratique ;(2) les inflexions de la demande ont une plus grande influence sur la production et l'emploi que sur les prix ;(3) les prix et spécialement les salaires réagissent lentement au changement de l'offre et de la demande. À partir de là, les keynésiens avancent trois principes de politique économique : Les grands traits du keynésianisme[modifier | modifier le code] Consommation et épargne[modifier | modifier le code] et donc
Théorie économique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon l'Économiste français Raymond Barre[1], la théorie économique est l'une des composantes de la Science Économique. Elle correspond à la seconde étape de la mise en œuvre de cette discipline. « L'observation économique se propose en premier lieu de décrire les faits et les méthodes relatifs à l'administration des ressources rares et qui se manifestent dans le temps et dans l'espace: il s'agit là d'observer et de classer les enseignements de l'expérience . »« En second lieu, il s'agit d'organiser les faits de manière à faire paraitre les uniformités et les régularités qui caractérisent les comportements humains. Définition de la Théorie économique[modifier | modifier le code] Théorie et «Loi économique»[modifier | modifier le code] La controverse à propos des «Lois économiques»[modifier | modifier le code] Le XVIIIe siècle consacre la notion de «Loi» en économie. Pour une définition précise et nuancée[5][modifier | modifier le code]