« Je ne suis pas allé voter, et je vous emmerde » Entre les deux tours des régionales, la réponse d'un abstentionniste à Enthoven : "Je ne suis pas allé voter, et je vous emmerde !" Entre les deux tours des régionales, la réponse d’un abstentionniste au prof de philo animateur de radio Raphaël Enthoven. Raphaël Enthoven prétend faire la morale aux abstentionnistes en déclarant « Abstention, piège à con ». Les abstentionnistes seraient d’abord des ingrats, qui « négligent les acquis que d’autres ont payé de leur vie ». « Suspendre son vote à la coïncidence improbable de ses désirs et des propositions que font les politiques » serait une attitude « d’enfant gâté ». Les abstentionnistes ne sont pas « fainéants et malhonnêtes ». Voter n’est pas un devoir. Alors que l’animateur vous invite à considérer que de nombreux abstentionnistes souhaitent que le vote blanc soit comptabilisé, vous affirmez que « c’est tout à fait autre chose ». En somme, pour vous, monsieur Enthoven, il faudrait cesser de trouver des excuses aux abstentionnistes.
Le premier parti de France est abstentionniste N'en déplaise à la citadelle narcissique (il aurait mieux fait de lire Alain Roger plutôt que de se contenter de l'interviewer dans son émission sur la bêtise) de Raphaël Enthoven, qui n'a de philosophe que les parchemins accrochés sur son mur, l'abstention est un acte fortement signifiant. Il y a juste que la caste à laquelle appartient, d'ailleurs, le journaliste-philosophe choisit consciencieusement d'ignorer la valeur sémiotique de ce contenant. Ce n'est certainement pas un acte nonchalant ou indifférent ; et je n'imagine pas qu'il l'ignore lorsqu'il agresse tous les abstentionnistes comme s'ils n'avaient qu'un seul visage et qu'une seule voix. Il y a quelque chose, là. Soit que les français ne se sentent pas concernés par la politique soit qu'ils la refusent en l'espèce. Nous voyons bien ci-dessus, en additionnant toutes les formes de non-vote que 58 électeurs sur 100 ne se sont pas rendus aux urnes, c'est-à-dire un peu moins de six sur dix. Alors que faire ?
Je n'ai pas voté non plus - Cantos numériques Rédigé par Christophe aucun commentaire 09 décembre 2015 Libres propos démocratie élection Rousseau Bizarre comme titre, n'est-ce pas ? En fait, c'est en écho à cet article du copain Gee, auteur de de Grisebouille, qui a su exprimer de manière assez claire les raisons pour lesquelles il ne vote pas (plus). Détournements de votes Comme disait Coluche : « dire qu'il suffirait que les gens n'en n'achètent plus pour que cela ne se vende pas ». Mais quel message ? La démocratie représentative a vécu Quel est mon constat, au-delà de la simple déception ? Oui, ma bonne dame, et c'est pas pareil du tout. L'attiédissement de l'amour de la patrie, l'activité de l'intérêt privé, l'immensité des États, les conquêtes, l'abus du gouvernement, ont fait imaginer la voie des députés ou représentants du peuple dans les assemblées de la nation. Un peu d'explication de texte Rousseau est catégorique, sans appel. Mais ce qui distingue notre Rousseau, c'est justement la conception des rôles. [...]
Consultation sur la démocratie - Sénat Allez au contenu, Allez à la navigation Une mission d’information sur le thème : « Démocratie représentative, démocratie participative, démocratie paritaire. Comment décider avec efficacité et légitimité en France en 2017 » a été créée fin 2016 à l’initiative du groupe UDI-UC. Elle est placée sous la présidence de Henri CABANEL (Socialiste et républicain - Hérault), avec pour rapporteur Philippe BONNECARRÈRE (UDI-UC - Tarn). Ses travaux portent sur les moyens de renforcer le lien de confiance entre les élus et les citoyens et d’améliorer la légitimité de la décision publique pour faire aboutir des réformes ou projets structurants. Soucieux d’associer à cette réflexion l’ensemble des citoyens et, plus largement, chaque membre de la société civile qui souhaiterait s’exprimer sur les modalités d’exercice de notre démocratie, le rapporteur et le président vous invitent à adresser votre contribution à la mission d’information grâce à cet espace participatif.
Le deuil de la démocratie représentative D’abord, un chiffre pour remettre les pendules à l’heure : 91%. C’est le pourcentage de français qui n’a pas voté pour le FN1. Moins d’un français sur 10 a donné une voix à ce parti. Et de fait, que le FN soit « le premier parti de France » n’est pas en soi le symbole d’une droitisation ou d’une radicalisation rampante de la société français. C’est le symbole de la mort de la démocratie représentative, le signe ultime que celle-ci ne représente plus rien ni personne. Hier, je n’ai pas voté. Les étapes du deuil Tu connais peut-être les 5 étapes du deuil de Elisabeth Kübler-Ross. DéniColèreMarchandageDépressionAcceptation Ami votant, je sais déjà que tu as dépassé le stade du déni : tu sais pertinemment que la démocratie représentative est morte. En fait, tu oscilles entre les étapes 2 et 3. Encore une fois, je comprends le principe, j’étais au même point lors des dernières élections présidentielles. Les derniers coups de pelle Je ne pourrais jamais assez remercier François Hollande. 1. 2.
Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter... Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter, toi l’électeur, toi le votant, toi qui portes, scrutin après scrutin, des hommes et des femmes au pouvoir et qui n’auront de cesse de te décevoir. Qui te trahissent tout en te jurant que la prochaine fois ils feront mieux.Tu viens m’insulter, déverser sur moi ton aigreur suite à la défaite de ton camp, comme un soldat tenant son fusil face à un peloton de déserteurs. Dans ton esprit ardent de combativité, si tu as perdu ce n’est pas parce que ton ennemi est meilleur, ce n’est pas parce que tes leader sont mauvais, c’est simplement ma faute, à moi, qui ne veut pas me battre. Je suis le coupable. Tu t’affirmes éclairé, instruit, intelligent. Alors que nous dis-tu ? Tu nous dis que la montée de l’abstention provoque une montée du Front National. Observons cette loi physique. Tu n’es pas seulement mathématicien, tu es aussi sociologue. Il y a donc entre 50 et 53% d’abstentions chez les partisans du Front National. Par conviction.
Suffrage censitaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Théorie[modifier | modifier le code] Emmanuel-Joseph Sieyès considérait que le vote est une fonction et que par conséquent seuls les individus ayant les capacités (intelligence, niveau économique) d'exercer cette fonction doivent y participer. Selon cette théorie, seuls « les actionnaires de la grande société » seraient suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote. Ce mode de suffrage est à mettre en perspective avec la théorie de la souveraineté nationale. Applications pratiques[modifier | modifier le code] Belgique[modifier | modifier le code] En Belgique, le suffrage censitaire a été utilisé depuis l'indépendance (1830) jusqu'en 1894. France[modifier | modifier le code] Entre 1833 et 1848, les conseils généraux sont également élus au suffrage censitaire. Italie[modifier | modifier le code] Prusse[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]
Lettre à Jean Grave, par Élisée Reclus (Voter c'est abdiquer) - Le MHM Clarens, Vaud, 26 septembre 1885. Compagnons, Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n'est ni votant ni candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l'exercice du droit de suffrage. Le délai que vous m'accordez est bien court, mais ayant, au sujet du vote électoral, des convictions bien nettes, ce que j'ai à vous dire peut se formuler en quelques mots. Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Voter, c'est être dupe ; c'est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d'une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Voter c'est évoquer la trahison. N'abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Je vous salue de tout cœur, compagnons . Élisée Reclus.
Suffrage capacitaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le suffrage capacitaire est un mode de scrutin dans lequel le droit de vote est accordé aux citoyens en fonction de leurs capacités intellectuelles, par exemple la faculté de lire et écrire[1],[2]. En pratique, seuls les détenteurs de certains titres (diplômes) ou ceux qui exercent certaines fonctions auront le droit de vote. Le suffrage capacitaire ne doit pas être confondu avec le suffrage censitaire, qui conditionne le droit de vote au paiement d'un impôt. Suffrage capacitaire dans le monde[modifier | modifier le code] France[modifier | modifier le code] Le suffrage capacitaire a été utilisé en France sous la Monarchie de juillet, combiné au suffrage censitaire. Belgique[modifier | modifier le code] Le suffrage capacitaire a survécu partiellement à l'abolition du suffrage censitaire en 1893. Amérique latine[modifier | modifier le code] Jusqu'à très récemment[Quand ?] États-Unis d’Amérique[modifier | modifier le code]
Retour sur le jugement majoritaire (et l’élection présidentielle) Alors ça y est, cette fameuse élection présidentielle est enfin terminée ! Je n’ai pas l’habitude de parler politique sur ce blog, mais comme vous le savez peut-être, j’ai publié il y a quelques mois une vidéo sur les différents modes de scrutin envisageables pour élire un(e) président(e). Cette vidéo n’est pas loin d’être la plus vue de la chaîne (plus de 500 000 vues à l’heure où j’écris ces lignes), et je me suis donc dit que c’était intéressant de revenir sur son contenu. Autre raison d’écrire aujourd’hui : dans cette vidéo, je faisais notamment la promotion de la méthode dite « du jugement majoritaire », or les deux créateurs de la méthode, Rida Laraki et Michel Balinski, m’ont fait la gentillesse de me communiquer les résultats de l’expérience qu’ils ont mené sur le site jugementmajoritaire2017.com. Si vous connaissez le jugement majoritaire, passez directement à la suite, pour les autres, je vous la remets : Le vainqueur de Condorcet Le jugement majoritaire Et les résultats alors ?