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La mise en scène de la vie privée en ligne par les adolescents

La mise en scène de la vie privée en ligne par les adolescents
Sphère privée, vie privée et intimité 1Que recouvre la notion de vie privée dans les pratiques de sociabilité adolescente médiatisée ? Comment les adolescents fabriquent-ils une représentation de leur vie privée sur les réseaux sociaux, et selon quelles logiques ? Quelles sont les corrélations existant entre la mise en scène de la vie privée et la distribution du prestige social entre pairs adolescents ? L’objectif de cet article est de répondre à ces questions, en s’appuyant sur différents terrains d’enquête, relevant des médias sociaux, et en mettant l’accent sur la relation qui existe entre les notions de vie privée, d’intimité et d’exclusivité. 2Pour ce faire, il faut commencer par distinguer la notion de vie privée de la notion de sphère privée. Les adolescents et leur vie privée 1 Oremus, W. « Facebook Has Totally Changed Its Stance On Privacy. » Business Insider, 26 juillet 201 (...) 6Deux précautions s’imposent toutefois lorsque l’on parle du capital social des adolescents. Related:  Analyses

Louise Merzeau - Dans le domaine public en 2018 Nous allons commencer le calendrier en allant à l’encontre des règles énoncées, tant il est vrai que pour comprendre le cadre, il faut parfois aller toucher ses bords. Notre première auteure n’est pas décédée en 1947. C’est avec beaucoup d’émoi que nous proposons cette première entrée inaugurale du Calendrier de l’Avent 2018, inhabituelle parce qu’un grand pan de son oeuvre se trouve déjà dans le domaine public ou sous licence Creative Commons. Universitaire reconnue pour ses travaux, photographe aguerrie et engagée dans les Communs et la promotion du domaine public, Louise Merzeau nous a quitté.e.s cette année alors même qu’elle a participé très activement au Collectif SavoirsCom1. Elle était encore parmi nous lors des ateliers de préparation de cette édition du Calendrier. Petit (et juste) retour sur sa vie et son œuvre. Le 8 novembre 1963 est née Sylvie Merzeau. Pourtant, ce n’est pas uniquement par ses titres et ses fonctions que se définissait Louise. Les traces de Louise....

Stories, la réponse d'Instagram à la tyrannie du like Le like tue le partage, de l'aveu même du patron d'Instagram. Instagram ne s’est pas embarrassé : pour répliquer à Snapchat qui lui a volé la place de réseau social préféré des jeunes, le réseau social a tout simplement copié la fonction phare de son concurrent, les Stories. Le nouveau format s’appelle aussi «Stories» et permet de la même manière de publier des photos et des vidéos qui disparaissent au bout de 24h. Ces contenus s’affichent en haut du fil d’actualités de l’application. Contrairement aux photos et vidéos du fil, il n’est pas possible de les liker — et c’est tout sauf un détail. Est-ce que j’ai eu assez de likes ? Le patron de la maison, Kevin Systrom, justifie dans le Wall Street Journal le lancement de Stories par une volonté d’échapper à la tyrannie du like : «On a besoin d’avoir un endroit où on peut se sentir libre de poster ce qu’on veut sans cette peur constante de savoir si quelqu’un a liké ou pas. Les coeurs d’Instagram saignent. Sans fard et sans filtre

Le développement d'un index d'exposition de soi dans les médias sociaux : phase exploratoire d'identification des indicateurs constitutifs Indicateur de l’exposition de soi dans les Origine dans la littérature* Catégorie issue de l’étude Exemples de verbatim de l’étude médias sociaux Extimité R Vsoi Tisseron -être reconnu comme individu « Je laisse les trucs que si c’est intéressant (une photo), ou si je echerch alidation, approbation singulier -être validé par sa présence dans certains médias sociaux sais que ça peut plaire à quelqu’un parce que par exemple le truc avec les blue blockers c’est typiquement, c’est très culture américaine, et je l’ai laissé parce que j’ai pas mal d’Américains e de reconnaiss de (innovativité, compétences, créativité) dans mes contacts et qu’ils voient que je connais un petit peu, que je suis pas un Français qui connaît rien des Etats-Unis », Armand, L.378-381.

Les émotions en ligne ou l’économie du « like » Sur le Web, quand on aime on ne compte pas ses clics. Pas plus d’ailleurs que ses joies, ses peines ou sa colère. Dans un ouvrage consacré au Web affectif, on se propose de parler d’amour. En somme, dans cet essai, nous tentons de penser l’économie du numérique au travers d’un prisme affectif. Alloing C., Pierre J., 2017, Le Web affectif. Dans des travaux précédents portant sur les industries de la (e)réputation, nous nous demandions pourquoi de nombreux acteurs économiques s’intéressent tant que cela à ce que nous pouvions dire et faire en ligne. Cc pixabay Clker-Free-Vector-Images Quel pouvait donc être ce chainon manquant entre des problématiques de « boite noire » et des discours ventant « l’expérience client » et la « personnalisation » accrue des interfaces et recommandations en ligne ? Alloing C., 2016, (E)réputation. Bien entendu, ici, aucune notion de culture ou de contexte ne pourrait mettre à mal le déterminisme de nos micro-expressions faciales. CC Pixabay Pixaline

Lettre ouverte aux jeunes enseignants de la génération Facebook (et aux autres) En 2011, une enquête IFOP montrait que 83% des 15-24 ans possédaient un compte Facebook (contre 62% chez les 25-34 ans, 31% chez les 35-49 ans, 16% chez les 50-64 ans et 4% chez les 65 ans et plus). La « fracture numérique » est bel et bien une fracture générationnelle et culturelle : ce qui sépare, c’est moins l’équipement que l’usage ; ce qui change, en particulier avec l’usage intensif des réseaux sociaux, c’est la façon dont on construit sa relation à soi, aux autres, au monde. Or il se trouve que la « génération Y » des « natifs du numérique » est celle des nouveaux enseignants : l’Education nationale en a-t-elle pris conscience ? comment les usages des uns peuvent-ils s’adapter aux pratiques des autres ? comment se forger une identité professionnelle quand celle-ci est désormais aussi une identité numérique ? De nouveaux risques du métier ? Vers une prise de conscience ? Dès lors, une prise de conscience parait absolument nécessaire. Des principes à respecter Jean-Michel Le Baut

Twitter ou le pouvoir de 140 caractères Focus Avec son système d’échange de courts messages en temps réel, publics par défaut et relayables par des « suiveurs », l’application de microblogging Twitter offre un style de communication unique. Après les particuliers, des entreprises pionnières se sont lancées dans l’utilisation de ce nouveau média social pour appuyer leurs stratégies de marketing. Avec succès, dès lors qu’elles agissent avec prudence et respectent un certain nombre de principes fondamentaux. Vous avez sûrement entendu parler de Twitter, un service de microblogging qui permet à ses utilisateurs d’envoyer et de lire de courts messages de 140 caractères maximum. Un tel succès a de quoi surprendre : la possibilité d’envoyer des messages limités à 140 caractères n’a rien de très excitant dans le monde digital, avec ses webcams et applications en live. Ce qui s’est produit quand la nouvelle de la mort de Michael Jackson le 25 juin 2009 a commencé à se répandre fournit un exemple éloquent. • Sentiment d’intimité.

« Recommandé pour vous » : les algorithmes, ennemis de la découvrabilité ? | Meta-media | La révolution de l'information Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Quel est le point commun entre le comté de Berkeley en Caroline du Sud, Hamina en Finlande et Jurong West à Singapour ? Ce sont quelques-uns des nombreux sites qui accueillent les célèbres « data centers » de Google. Résultat : nous nous bousculons tous sur les mêmes sites, les mêmes plateformes, les mêmes contenus. Cette problématique, c’est celle de la « découvrabilité », un néologisme bien connu au Canada où les médias ont depuis longtemps saisi qu’elle était certainement le nouveau challenge des éditeurs. De la communication de masse aux médias de précision : petite histoire de la surabondance Si, dans ce contexte de surabondance, l’enjeu de la découvrabilité prend depuis quelques années une ampleur inédite, il n’est pourtant pas neuf. Puis Tim Berners-Lee a inventé le web et, avec lui, une nouvelle façon de découvrir et consommer les contenus. Quand la techno hacke notre esprit Vers l’informatique affective

L’intime dans les réseaux sociaux – Mondes Sociaux CC Pixabay Johnhain Dans son ouvrage Raison, bonnes raisons (2003), le sociologue Raymond Boudon s’est intéressé aux « bonnes raisons » que les individus peuvent invoquer pour expliquer que leurs actions sont moins irrationnelles qu’il n’y paraît, mais obéissent à des rationalités que le chercheur doit révéler. Autrement dit, si leurs choix ne sont pas tous nécessairement rationnels, ils ont aussi de bonnes raisons pour agir comme ils le font. Dans ma thèse soutenue en 2016, qui traite des pratiques de l’intime dans les réseaux sociaux, j’ai voulu chercher les bonnes raisons qu’ont les internautes de se livrer sur leur vie privée. Il me fallait pour cela dépasser les jugements hâtifs très négatifs qui les relèguent, entre autres, dans la zone trouble du narcissisme et me pencher sur les bénéfices espérés par ces nouveaux pratiquants de l’intime. Lemeilleur S., 2016, L’expressivité de l’intime sur les dispositifs du web. CC Pixabay OpenClipart-Vectors CC Flickr Incase Jeudy H.

Les natifs numériques profitent-ils de la convergence ? Constats nuancés et pistes de réflexion pour les éducateurs 

Mots clés : adolescent, vie privé, intimité partagée by elinegirier Oct 19

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