Le blog de Christine Vaufrey Demain jeudi 28 juin, je vais animer un atelier aux Journées du e-learning de Lyon, organisées par l’université Lyon 3 et ses partenaires. Quatre témoins de pratiques « améliorées » de formation et d’apprentissage vont se succéder pour un débat avec la salle. Moi, je ne dirai pas grand chose, car je considère que j’ai dit tout ce que j’ai à dire (pour le moment) sur le sujet, dans le livre blanc L’apprentissage augmenté que j’ai coordonné pour Thot, à partir des articles publiés sur le site depuis quelques années. Tout, sauf une chose, que je partage ici. Je ne suis plus étudiante depuis longtemps. Etudiante, au sens de « inscrite dans un cursus de cours dans une université ou tout autre établissement d’enseignement ». Maintenant, je n’ai plus besoin de diplômes supplémentaires. Au moment d’effectuer un choix de cours / parcours, je me trouve face à une profusion d’offres toutes plus intéressantes les unes que les autres. J’élimine d’emblée : – Les cours « tout papier en ligne ».
Le défi de la globalité Edgar Morin, Directeur de recherches émérite au CNRS, auteur de Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur et La Tête bien faite, 2000 et 1999, Seuil Perdre l'aptitude à globaliser au profit de l'aptitude à séparer, c'est risquer d'être conduit à une intelligence aveugle. Connaître, en effet, c'est, dans une boucle ininterrompue, séparer pour analyser et relier pour synthétiser ou complexifier. On observe une inadéquation de plus en plus ample, profonde et grave entre un savoir disciplinaire spécialisé, donc en fait parcellarisé et fragmenté en éléments disjoints et compartimentés, et d'autre part des réalités ou problèmes de plus en plus polydisciplinaires, transversaux, multidimensionnels, transnationaux, globaux, planétaires. Un défi culturel La culture des humanités, qui nourrissait l'intelligence générale, est désormais disjointe de la culture scientifique, qui elle-même est compartimentée parfois de façon hermétique entre les disciplines. Un défi civique Apprendre à vivre
Climat scolaire - Mémento pour la coopération entre élèves au collège et au lycée La coopération entre élèves est une entrée qui promeut des élèves acteurs de leur scolarité, de leur citoyenneté et de leurs apprentissages. Les onze mesures sur les valeurs de la République, le projet de collège rénové ou encore la diffusion des usages du numérique nous y invitent. Le mémento « Agir sur le climat de classe et d'établissement par la coopération entre élèves au collège et au lycée » s’adresse aux enseignants et à tous les personnels désireux de comprendre, développer et installer durablement un climat de classe et d’établissement de qualité. Pourquoi un mémento ? L'objectif de ce mémento est de rappeler et ordonner quelques principes pour constituer et faire vivre un groupe classe dans de bonnes conditions dans toutes les circonstances : en classe entière, en travaux pratiques, en accompagnement personnalisé, en atelier, en équipes projets… Trois objectifs complémentaires sont présentés. Pour qui ? Ce mémento s'adresse à tous les acteurs de l'enseignement et partenaires.
La recherche au secours de l’école ? Dans les sociétés d’aujourd’hui, il n’est d’activité qu’on ne cherche à améliorer en s’appuyant sur les acquis de la recherche. Cela vaut pour les activités à forte charge humaine, comme la médecine, même si, particulièrement dans ce cas, les apports de la recherche ne sont pas forcément mis en œuvre, parce que des considérations autres que techniques interviennent ; par exemple, si on sait parfaitement comment aider à mourir les personnes en fin de vie, ceci apparaît comme méritant un débat. Réformer grâce aux « acquis de la recherche » ? C’est à cet égard que le ministre de l’Éducation Jean‑Michel Blanquer entend se démarquer. Certes, on déplorera qu’il semble juger sans importance de remettre du même coup en cause, avant toute évaluation sérieuse, l’expérience « plus de maîtres que de classe », engagée elle aussi sur la base de recherches. Les neurosciences à la rescousse La tentation d’instrumentaliser la science Marie Duru-Bellat L'article complet est à lire en cliquant ci-dessous
Le marketing expérientiel: Quand l’acte d’achat devient émotionnel Le «marketing expérientiel », apparu à la fin des années 1980 et très marqué par les théories post-modernes, se propose de trouver des ressources pour “ré-enchanter” l’expérience désormais désenchantée du shopping et de la consommation. Il s’agit non seulement de créer ou de re-créer de l’attractivité pour les points de vente, mais aussi d’en transformer la fonctionnalité apparente. Les lieux d’achat et de vente se présentent alors comme des lieux de loisir, procurant au visiteur du plaisir et des sensations. Les nouvelles attentes du consommateur Comme le rappellent les sociologues, le consommateur des années 1990 est devenu, crise économique aidant, plus rationnel, plus difficile et plus gestionnaire de son temps et de ses revenus. Ce changement de comportement implique une parfaite adaptation de la grande distribution aux nouvelles exigences de son public. Abraham Maslow (1908 - 1970) et la pyramide des besoins Vers une dimension affective de l’acte d’achat Sources :
Travail personnel (Ecole Ange Guépin à Nantes) / 15 janvier 2013 Cette fois-ci je suis venu un mardi après-midi, durant un temps de travail personnel dans la classe de Sophie. Vous pourrez voir ci-dessous quelques activités. Il en existe d'autres... Version vidéo html5 version vidéo .flv Divers documents de la classe Plan de travail: Aide pour la correspondance Aide défi mathématique Chaîne d'apprentissage du Yam's Lettre des correspondants vidéo, video La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : une gestion de classe axée: sur le respectle gain de l’autonomie des élèves.des tâches qui visent l’apprentissage sur à long termeet l’amélioration des stratégies de lecture.et surtout, une motivation intrinsèque de tous les élèves attribuable par la progression des résultats de chacun. Introduction sommaire aux 3 pédagogies
Le numérique, un outil au service de la participation citoyenne Les outils numériques apportent-ils une bouffée d’oxygène à la démocratie ? Une évidence, à la lecture du rapport « Démocratie : mise à jour », publié en avril par le think tank Renaissance numérique, qui se veut « une boîte à outils pour tout décideur politique qui, demain, souhaite faire évoluer son mode de gouvernance et prendre en compte le tournant numérique ». Le rédacteur de ce livre blanc n’est autre que l’enseignant-chercheur Clément Mabi, spécialiste des questions de la participation citoyenne et vice-président du collectif Démocratie ouverte. « La démocratie est en train d’être transformée », assure l’expert, également membre du conseil d’administration de l’Institut de la concertation, qui prépare un autre livre blanc, sur « concertation et numérique », à paraître en juin 2017. focus « Le centre de gravité se déplace vers le public » « Actuellement, nous assistons à un rapprochement entre la démocratie, telle qu’elle fonctionne chez nous, et le numérique. Interactions
Escale.s HG - Plans de travail Connac, S. (2012). Analyse de contenus de plans de travail : vers la responsabilisation des élèves. Revue des sciences de l’éducation du Canada, 38-2. Connac, S. (2017). Chi, M. Freinet, C. & Berteloot, M. (1966). Foray, P. (2016). Meirieu, P. [1985] (2016). Meirieu, P. Theis, L. (1998). Brousseau, G. (1990). Brousseau, G. (1997). Brousseau, G. (1998a). La publicité, première source de financement des sites de désinformation C’est un petit coin de page Web a priori banal. On y trouve, pêle-mêle, une annonce vantant les mérites d’un véhicule d’un constructeur, une autre invitant à essayer une « citadine » d’une autre marque, de la réclame pour un forfait téléphonique ou encore une invitation à acheter des chaussures soldées sur un site en ligne. En soi, il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan de publicités qui inonde chaque jour nos écrans. Ces bannières, nous les avons trouvées sur Santeplusmag.com. Un site certes très populaire sur les réseaux sociaux – 7,6 millions d’abonnés sur Facebook –, mais qui est aussi connu pour relayer un nombre significatif de fausses informations et d’articles sensationnalistes. On y trouve ainsi des affirmations fantaisistes, comme « le mélange de bicarbonate de soude et de miel peut changer votre vie pour toujours ». Malgré sa propension à publier des articles fallacieux, Santeplusmag.com a été membre de grands réseaux publicitaires, comme Ligatus ou Taboola. Le Monde
Le réseau social des réseaux sociaux s’appelle TodoBravo.com On se demande toujours si la vie privée existe encore et si le « moi » numérique ne serait plus finalement qu’un argument commercial sur la toile. TodoBravo.com nous propose une nouvelle solution pour éviter de voir sa vie étalée sur la place publique digitale. On se demande toujours si la vie privée existe encore et si le « moi » numérique ne serait plus finalement qu’un argument commercial sur la toile. TodoBravo.com nous propose une nouvelle solution pour éviter de voir sa vie étalée sur la place publique digitale. Son concept TodoBravo est le premier réseau social qui promet de gérer toutes ses relations sur un seul et même site, tout en protégeant son identité et sa vie privée. Comme vous l’aurez sans doute compris, TodoBravo permet d’échanger sur une seule interface les informations que nous avions l’habitude de poster sur Facebook, Twitter, LinkedIN, ou encore Meetic. Son point fort Notre avis
Avec les « classes puzzles », favoriser la coopération entre élèves Le travail en groupe ou « apprentissage coopératif » est souvent utilisé en éducation, que ce soit à l’école, au collège, au lycée ou à l’université. En 2018, une enquête de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) sur les pratiques éducatives a mis en évidence que près d’un enseignant français sur deux, sur 1400 personnes interrogées, s’appuyait sur des travaux en petits groupes au sein de leur classe. S’ils considèrent généralement la coopération comme utile, notamment pour promouvoir l’empathie, l’esprit critique ou encore la motivation des élèves, enseignants et enseignantes ne vivent pas toujours positivement la mise en place de ces expériences. La psychologie sociale a depuis longtemps identifié les difficultés liées au travail en groupe, comme les phénomènes de paresse sociale, de pensée de groupe, ou encore de conformisme. Fixer des objectifs communs Ainsi, un travail de groupe peu structuré peut entraîner une diminution des efforts individuels.