Du Web 2.0 à l’Entreprise 2.0 (Présentation Thèse - Raffaele COSTAN... Le responsable médias sociaux, en permanence sur le qui-vive Les enjeux auxquels sont confrontés les Social Media Managers sont finalement assez proches d'une entreprise à l'autre, tout du moins dans les grands comptes. C'est l'un des enseignements des Assises des médias sociaux, une conférence qui s'est déroulée le lundi 5 septembre, à l'hôtel Napoléon, près des Champs-Elysées. Pour cette journée de rentrée scolaire, la manifestation avait fait le plein et la salle était bondée. L'une des sessions de la demie-journée était consacrée aux témoignages d'entreprises, invitées à parler stratégie et outillage logiciel. Si les stratégies varient, ces grandes marques se retrouvent toutes sur Facebook et Twitter et parfois aussi sur YouTube, DailyMotion, SlideShare... Une console centrale pour simplifier les tâches quotidiennes L'un des premiers défis des cellules médias sociaux est de surveiller ce qui se dit dans les multiples espaces de dialogue du web, y compris dans les forums où leur entreprise ne s'exprime pas forcément. « On manque de temps »
Communautés de pratique : un partage des connaissances idéal La compétitivité d'une enteprise dépend directement de la qualité des connaissances auxquelles ses employés ont accès : être mieux informé que la concurrence est un objectif majeur pour chaque firme. Ce qui explique le succès des outils de partage des connaissances - ou KM. Pour Etienne Wenger cependant - l'un des gourous du collaboratif -, les managers ont une idée bien trop restrictive du partage des connaissances, qui se cantonne souvent à des bibliothèques statiques, des répertoires de documents écrits. Pourtant, "ce sont les savoirs dynamiques qui font la différence - explique posément E.Wenger dans une article de Systems Thinker. Ce qui requiert la participation de personnes totalement immergées dans le processus de création, raffinement, communication et utilisation des connaissances". Un mystérieux lieu d'échange Ces acteurs échangent leurs savoirs - sans même que l'entreprise en soit consciente - au sein de "communautés de pratique".
Les salariés face aux pratiques de formation des entreprises L’Observatoire Cegos rendait publics, le 30 mars dernier, les résultats de son étude intitulée "La formation professionnelle aujourd’hui et demain – Points de vue comparés des salariés en Allemagne, Espagne, Italie, France et Grande Bretagne". Retour sur les principaux résultats de cette étude. De 6 heures à 13 heures, 10 heures pour la France. Voilà en moyenne la durée totale de la (ou des) formation(s) suivie(s) au cours de la dernière année par les salariés interrogés par Cegos et ayant bénéficié d’une formation. Pour les salariés ayant suivi une formation, ceux-ci estiment que les acquis de ces formations les aideront à travailler dans l’entreprise et sont applicables à leur métier. En terme d’évaluation de la formation (application, acquis et degré de satisfaction), les salariés sont partagés entre une évaluation suffisante et la volonté de voir les pratiques en la matière se multiplier. e-learning, visio-formation et serious games Brice Ancelin Crédit photo : Fotolia.com
Communauté de pratique Qualité: à finaliserDifficulté: intermédiaire 1 Définitions Dans son ouvrage La théorie des communautés de pratique (2005), Wenger développe le concept de communauté de pratique comme un groupe de personnes qui travaillent ensemble et qui sont en fait conduits à inventer constamment des solutions locales aux problèmes rencontrés dans leurs pratiques professionnelles. Après un certain temps et au fur et à mesure que ces personnes partagent leurs connaissances, leurs expertises, ils apprennent ensemble. Une communauté de pratique virtuelle groupe, à travers une plate-forme Internet constituée d'outils d’information et de collaboration (courriels, forums, vidéoconférences, CSCW, etc.), des employés ou professionnels disséminés géographiquement sur un territoire plus ou moins vaste (bureaux, bâtiments, départemental, régional, inter-régional, national, européen, international). 2 Un parallèle 3 Les dimensions d’une pratique 4 La pratique comme apprentissage Retour: Communauté virtuelle.
Communautés de pratique: mettre les connaissances en action Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont pris l’habitude de travailler en réseaux : réseau de communication, réseau de partenaires externes, réseau relationnels des salariés… Dès lors, pour faire face à un problème, la question n’est plus tellement « que faire ? » mais plutôt « qui a la solution ? ». Une réponse à cette problématique peut être la communauté de pratique (CoP), théorisée notamment par les travaux d’Etienne Wenger. Les enjeux managériaux Un programme de développement de CoP nécessite la mise en place d’un groupe de travail qui aura trois missions principales, par degré de difficulté croissant. Identifier les communautés informelles et les canaux de communication existants Il est en effet important de s’appuyer sur eux. Les observer pour détecter de nouvelles opportunités La phase d’observation permet de comprendre quelles sont les informations échangées et de déceler des mines, peut-être ignorées, de savoir-faire et d’expériences.
La part de mystère des communautés de pratique L'institutionnalisation des communautés de pratique est assurément une bonne chose pour leur pérennité. A condition toutefois qu'elles parviennent à préserver ce qui fait leur originalité et leur puissance. Ce qui nécessite de cultiver une part de mystère. Dans un long article publié en mars 2010 dans Harvard Business Review (Harnessing Your Staff's Informal Networks), Richard McDermott et Douglas Archibald observent que ces réseaux internes d'experts sont de plus en plus intégrés dans les structures hiérarchiques officielles des entreprises. A l'origine entités indépendantes qui choisissaient elles-mêmes leurs thèmes de réflexion, les communautés de pratique sont amenées à se focaliser sur des sujets déterminés par le haut management. Ce n'est pas sans conséquence pour le leader ou l'animateur dont les tâches hors présentiel prennent davantage d'importance. Assumer le côté « boîte noire »
Transnets - Blog LeMonde.fr Amélie Voirin (Voirin Consultants) : "Un réseau social d'entreprise doit s'affranchir de toute notion de hiérarchie" - Réseau social d'entreprise : bonnes pratiques - Journal du Net Solutions JDN Solutions. Quels sont les prérequis à la réussite de son projet RSE ? Amélie Voirin. Ensuite, il est important d'avoir un outil, et d'être au claire sur les besoins, l'innovation, l'intelligence collective, et le renforcement de la culture d'entreprise. Le troisième pilier est celui de la vision, tenant compte du contexte et du besoin de définir une grande vision des objectifs à atteindre pour que les énergies soient concentrées pour atteindre un objectif commun. Enfin, le dernier pilier est le plan d'accompagnement, avec la déclinaison en actions concrètes de la vision. "Il faut que la direction soit présente mais pas omniprésente" Quels sont les clés pour faire de son projet RSE un succès ? Tout dépend du contexte dans lequel le réseau social d'entreprise va émerger. Il faut également miser sur le face à face, le RSE ayant vocation à créer du lien, et mettre une touche humaine sur le numérique, en ne négligeant pas le contact en présenciel.
A l’ère de l’« informatique en nuages », par Hervé Le Crosnier Tel un fluide vital, l’information numérique se trouve partout dans nos sociétés ; elle circule dans les réseaux, s’affiche sur les écrans, s’écoute sur les téléphones mobiles... Tous les artefacts matériels autrefois intimement associés à nos pratiques d’accès à l’information — livres, journaux, disques, affiches, tableaux, albums photos — cèdent du terrain devant les outils électroniques. Les entreprises aussi se convertissent au numérique. Bons de commande, factures, suivi de livraison, archivage comptable et légal, documentation des produits, relation avec la clientèle : le cycle de vie du document organisationnel passe, dans la majorité des cas, par un circuit informatique. On parle de « dématérialisation » pour désigner cette séparation entre le support physique et le contenu. Mais l’expression est illusoire : il faut bien que toutes ces informations soient stockées quelque part, que des tuyaux soient enterrés, des câbles posés au fond des océans...