Pollution : 15 bateaux polluent plus que toutes les autos du monde !
Dans la série "j'endoctrine avec succès", les méfaits, certes réels, de l'automobile ont un costard si large qu'ils arrivent à masquer la forêt des vrais pollueurs de notre planète. C'est ainsi, la race des bouc-émissaires n'est pas près de s'éteindre dans une société où le pouvoir de la communication parvient à mettre dans l'ombre les réalités concrètes d'un monde où l'on aime simplifier à l'extrême, quitte à occulter des problèmes tout aussi, sinon plus, sérieux. Dernièrement, des données confidentielles de l'industrie maritime ont émergé et démontré qu'en prenant en considération la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 15 plus gros navires cargos du monde polluent autant que l'ensemble des 760 millions d'automobiles de la planète ... Un silence s'impose. Si l'info provient d'Angleterre, c'est que le pays est considéré comme le plus touché par cette pollution gentiment ignorée jusqu'ici. courrier international via blenheim gang
L'humanité a épuisé les ressources naturelles annuelles depuis jeudi 13 août
Depuis le jeudi 13 août, l'humanité puise dans les réserves de la planète : les ressources que la Terre peut produire en une année ont été épuisées, selon Global Footprint Network. A la veille de la COP21, cet indicateur sert d'alerte. Dans le contexte d'accueil de la 21e conférence des parties (COP21) en décembre à Paris, le calcul du jour du dépassement prend une résonnance particulière en France. Chaque année, l'organisation non gouvernementale Global Footprint Network estime en effet le jour à partir duquel l'humanité a épuisé l'intégralité des ressources naturelles que la planète peut produire en une année. En 2015, notre consommation "à crédit" a commencé le 13 août, selon cette dernière. Un besoin d'1,6 planèteLes besoins de l'humanité nécessiteraient aujourd'hui 1,6 planète, selon le WWF. Selon le Global Footprint Network, l'empreinte carbone représente désormais plus de la moitié de l'empreinte écologique totale de l'humanité. Un jour du dépassement, le 16 septembre en 2030 ?
Hectares de forêt détruits dans le monde
La déforestation dans le monde Combien de forêts perdues dans le monde ? 15.000.000 ha/an Chaque année entre 13 et 15 millions d'hectares de forêts disparaissent, soit environ le ¼ de la superficie française ou l'équivalent de la Belgique. Ce chiffre de 13 millions d'hectares est trompeur car il tient compte des surfaces replantées. Or, les forêts replantées sont très loin de remplacer les forêts naturelles primaires : souvent composées d’une ou deux essences dédiées à l’industrie papetière, les forêts replantées sont d’une pauvreté écologique affligeante. L’exemple désolant de la Tasmanie, région de l’Australie grande comme l’Irlande, est révélateur. C’est toute l’incroyable biodiversité des forêts humides, fruits d’un équilibre écologique multimillénaire, qui est menacée. 20% de l’île sont déjà occupés par les plantations qui sont protégés par leurs exploitants en empoisonnant les animaux sauvages. La moitié est due à des coupes illégales. Nouvelle estimation de la déforestation en 2014
Rapport GESI : Internet pollue mais dépollue aussi
par Stéphane Larcher, le 07 octobre 2015 11:30 Une étude publiée récemment met en exergue le rôle des technologies de l’information et d’Internet dans la pollution mondiale. Toutefois, nombre de confrères ont oublié de préciser que ces mêmes technos sont susceptibles de diminuer les émissions de CO2 de 16,5% à l’horizon 2020. C’est une nouvelle fois l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. En effet, si l’on se réfère à des chiffres bruts, le 6ème pays le plus pollueur au monde est un pays virtuel : Internet. Datacenter au cercle polaire contre Internet des objets Et la situation ne devrait pas s’améliorer en dépit de la volonté des grands acteurs de l’Internet de bâtir des datacenter plus écologiques. Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt Donc, les choses sont claires : il faut réduire Internet et toute cette sorte de choses. Le rapport du GESI est accessible à cette adresse après enregistrement de l’internaute sur le site.
Des îles flottantes pour sauver les Maldives de la montée des eaux
Des architectes néerlandais conçoivent un remplacement des terres menacées de submersion par des îles artificielles. par Sarah Korones Le changement climatique n’a pas épargné les Maldives. Culminant en moyenne à 1,5 m au-dessus du niveau de la mer, le minuscule État insulaire a la particularité d’être le pays le plus bas au monde; à cause de la montée des eaux, il court ainsi le risque d’être totalement inhabitable d’ici 2100. Toutefois, pour tenter d’infléchir le sort funeste qui attend le pays, le gouvernement maldivien s’est associé au cabinet d’architecture néerlandais Dutch Docklands International en vue de remplacer les terres menacées de disparition par des îles « flottantes » artificielles. Popular Science nous explique: Aux Pays-Bas, le cabinet a déjà conçu des îles flottantes avec des dalles de béton et de mousse de polystyrène pour accueillir des prisons et des logements. [via io9 via Popular Science] Image: Waterstudio À lire aussi
Epuisement des ressources naturelles
Les ressources en matières premières ne sont pas inépuisables ! Comme les énergies fossiles, les matières premières nécessaires aux TIC (notamment les métaux) ne sont pas inépuisables. L’industrie électronique en est très friande (métaux, autres matériaux, eau, énergie, ...). La baisse des concentrations La tendance globale de l’évolution des concentrations de métaux dans le minerai est à la baisse depuis plusieurs décennies. Fig. 1 Évolution de la concentration des principaux minerais en Australie [1] Le rapport 2013 du PNUE sur les risques environnementaux liés à l’exploitation des métaux confirme la même tendance pour divers matériaux sur plusieurs pays [2]. Fig. 2 Évolution de la concentration du minerai de cuivre dans divers pays [2] ; Fig. 3 Évolution de la concentration du minerai d’or dans divers pays [2] ; Fig. 4 Évolution de la concentration du minerai de nickel dans divers pays [2] ; L’augmentation de la profondeur d’extraction La barrière minéralogique Conclusions