Les grands explorateurs
Après le repli et l’obscurantisme du Moyen Âge, la Renaissance et le XVIe siècle sont des époques riches en découvertes. Le temps est alors venu de lutter contre les vieilles superstitions, d’aller vers l’inconnu et partir chercher d’autres terres. Si cet aspect humaniste n’est pas à écarter, d’autres réalités plus prosaïques accompagnent cet idéal : il fallait aussi développer de nouveaux marchés et trouver des nouveaux produits, comme les épices pour les nobles. La compétition entre les nations européennes comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal qui rivalisent d’audace pour gagner des terres, fait rage… Boussole en poche, les navigateurs circulent surtout le long des côtes, jouant de l’astrolabe, outil nécessaire pour calculer la latitude et l’angle donné par rapport à l’étoile polaire et l’horizon (juste dans l’hémisphère nord). Routard.com vous propose de partir à travers la planète en compagnie d’aventuriers nommés Christophe Colomb, Jacques Cartier, James Cook ou Marco Polo.
Récits de voyages au XVIIIe siècle
Le XVIIe siècle esquisse les contours de l’océan Pacifique alors que le XVIIIe siècle accomplit. La première moitié du XVIIe siècle connaît une inflexion, un essoufflement dans les voyages au Grand Océan. Les quelques voyages qui s’y déroulent sont essentiellement à caractère commercial. La dernière escale de Cook à Hawaï où il est tué par les insulaires lors de son troisième voyage de circumnavigation. Références de l'image Deux missions lui sont confiées. Les instructions définies pour son premier voyage (1768-1771) précisent la recherche de la Terra Australis Incognita ainsi que l’observation du passage de Vénus sur le disque solaire à Tahiti. Références de l'image Les Français, pour rivaliser avec les Anglais, se doivent d’organiser une expédition ambitieuse. Cette carte montre l’état des connaissances acquises sur l’Océan Pacifique au début du XIXe siècle. Références de l'image Les expéditions de la seconde moitié du XVIIIe marquent une rupture par rapport aux voyages antérieurs. C.
Voyages et découvertes : démarche pédagogique
Voyages et découvertes XVI-XVIIème siècle Stephanie Dufrêche – PLP lettres-histoire Mise en œuvre : 4 heures Pistes de réflexions Pour ce sujet d’étude la difficulté pour les élèves réside dans la représentation du temps long (3 siècles), des enjeux et des conséquences de ces grandes découvertes depuis Christophe Colomb jusqu’à Cook et Bougainville. J’ai donc choisi d’entrer dans ce thème grâce aux situations proposées sans faire de première séance de contextualisation. Grâce aux innovations de la navigation (cartes et instruments) et au besoin qu’éprouve l’Espagne de trouver une autre route pour les Indes, le voyage révèle des enjeux dont les élèves prennent conscience. Une deuxième séance permet un saut dans le temps et la découverte d’un autre type de voyage : celui de Bougainville dont l’objectif est plus scientifique, ethnographique et anthropologique. Séquence Séance n°1 : Christophe Colomb, un exemple de grand explorateur Problématiques : Quelles ont été les enjeux de ces voyages ?
Explorateurs et grandes découvertes
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Colonisation
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La colonisation est un processus d'expansion territoriale et/ou démographique qui se caractérise par des flux migratoires se déroulant sous la forme d'une immigration, d'une occupation plus ou moins rapide voire d'une invasion brutale d'un territoire. Dans ses formes les plus extrêmes, la colonisation peut s'accompagner d'une marginalisation, d'une réduction - et dans les cas les plus féroces- de massacres ou de génocide des populations autochtones. La colonisation peut avoir pour but l'exploitation d'avantages réels ou supposés (matière première, main-d'œuvre, position stratégique, espace vital, etc.) d'un territoire au profit de sa métropole ou de ses colons. Ainsi la Controverse de Valladolid (1550-1551) donne un aperçu de la bonne conscience des colonisateurs espagnols qui considéraient que les peuplades américaines n'appartenaient pas à l'espèce humaine. Le processus de colonisation se différencie : La colonie viking de Normandie En Asie :
Les Grandes découvertes (XVe-XVIe s.)
Entre [...] dans le texte = informations complémentaires. Henri le Navigateur et l'exploration des côtes africaines "[La première raison était que le Roi] désirait savoir quelles terres il y avait au-delà des îles Canaries et d'un cap qu'on nommait Bojador, car jusqu'à cette époque, ni par écrit ni par la mémoire d'aucun homme, personne ne savait quelle terre il y avait au-delà de ce cap (...). Et la deuxième fut l'idée que si en ces terres se trouvaient quelque population de chrétiens, ou quelques ports où l'on aborderait sans danger, on pourrait en rapporter au royaume beaucoup de marchandises bon marché par la raison qu'il n'y aurait point d'autres personnes de ces côtés-ci qui négocieraient avec eux (...). [La troisième raison fut qu'il] s'ingénia à envoyer ses gens en quête de renseignements, afin de savoir jusqu'où allait la puissance [des] infidèles. La cinquième raison fut son grand désir d'augmenter la sainte foi de N. Extraits de G. Les buts de Henri le Navigateur Route des épices
Le mythe des terres australes - Récits de voyages au XVIIIe siècle
« La question de la Terre Australe ou du Continent Austral est l’une des plus vieilles énigmes qui se soient posées à la curiosité des hommes et à la sagacité des savants », explique le géographe Numa Broc. Depuis l’Antiquité, il existe une croyance en une terre immense située dans l’hémisphère Sud. Cette pensée est née chez les Pythagoriciens grecs qui émettent l’hypothèse de l’Antichtone : il existe une masse de terre située dans l’hémisphère Sud pour équilibrer la planète. Tout ceci s’appuie sur l’idée d’une symétrie entre les deux hémisphères Nord et Sud. Cette croyance se prolonge au fil des siècles et revient au goût du jour avec les découvertes géographiques des XVIe et XVIIe siècles, qui accentuent le poids de cette idée. La découverte du continent américain renforçant l’idée d’une symétrie de l’Est vers l’Ouest, elle consolide celle d’un équilibre Nord et Sud. Ludovic Dubois BERENKASSA Georges.
Dossier pédagogique expo du Quai Branly
L'e-mallette propose un corpus de documents qui permettent de se constituer une base de travail. Ces documents peuvent être utilisés pour préparer un cours, nourrir un débat ou servir de base à des travaux d'élèves. C'est également un espace de dialogue et d'échange puisque vos restitutions pédagogiques pourront s'intégrer à cet outil. e-mallette n°1 : des images pour penser l'autre, du mythe du bon sauvage à l'exposition coloniale de 1931 Cette version vous permettra une consultation même lorsque vous n'êtes pas connecté à internet. Nouveau ! Cette version vous permettra une consultation même lorsque vous n'êtes pas connecté à internet.