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La forêt cueillie

La forêt cueillie
Que ce soit pour se nourrir, se soigner ou même se vêtir, l’homme a toujours trouvé au sein de la forêt un grand nombre de plantes pouvant répondre à ses besoins. La cueillette a pourtant évolué au cours du temps : sa place dans le quotidien de l’homme, les différentes espèces ramassées ainsi que leurs utilisations, n’ont pas toujours été les mêmes. La liste des végétaux ramassés par l’homme en forêt est très longue… © Ingrid Laromiguière / ONF La châtaigne a eu pendant longtemps la valeur du pain Durant toute la Préhistoire, l'alimentation de l'homme est basée sur la chasse, la pêche et la cueillette. A partir du Néolithique (environ - 5500 av. Les végétaux ramassés par l'homme pour se nourrir sont nombreux. De nombreuses plantes, herbacées ou ligneuses, sont aussi ramassées pour leurs feuilles et leurs fleurs, mais la plupart de ces cueillettes sont désormais tombées dans l'oubli : pulmonaire, cresson, raiponce, ortie, violette, oxalis, primevère, jeunes pousses de frêne et sapin...

Unasylva - No. 107 - La forêt l'homme et l'environnement - La forêt, l'homme et l'environnement Frank Fraser DarlingSir Frank Fraser Darling, l'un des plus éminents écologistes du monde, a prononcé cette allocution (ici légèrement écourtée) en septembre 19;74, à Oxford, devant la dixième Conférence forestière du CommonwealthSi l'humanité veut continuer à vivre sur la planète, non pour y mener une existence misérable, mais pour y trouver l'environnement de qualité dont notre civilisation a besoin, le forestier est un des défenseurs sur lesquels elle doit le plus compter. Les forestiers ont fait grand honneur à un profane en l'invitant à parler le premier à une conférence qui, des Tropiques à l'Arctique, embrasse une si vaste part de la planète. Que dirais-je que vous ne sachiez beaucoup mieux déjà? Certes pas grand-chose de la foresterie, même si j'étais assez téméraire pour vouloir disserter. Le fait; que l'espèce humaine est désormais capable d'occuper à peu près tous les milieux de la planète est sûrement un des éléments du progrès humain. Le même endroit cinq ans plus tard.

Répertoire des fleurs Iris versicolore (Iris versicolor) Famille: Iridacées Espèce vivace introduite, de taille moyenne (70 cm), qui affectionne les lieux humides où il pousse en touffes et forme d’importantes colonies. L’iris possède de longues feuilles fendues à la base et imbriquées. Généralement, la tige ne porte qu’une seule fleur à la fois, de couleur mauve et le rhizome horizontal est gros et charnu. Laiteron des champs (Sonchus arvensis) Famille: Astéracées ou composées Espèce vivace haute (1-1,5 m) à rhizome rampant, naturalisée d’Eurasie et qui porte des feuilles à dents épineuses mais non piquantes. Linaire vulgaire (Linaria vulgaris) Famille: Scrophulariacées Espèce vivace de taille moyenne (30 cm), naturalisée d’Eurasie, qu’on observe partout dans les lieux habités. Lotier corniculé (Lotus corniculatus) Famille: Fabacées ou légumineuses Espèce vivace de taille moyenne (25 cm), originaire d’Eurasie et introduite depuis peu en Amérique du Nord, comme fourrage de grande valeur pour les animaux.

L'homme chasseur : l’évolution d’une pratique ancestrale Forêt et chasse sont des termes que l’on associe très fréquemment. Mais les raisons, les méthodes et les personnes qui pratiquent cette activité ont beaucoup varié au cours du temps, marquant notre culture et l’histoire de la forêt. Gaston III (1331-1391), comte de Foix La chasse a été le loisir préféré de la noblesse jusqu'à la Révolution. Le plus célèbre de ces aristocrates chasseurs est sans doute Gaston III "au regard vert et amoureux" (Froissart), que sa belle chevelure dorée fit surnommer Phoebus (le dieu du soleil). La chasse a été le loisir préféré de la noblesse jusqu'à la Révolution. L'homme chasse depuis qu'il est capable de fabriquer des outils lui servant d'armes, soit depuis plus d'un million d'années. A partir du Néolithique (environ - 5500 av. Pendant l'Antiquité, la chasse est libre et peut être pratiquée par tous. Chasse à courre (à pied ou à cheval) et chasse au vol (fauconnerie) deviennent un sport, un loisir réservé à la noblesse. Back to top

la forêt en france au fil des siècles 2 février 2011 (mis à jour le 2 juillet 2012) La forêt française a été façonnée par l’homme et ses activités au fil des siècles : activités forestières bien sûr, mais aussi activités agricoles, pastorales ou industrielles. De la préhistoire à la création des aires protégées en passant par le Second empire, retour sur les grandes étapes qui ont structuré nos forêts. La protection de la forêt comme ressource économique La forêt française a longtemps été considérée comme un "bien commun", qui n’avait pas de maîtres mais des usagers. Dès 1346, des lois édictées, notamment dans les forêts royales, ont visé à protéger une ressource économique considérable pour les rois et les seigneurs propriétaire forestiers. En 1850, il ne restait que 7 à 8 millions d’hectares de forêt en France, alors qu’elle couvrait encore la quasi-totalité du territoire autour de l’an 400 (Jules César parle dans la Guerre des Gaules de la « Gaule chevelue »). La protection de la forêt comme espace naturel

L'homme défricheur : un besoin d’espaces et de bois Il y a environ 7.000 ans, l’homme a commencé à défricher la forêt dans nos régions. Il a en effet besoin de bois comme ressource et d’espaces pour développer ses activités. Depuis ce temps, les défrichements ne cesseront pas véritablement, sans pour autant qu’ils soient continus, réguliers et croissants au cours des différentes périodes de notre histoire. L’influence de l’homme sur le milieu forestier est faible durant tout le Néolithique © ONF La forêt était un espace de nourriture pour les animaux, des troupeaux entiers la parcouraient Vers - 10000 av. Au Néolithique (environ - 5500 av. Jusqu’au Ve siècle, la déforestation est importante, mais fluctuante © Peter Breman / ONF L'aqueduc du pont du Gard témoigne encore de la présence des romains dans notre paysage Il faut attendre l'Age du Bronze (environ - 1800 / - 800 av. Pendant toute la Protohistoire (jusqu'à l'arrivée des romains en - 52 av. Back to top

Sauvons les forêts Zéro Déforestation est un élan de solidarité pour la restitution des terres autochtones par voie légale et pour la conservation des forêts primaires en danger immédiat de déforestation. Grâce à votre aide, de vastes espaces naturels, riches en biodiversité, sont préservés d’une exploitation outrancière, qu’elle soit forestière, minière, pétrolière ou agricole. A ce jour, Zéro Déforestation a protégé par décret 549.012 hectares de forêt primaire en Amazonie pour un coût moyen incluant légalisation et conservation de 0,50 € l’hectare ! Avec un don de 10 €, vous protégez par décret 20 hectares de forêt Avec 100 €, vous parrainez l’espace de vie d’un Indien Shiwiar Nos raisons d'agir : Le taux de déforestation est 17 fois plus faible dans les territoires indiens que pour le reste de l'Amazonie (Données ISA, Brésil 2006). La reconnaissance et l’autonomie des territoires autochtones est un droit fondamental reconnu par la Charte des Droits de l'Homme et pourtant bafoué par de nombreux Etats.

L'homme utilisateur de bois : des usages millénaires Le bois a toujours été une matière indispensable pour l’homme. Les utilisations ont été multiples et les besoins ont varié au cours du temps, que ce soit pour la construction, la fabrication d’objets ou comme source d’énergie. Le bois de construction © Dalbier / ONF Cette charpente de lavoir communal a entendu bien des secrets Si le bois a pu servir à la construction de huttes et cabanes durant la Préhistoire, c'est dès l'instant où l'homme se sédentarise, à savoir au Néolithique (vers - 5500 av. J-C en France), qu'il va avoir un besoin important en bois pour son habitat. Matériau facile à se procurer, à travailler et adapté à la plupart des constructions, le bois sera très utilisé pour les maisons, les planchers, les charpentes et même les tuiles. En dehors de l'habitat, d'autres ouvrages seront construits en bois : les moulins, les ponts, les granges et les ouvrages défensifs (clôtures et palissades). Le bois sera aussi très utilisé jusqu'au XIXe siècle dans l'architecture navale.

L'homme promeneur : la naissance des loisirs en forêt Au milieu du XIXe siècle, de nouvelles pratiques de loisir se développent dans les forêts proches de Paris, en même temps que naît le tourisme moderne. Les forêts s’ouvrent à de nouveaux visiteurs © Anne-Marie Granet / ONF Les sentiers tracés par Dénécourt au XIXe siècle à Fontainebleau constituent une mise en scène de la forêt La chasse, activité aristocratique, se pratique certes depuis bien longtemps dans les forêts, mais c'est l'arrivée du chemin de fer dans les villes proches de Paris qui va donner une nouvelle dimension aux usages de loisir en forêt. L'exemple de Fontainebleau est tout à fait représentatif. Simultanément, Claude-François Denecourt, ancien soldat de l'armée napoléonienne, épris de Fontainebleau, va y créer des parcours balisés de flèches bleues, « mettre en scène » la forêt pour faire découvrir aux visiteurs les endroits les plus pittoresques : sentiers sinueux tracés entre les rochers, points de vue, grottes et tunnels aménagés. Back to top

Des mythes et des légendes Etroit sentier qui s’enfonce dans une sombre forêt à peine éclairée par un rayon de lune, silhouette tortueuse d’un arbre mort, bruissement des feuilles, craquement d’une branche, sensation d’une vie foisonnante et cachée… L’arbre et la forêt suscitent des émotions fortes. Nos ancêtres ont aimé peupler la forêt de créatures nées de leurs rêves, leurs frayeurs, leurs croyances aussi. De surprenants habitants peuplent les forêts… Chevreuils, pipistrelles, renards, chouettes... ne sont pas les seuls : d'autres habitants, moins classiques, sont aussi recensés en forêt, tels que fées, lutins, licorne mais aussi ogres et démons... A chaque période historique, à chaque région forestière son lot de contes, mythes et légendes. C'est ainsi que la forêt abrite une vaste population de figures bienveillantes ou malfaisantes, avenantes ou hideuses. © Jean-Annick Charles / ONF De mystérieuses créatures peuplent les sous-bois Le peuple des fées Que seraient nos forêts sans leurs fées ? La peur du loup

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