Base sous-marine de Saint-Nazaire 2/2 - strabic.fr publié le 6 septembre 2011 Les jardins du Tiers Paysage de Gilles Clément Ce projet de Gilles Clément a investi le toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire, terrasse sur la ville, l’océan et le ciel. Cela relève du défi que d’entretenir un jardin sur cet espace minéral (même si le végétal n’a pas attendu Gilles Clément pour s’installer dans les fissures des blocs de béton) ! Le premier des trois jardins, le Jardin des étiquettes, est là pour accueillir les spontanées. Le Jardin des orpins et des graminées, reprenant des plantes propices à s’installer sur des milieux hostiles (dalles, friches, toits,…), représente lui aussi une certaine réussite. Le Bois des trembles fait plus de peine… Le projet consistait à installer 107 arbres entre les travées de béton (de manière à ce que seul le feuillage dépasse), Gilles Clément ayant choisi des peupliers trembles car leurs feuilles sont très sensibles au vent et produisent un effet de moutonnement quasi constant (d’où leur nom).
Au creux des villes, des utopies en actes. Le cas des lieux culturels intermédiaires Plan Les lieux culturels intermédiaires Instituer l’utopie La dynamique interstitielle Utopie et transformation sociale Investiguer l’utopie, ce lieu qui n’existe pas selon l’étymologie, implique pourtant d’aborder la question spatiale. Ce lieu qui n’existe pas pourrait-il tout de même se réaliser ?
the Rotterdam Collective | The Rotterdam Collective The Rotterdam Collective is a new concept for interdisciplinary collaboration in the heart of Rotterdam, focused on environmentally and socially innovative projects in its local community. Its unique structure allows Ro-Co to develop a wide variety of multidisciplinary projects. All members have their own, independent entrepreneurial functions, but also have the opportunity to participate in larger projects in synergistic teams. These larger projects are actively solicited by the collective's members. Currently the collective holds about 20 companies, from small and young to large and established, and 10 external members. Their professions range from architecture, product, graphic and game design to transition management, sustainable development, cultural and business event organisation. Newsletter The mailinglist keeps you updated on events, movie screenings, and occasional Ro-Co news about once a month. Location & Building Visit us on Facebook. The RoCo Members Interested!?
Les circuits courts, un outil au service du développement territorial intégré Les politiques et les procédures mises en place en faveur de la « croissance verte » reposent généralement sur des approches sectorielles et verticales, fondées sur l’innovation technologique et l’élévation des compétences, selon des processus d’émergence de nouvelles « filières vertes ». Dans ces démarches, le territoire est la plupart du temps, un simple périmètre géographique ou institutionnel, ce qui explique que la complémentarité globale des ressources ne soit pas prise en compte, dans ce qui pourrait être une vision d’optimisation économique du territoire. Dans ce contexte, notre recherche sur les « circuits courts » a été engagée avec deux préoccupations principales : Une diversité de territoires d’étude La démarche retenue s’appuie sur des expériences concrètes menées dans des territoires, permettant d’identifier des modalités de stratégies territoriales « intégrées ». Ainsi, cinq territoires ont été retenus : L’innovation est dans la complexité des territoires et de leurs projets
La réhabilitation des friches industrielles: un pas vers la ville viable? 1Dans le contexte actuel d’urbanisation, où la ville prend de l’expansion à une vitesse accélérée, des formes d’aménagement du territoire innovatrices sont développées pour s’inscrire à l’intérieur du concept de ville viable. Cependant, les traces du passé subsistent et posent des contraintes à la planification municipale. Par exemple, on rencontre dans la majorité des grandes villes des pays développés des espaces industriels désaffectés, qui représentent un fardeau pour les municipalités qui n'arrivent pas à les "rentabiliser" ou un potentiel pour celles qui entrevoient leur potentiel de réutilisation. 1 Plusieurs termes sont utilisés pour identifier les friches industrielles. 2Ces espaces déstructurés, héritage du déclin de certaines activités industrielles dans la ville, sont identifiés par le terme « friche industrielle ». 3Les données sur le nombre exact de friches industrielles présentes dans les pays développés ne sont pas disponibles présentement. 2 Demathieu, Pierre (1995).
Reconquête culturo-économique des territoires délaissés: de l’importance du temps de veille et de ses acteurs transitoires 1Les espaces délaissés dans les villes d’aujourd’hui, et, plus particulièrement, les espaces caractérisés comme friches urbaines suscitent nombre d’interrogations et de représentations car ils constituent des espaces à part dans la ville. Une des particularités des friches urbaines réside dans le fait que, outre leurs états d’abandon et de non-usage apparent, elles renvoient à une utilisation passée et laissent présager, à court, moyen et long terme, une transformation plus ou mois brutale et respectueuse de l’existant; de manière sous-jacente, trois temps se succèdent et se confrontent au cours de la trajectoire de mutation dans laquelle ces espaces vont s’insérer: le temps de l’avant-friche (héritage et squelette en quelque sorte), celui de la friche proprement dit et enfin le temps de l’après-friche (phase de projections et de projet). 1 Société Coopérative d’Intérêt Collectif. 2 Entretien Lauren Andres, mars 2006. Photo 1 © L. Photo 2 Les hangars du Flon © L. Photo 3 Photo 4 Fig. 1 Poto 5
Réhabiliter les friches industrielles : le rôle de l’action culturelle et artistique : Club du millénaire On assiste depuis une trentaine d’années à un mouvement de réappropriation de friches[1], notamment industrielles, par des artistes ou des porteurs de projets culturels. Si en France, les premières ont été réinvesties dans les années 1970, le phénomène s’est véritablement développé à partir du milieu des années 1980 et concerne aujourd’hui l’Europe comme d’autres régions du monde. En effet, le processus de désindustrialisation s’accompagne du bouleversement d’un style de vie rythmé par l’activité des industries, autrefois nerfs de ces villes et creuset d’une culture ouvrière forte. La réhabilitation des friches industrielles en centres d’art procède d’une volonté multiple et renferme des ambitions diverses. Ces nouveaux espaces dédiés à l’art et à la culture sont l’occasion de recréer des lieux de vie locaux pour les habitants ou amateurs d’art issus d’autres quartiers. Les « friches culturelles », un nouveau rapport de l’art à la société Une tendance à la « clusterisation »
(17) Squats de neuf ? Une dame âgée s’entretient avec deux jeunes hommes. La discussion tourne autour des crottes de chien laissées par un voisin devant un portail, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Un échange trivial entre une résidente du quartier et deux habitants d’un squat sauvage nommé l’Amour (1), installé ici depuis neuf mois. Alexandre Gain, menuisier de 23 ans, y est résident. Depuis quatre ans, il squatte les zones inoccupées «pour faire chier les propriétaires qui laissent un espace vide pendant des années». Tout en respectant le voisinage, l’Amour est devenu une galerie d’art à part entière. Vitres cassées Au bout d’une allée assombrie par la végétation grimpante, les notes assourdies d’une répétition de la fanfare rock La Mouche s’amplifient à mesure que l’on approche l’ancienne usine de piles Wonder (2), située au bout de la rue Marie-Curie, dans les puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Réelle émulation Sculpteur, Nelson est toujours élève aux Arts-Déco de Paris. Labo éco-citoyen Paul Lorgerie
Friches urbaines Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie Friches urbaines Bien aidées par le contexte actuel de pression foncière auquel le développement des villes doit faire face actuellement, la densification des espaces centraux et la réutilisation des friches urbaines semblent désormais faire consensus. Reconvertir les friches pour ré-investir la ville De nombreux sites ayant accueilli par le passé des activités polluantes se retrouvent aujourd'hui intégrées aux tissus urbains. On estime les surfaces concernées à plusieurs dizaines de milliers d’hectares, notamment dans des bassins d’emplois durement touchés par les restructurations industrielles. La friche urbaine est un terrain bâti ou non qui peut être pollué. Dans de nombreux cas, cette situation bloque le déroulement de projets d’aménagement et conduit même parfois à renoncer au projet voire à le réaliser à l'extérieur de la ville sur des terrains vierges de toute activité passée. Une dépollution suivant l'usage
Les Grands Voisins | Usages multiples à l'ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Paris 14e