Les trois dimensions de l’économie de la publication A l'occasion de l'université d'été de l'édition électronique ouverte, Jean-Michel Salaün, a fait un brillant exposé de sa théorie explicative des "trois dimensions de l'économie de la publication". Une méta explication, une conceptualisation de l'évolution des modèles économiques qui permet de bien saisir comment les transformations ont lieu. Le document - ou la publication - possède trois dimensions à partir desquelles on peut comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui, estime Jean-Michel Salaün. Ces dimensions, issues des réflexions autour du collectif Roger T. Pédauque distinguent les trois dimensions d'un document : une dimension anthropologique (la forme, le "Vu"), c'est un document, c'est-à-dire un support et une inscription qui font qu'on sait qu'un livre est un livre dès qu'on voit le document en tant que tel. Vidéo : Jean-Michel Salaün, une approche documentaire du web. Pour Jean-Michel Salaün, ces trois dimensions du texte ont des déclinaisons économiques qui leur sont propres.
L'actu des ebooks Remise du rapport Patino sur le livre numérique, à l'issue du premier Conseil du livre - 30 juin 2008 Remise du rapport Patino sur le livre numérique, à l'issue du premier Conseil du livre lundi 30 juin 2008 Le 30 juin, la ministre de la Culture et de la Communication a installé le premier Conseil du livre. Premier Conseil du livre. Remise du rapport Patino. > Le rapport de Bruno Patino relatif au Livre numérique > Le dossier de presse du 30 juin 2008 premier Conseil du livre > le communiqué avec la liste des membres > Installation du Conseil du livre : le communiqué > La lettre de mission à Bruno Patino > Dossier de presse du 12 mars : le Plan livre, bilan d'étape (pdf) > Le Plan livre présenté le 14 novembre en Conseil des ministres photo : Didier Plowy/MCC
LHISTOIRE DE LÉDITION, DU LIVRE ET DE LA LECTURE - Powered by Google Docs CRL1: Lire dans un monde numérique / chapitre 1 et billet 1 Expérience de lecture évolutive : ce billet se transformera ces prochains jours, quand il sera amendé au fil de ma lecture. Le fait que le billet soit publié avant d’être fini me semble particulièrement stimulant (pour l’auteur en tout cas, le lecteur peut réagir pour critiquer mes interprétations de lecture-je reformule et interprète, nécessairement, ne pouvant pas citer ni plagier : la forme et le droit m’obligent à une lecture différente et bien plus riche intellectuellement), à voir… Compte-Rendu de Lecture n°1 : Lire dans un monde numérique, sous la direction de Claire Bélisle, Avril 2011, Enssib Il est assez plaisant de lire ce livre sur papier… Chapitre 1 : “Quelques questions clé que pose la lecture sur écran”, Christian Vandendorpe. Cette expérience de compte-rendu met en application, ou plutôt tend à rendre visible, ce que l’auteur du chapitre appelle la “lecture ergative“. Et vous, lecteur, qu’êtes-vous en train de faire en “lisant” cet article ? Bibliographie : Imprimer ce billet
L’évolution des métiers de la chaîne du livre Tout change avec la vague du numérique, et les métiers du livre n’y coupent pas, bien entendu. Non seulement cette évolution touche tous les métiers éditoriaux mais également les métiers de libraire et de bibliothécaire ou la figure de l’auteur. En effet, la question du support est désormais cruciale dans la chaîne du livre. Non seulement, il existe une première distinction entre livre papier et livre numérique, et une seconde distinction entre tous les formats d’ebooks existants (PDF, ePub, Mobi,…). Et l’évolution ne s’arrête pas là, puisqu’en plus de nouveaux produits et de technologies éditoriales, nous assistons à l’émergence de nouveaux comportements, donc de nouveaux besoins à satisfaire. Les bases du métier d’éditeur semblent rester les mêmes dans la mesure où il s’agit toujours de manuscrits, de relectures, d’élaboration de collections et de lignes éditoriales. L’accent est aussi de plus en plus mis sur les métiers du marketing et de la communication. Mais ça ne s’arrête pas là.
Open Book Alliance Impossible traduction d'Hemingway : Gallimard, tombeau à auteurs Après deux jours passés sur la toile à considérer les réactions d'indignation ou de colère, cette affaire Hemingway a bel et bien démontré les limites d'une société protégeant non pas le droit des auteurs à vivre de leur art, mais la sur-protection des ayants droit. Et pire encore, la vampiraisation de ceux qui signent avec eux. Hemingway intraduisible, donc ? Si fait : l'éditeur Gallimard avait expliqué à ActuaLitté, dans l'urgence d'une communication de crise, qu'il disposait de l'exclusivité des droits sur l'oeuvre d'Hemingway. D'abord, parce qu'il faudrait parvenir à décider d'une chose. Dans cette histoire, l'éditeur HC qui a publié le livre en 1972 estime que les droits numériques relèvent de sa juridiction, et que personne d'autre ne peut commercialiser un livre numérique tiré de ce texte. "Puisque c'est comme ça, je vais prendre l'exclusivité" (Massoud l'ouzbek) Or, c'est un peu là que le bât va blesser furieusement. Pour exemple, et on en passe, et on en oublie. Pour approfondir
Ce que révèle l’accord entre Google Books et la British Library Cette semaine a été dominée par l’annonce de la signature d’un accord entre Google et l’éditeur La Martinière pour la numérisation des oeuvres épuisées, mettant fin à plus de cinq années de poursuites devant les tribunaux français (j’écrirai sans doute à ce sujet dans les jours qui viennent). Mais une autre information de premier plan a été révélée à propos de Google Books mardi dernier, qui n’a pas rencontré beaucoup d’écho en France : le contrat signé par la British Library en juin dernier avec Google pour la numérisation de 250 000 livres appartenant au domaine public a été rendu public, suite à l’action de l’association anglaise Open Rights Group. Vous pouvez désormais consulter ce contrat ici. A noter, l’Open Rights Group indique que Google a accepté la communication de l’accord à l’association, mais qu’il a ensuite essayé de revendiquer un copyright sur le texte du contrat pour en empêcher la révélation publique. Le contrat contient néanmoins une précision concernant Europeana :
Gallimard versus publie.net Le vieil homme et la mer paraît en 1952. Ce sera le dernier livre d’Ernest Hemingway avant son suicide en 1961. Est-ce cela qui donne à cette fable à la fois dépouillée et immense comme la mer son universalité ? L’entrée d’Ernest Hemingway dans le domaine public autorise la réalisation de ces rêves d’enfance : reprendre ces textes si rares qui pour soi-même ont été une révélation de la littérature – pourquoi, parce que moi aussi je vivais devant la mer, et que j’avais le savoir des mains des pêcheurs, et la lenteur de leur parler ? Traduire c’est reprendre un texte comme du gravier, lentement. L’énorme défi de ce texte, c’est comment l’universel tient à ce rythme, et ce concret. Hemingway a ajouté une page, et quelle page, au livre unique et universel de notre humanité. addendum 17 – 06/02/2013 – je n’ai toujours pas reçu la lettre de Gallimard Mise en ligne bien discrète et modeste. Voir l’historique tout en bas de cette page : un certain M. Cette affaire-là m’a laminé intérieurement. M.
AG : The Authors Guild : News : Authors Guild Sues Google, Citing "Massive Copyright Infringement" Contact: Paul Aiken staff@authorsguild.org NEW YORK — The Authors Guild and a Lincoln biographer, a children's book author, and a former Poet Laureate of the United States filed a class action suit today in federal court in Manhattan against Google over its unauthorized scanning and copying of books through its Google Library program. The suit alleges that the $90 billion search engine and advertising juggernaut is engaging in massive copyright infringement at the expense of the rights of individual writers. Through its Library program, Google is reproducing works still under the protection of copyright as well as public domain works from the collection of the University of Michigan's library. “This is a plain and brazen violation of copyright law,” said Authors Guild president Nick Taylor. The complaint seeks damages and an injunction to halt further infringements.
La BNF fait appel à des partenaires privés pour numériser ses collections La Bibliothèque nationale de France a annoncé (.pdf), mercredi 6 juillet, le lancement d'un appel à des partenaires privés pour la numérisation et la valorisation de ses collections. "Ce jour est une étape historique", a déclaré le président de la BNF, Bruno Racine, lors d'une conférence de presse commune à Paris avec le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, et le commissaire général à l'investissement, René Ricol. La BNF a identifié 12 secteurs susceptibles d'être numérisés en partenariat avec des acteurs privés. Ce sont notamment les livres anciens de 1470 à 1700, un ensemble de 300 000 à 500 000 imprimés français du domaine public, la presse française de 1780 à 1940, les disques 78 tours et microsillons, les manuscrits médiévaux ou modernes, ou encore la photographie et le cinéma français jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale. "Cet appel à partenariat est totalement ouvert, sans l'interdire à Google", a relevé M.