Michel Foucault Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Foucault. Michel Foucault Philosophe occidental Époque contemporaine Paul-Michel Foucault, né le à Poitiers et mort le à Paris, est un philosophe français dont le travail porte sur les rapports entre pouvoir et savoir. Puisant dans Nietzsche et Kant, l'ensemble de l'œuvre foucaldienne est une critique des normes sociales et des mécanismes de pouvoir qui s'exercent au travers d'institutions en apparence neutres (la médecine, la justice, les rapports familiaux ou sexuels…) et problématise, à partir de l'étude d'identités individuelles et collectives en mouvement, les processus toujours reconduits de « subjectivation » (libération et création de soi). Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Paul-Michel Foucault naît le à Poitiers[2], dans une famille de notables « »de province[3]. À l'École normale supérieure[modifier | modifier le code] En 1951, il est reçu troisième.
Milton Friedman Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Friedman. Photographie représentant Milton Friedman. Milton Friedman a inauguré une pensée économique d'inspiration libérale dont les prescriptions s'opposent de front à celle du keynésianisme. En réponse à la fonction de consommation keynésienne, il développa la théorie du revenu permanent. Ses idées se diffusèrent progressivement et furent prises en compte par les milieux politiques dans les années 1980, influençant profondément les mouvements conservateurs et libertariens américains. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Milton Friedman naît à Brooklyn (New York), le 31 juillet 1912 dans une famille d'immigrants juifs venue de Transcarpathie, alors partie de la Hongrie (dans l'actuelle Ukraine). Le campus de l'université de Chicago À sa sortie de Rutgers, toujours boursier, il étudie l'économie à l'université de Chicago où il obtient un master en 1933.
Le Grand Bond en arrière Ce long essai retrace d'un point de vue critique l'histoire de la montée des idées « néolibérales ». Serge Halimi explique l'essor des idées des penseurs libéraux à travers le XXe siècle comme Friedrich Hayek ou Milton Friedman, et comment leurs idées ont pu recevoir un écho dans le monde politique conservateur américain (Ronald Reagan), puis anglais (Margaret Thatcher), à travers des cercles de personnalités soigneusement sélectionnées[1] puis le financement d'institutions diffusant leurs idées (les think tank conservateurs[2]) par des grands dirigeants d'entreprises[3], et à travers la concentration des médias détenus par des capitaux privés[4]. La théorie posée par le livre[modifier | modifier le code] Historique[modifier | modifier le code] La montée d'une élite libérale[modifier | modifier le code] Serge Halimi attribue à leurs politiques un creusement prodigieux des inégalités de revenus, la vente du bien public (privatisations) et la casse des solidarités collectives.
Société du Mont-Pèlerin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Société du Mont-Pèlerin (en anglais Mont Pelerin Society, MPS) est une organisation internationale composée d'économistes, d'intellectuels réunis pour promouvoir l'économie de libre marché et la société ouverte auprès des hommes politiques . Histoire[modifier | modifier le code] La Société du Mont-Pèlerin a été créée le lors d'une conférence organisée par Friedrich Hayek au Mont Pèlerin, village suisse surplombant Vevey. En réaction au keynésianisme ambiant de l'après 1945, les membres de la Société du Mont-Pèlerin souhaitent favoriser l'économie de marché et la « société ouverte » à l'échelle mondiale. Après cette première rencontre, les membres de la Société du Mont-Pèlerin ont continué à se rencontrer, généralement en septembre de chaque année. Huit adhérents passés et présents, dont Friedrich Hayek, Maurice Allais, Milton Friedman, George Stigler, James M. De plus, de nombreux membres ont créé des think tanks importants.
Anarcho-capitalisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Drapeau de l´anarcho-capitalisme[1]. Il se sépare du libéralisme classique, lequel reconnait la nécessité d’un État et ne vise qu’à limiter de façon stricte son domaine et ses modes d’intervention. Il se distingue aussi des courants historiques traditionnels (socialistes, fédéralistes, individualiste) de l’anarchisme par son acceptation sans limite de la propriété privée, et accessoirement, son appartenance aux libertariens, son absence de critique de la religion entre autres. Peu d'anarchistes l'incluent dans l'anarchisme, en dépit de son rejet de l'État, du fait qu'il ne partage pas avec l'anarchisme historique son « souci de l'égalité économique et [de] la justice sociale ». Anarcho-capitalisme et libéralisme[modifier | modifier le code] Les anarcho-capitalistes appliquent de manière stricte les thèses du libéralisme pour en tirer une philosophie politique qu'ils jugent seule cohérente pour organiser la société.
Ludwig von Mises Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ludwig von Mises École autrichienne XXe siècle Ludwig von Mises (prononciation allemande : ˈluːt.vɪç fɔn ˈmiː.zəs) ( - ) est un économiste autrichien puis américain qui a eu une influence importante sur le mouvement libéral et libertarien moderne. Auteur majeur de l'école autrichienne d'économie qui défend le capitalisme et le libéralisme classique, il est particulièrement connu pour son magnum opus, L'Action humaine, traité d'économie publié pour la première fois en anglais en 1949. Son nom reste également attaché à la critique théorique du socialisme, que Mises considère voué irrémédiablement à l'échec en raison de l'absence des mécanismes de fixation des prix par le marché. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Ludwig Heinrich Edler von Mises nait à Lemberg en Autriche-Hongrie (aujourd'hui, Lviv) le . En 1892, il entre à l'Akademische Gymnasium de Vienne, où il étudie avec Hans Kelsen.
Adam Smith Institute Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Institut Adam Smith (en anglais Adam Smith Institute) est un think tank libéral britannique fondé en 1977. Il reprend le nom d'un des pères de l'économie libérale, Adam Smith. Histoire[modifier | modifier le code] Il a été fondé par Eamonn Butler, Stuart Butler et Madsen Pirie, alors étudiants à l'Université de Saint Andrews en Écosse. Il se trouve à Westminster, dans le centre de Londres. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Portail du libéralisme Guerre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cologne totalement détruit par plus de deux cents bombardements sans perte de moral des Allemands. Sur les autres projets Wikimedia : guerre, sur le WiktionnaireGuerre, sur WikisourceGuerre, sur Wikiquote Une guerre est un conflit armé entre États précédé généralement d'une déclaration de guerre ou un conflit armé entre populations opposées. Le droit international humanitaire classe les conflits armés en deux catégories : Le conflit armé international qui se caractérise par des opérations de guerre entre deux ou plusieurs États souverains (implicitement cela signifie qu'il existe une frontière a priori définie entre ces États) ;Le conflit armé non international qui survient lorsque des groupes opposés s'affrontent à l'intérieur du territoire d'un même pays. La guerre est une forme ritualisée de violence létale. Étymologie[modifier | modifier le code] Aspects Historiques[modifier | modifier le code] La guerre féodale revêt plusieurs aspects.
Frédéric Bastiat Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Bastiat. Frédéric Bastiat Gravure représentant Frédéric Bastiat. Claude, Frédéric Bastiat, plus communément Frédéric Bastiat (Bayonne, – Rome, (à 49 ans) est un économiste, homme politique et polémiste libéral français. Il développe une pensée libérale, caractérisée par la défense du libre-échange ou de la concurrence et l'opposition au socialisme et au colonialisme. Tombé dans un oubli relatif en France, il bénéficie d'une renommée internationale, en particulier grâce à ses Harmonies économiques. Biographie[modifier | modifier le code] Il quitte l'école à 17 ans pour rejoindre le commerce familial. Dans sa jeunesse, il lit le Censeur Européen, journal créé par Charles Dunoyer, qui donnera, selon ses propres termes, la direction de ses études et de son esprit[2]. Économiste et pamphlétaire, sa carrière publique dure à peine 6 ans : il débute par des articles dans le Journal des Économistes en 1844.