Le phénomène Steve Jobs | LE LUXE D'ÊTRE SOI Sur quoi repose l’incroyable succès d’Apple, lovemark par excellence ? Des produits high tech passés au rang d’objets de désir, un design à la fois esthétique et fonctionnel basé sur l’intuition, un univers devenu un mode de vie, un marketing d’exception… Mais surtout, un homme qui a su orchestrer un développement d’ image de marque exemplaire grâce à un charisme et un leadership hors pair . Qui, quoi, comment, pourquoi ? Fervente utilisatrice de Mac, je suis autant passionnée par « l’expérience produit » de la marque que par la mythologie qui l’entoure. Les lignes qui suivent sont extraites d’un article qui lui était consacré dans le magazine Management en mai dernier, dossier spécial « Savoir se vendre ». 1. « Sur scène devant un parterre d’auditeurs ou en entretien individuel avec les puissants de ce monde, le patron d’Apple est invariablement vêtu d’un tee-shirt noir à col cheminée, d’un jean et de tennis New Balance blanches. Pourtant, il n’a pas toujours eu cette apparence. 2.
Tout le monde en parle, personne ne la connaît : la «loi de 1973» Quel est le point commun entre Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Cheminade et Jean-Luc Mélenchon ? Tous dénoncent, plus ou moins ouvertement, la «loi de 1973», qui «oblige» l'Etat à s'endetter auprès du secteur privé plutôt qu'une banque centrale publique. Que dit la loi ? Elle est adoptée le 3 janvier 1973 sur proposition du gouvernement de Pierre Messmer, Georges Pompidou étant président et Valéry Giscard d'Estaing ministre des Finances. Son objet est plus large que le seul financement de l'Etat, puisqu'elle contient aussi, par exemple, plusieurs dispositions relatives à l'organisation de la Banque de France (BDF). Lorsqu'ils évoquent la «loi de 1973», ses adversaires se réfèrent en fait à son article 25, selon lequel «le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France». Pourquoi a-t-elle été adoptée ? Qui sont ses opposants ? La loi de 1973 est une cible des souverainistes, de l'extrême droite et de l'extrême gauche.
Pourquoi la planche à billets fait exploser les prix Derrière l'impression que le coût de la vie augmente régulièrement, le blogueur canadien Le Minariste retrouve l'un des fondements de l'inflation : l'augmentation permanente de la masse monétaire. N’est-il pas fascinant que les prix ne cessent d’augmenter, d’année en année? Le phénomène de variation des prix, nommé inflation, est généralement mesuré par l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) qui est calculé en suivant la valeur d’un panier de biens dans le temps. Si le taux d’inflation a été de 3% cette année, cela signifie que les prix de ce panier de biens ont, en moyenne, grimpé de 3%. Cela signifie aussi que le pouvoir d’achat du dollar a baissé de 3%, c’est-à-dire qu’il vous faudra dorénavant 3% plus de dollars que l’an passé pour acheter ce panier de biens. Sur le site de la Banque du Canada, on peut s’amuser à calculer la valeur d’un panier de biens de $100 de 1914 à aujourd’hui (2010). Avez-vous déjà entendu l’expression « l’argent lui brûle dans les poches » ? Lew57
9 différences entre la France et les USA, et pourquoi traduire votre marketing ne suffit pas Je lis plusieurs livres en anglais chaque semaine. La plupart des blogs de mon lecteur RSS sont anglophones. Les stratégies que j’applique sont inspirées de celles des marketeurs US. Bref, j’ai appris le marketing “à l’école américaine”. Pourquoi ? Dans les premières années, j’ai fait l’erreur d’importer ces stratégies sur des sites francophones, de façon brute. Puis, petit à petit, j’ai pris du recul. J’en parlais déjà ici : 4 raisons pour lesquelles il est difficile d’importer le marketing américain en France Attention : l’objectif de cet article n’est pas de mettre dos-à-dos les deux cultures. J’ai noté ces 9 différences frappantes : - Un Américain et un Français n’ont pas les mêmes rêves. - Un Américain et un Français n’ont pas les mêmes modèles. - Un Américain et un Français n’ont pas la même violence. - Les Français veulent savoir pourquoi. - Devant un milliardaire, un Français se demande comment faire pour redistribuer sa richesse. - Les Français veulent un Etat-maman.
Démentiel : les banksters sont désormais “Trop gros pour aller en prison” ! [C’est la façade du bankster UBS à Locarno, en Suisse. Le climat et l’environnement sont infiniment plus agréables qu’à Luxembourg, mais on y pratique aussi le recel de fraude fiscale à grande échelle] On en lit des trucs sur Internet ! Souvent des trucs intéressants, d’ailleurs. Mais avec le flot effrayant de l’actu, on est saturé d’infos et on en oublie généralement très vite la plupart. C’est même le principe des JT : une espèce de coulée continue, de l’info triée, frelatée, prédigérée et désarmée devant laquelle la France s’avachit, s’abrutit, et dont on a oublié les détails dès le lendemain. Mais heureusement il y a des jours d’exception. Mes images sont mal choisies car la lumière peut aussi être bénéfique. Ce journaliste s’appelle Matt Taibbi. Un grand merci à Madame Laetsgo, qui écrit à ses heures sur le blog collectif “Ruminances”, qui lit et commente par ici, et qui est aussi l’un de mes plus efficaces hauts-parleurs dans ce capharnaüm qu’est Twitter. Or là : paf ! Et voilà.
Resources are being utterly and completely wasted on mining Bitcoins | The colorful wolf There’s something fundamentally wrong with the current Bitcoin mining system, yet this wrongness is also part of what makes it brilliant and could never be changed. The reason why it could never be changed is not because of technical difficulties, it’s because of human nature. It’s a beautiful example of the Prisoner’s Dilemma being played out in real life. The extremely short version of how bitcoins are generated (the main site has a lot more info): a lot of computers calculate cryptographical hashes that match a certain pattern. The most important aspect of the whole thing is the rate at which the bitcoins are generated. The problem is the self-regulation. Human nature does not allow that to happen, of course. I should note here that the driving force of all this madness is the economy. There is a solution to this problem. Update: it’s been pointed out to me that the solution I propose is flawed and wouldn’t work.
Métro KO bobo Jeudi 7 avril 2011 4 07 /04 /Avr /2011 01:57 Quand elles se produisent dans les transports en commun, les agressions ont la particularité d’être une sorte de huis clos qui met en scène des comportements humains de façon limpide et indiscutable. Invariablement, il y a trois sortes de personnages : les agresseurs et les témoins (le plus souvent au pluriel pour ces deux groupes) et les victimes (plutôt au singulier, même si le pluriel des autres est plus nombreux que nécessaire.) Les agresseurs sont prévisibles. Le(s) témoin(s), c’est celui qui aurait voulu ne pas être là. Pour la victime, c’est plus simple. L'agression : travaux pratiques Plus de commentaires sur AgoraVox [lire]
Trop taxées nos banques ? Allons donc ! Baudouin Prot (à droite), président du board de BNP Paribas, et frédéric Oudéa, PDG de la Société général. Leurs deux sociétés sont moins imposées qu'une PME, mais selon le dernier rapport officiel, elles sont étranglées par le fisc... - DUPUY FLORENT/SIPA Publié fin janvier, le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) sur la pression fiscale dans le secteur financier a fait couler un peu d'encre, mais, surtout, beaucoup de larmes de crocodiles. «La pression fiscale s'accroît sur le secteur financier», titrait le Monde, en réaction à l'étude. «France : pression fiscale accrue sur la finance depuis 2010», rapportait l'agence Reuters. «Taxer plus le secteur financier ; pas le meilleur moyen d'éviter une crise», alertait le Parisien. Le rapport nous apprenait, il est vrai, qu'«à l'horizon 2015 le secteur financier devrait s'acquitter de 8 milliards d'euros d'impôts supplémentaires par rapport à 2010», comme l'a résumé à Marianne un membre du CPO. Promesse enterrée
Pourquoi je place toutes mes économies dans Bitcoin, par Rick Falkvinge [edit] comme ça n’a pas l’air clair pour tout le monde, je le redis : cet article est une traduction, qui revêt un certain intérêt (suffisant pour que je le traduise) mais qui ne reflète pas mon point de vue personnel. Un nouvel article de Rick Falkvinge à propos de bitcoin (dans la lignée de celui-là) traduit par mes soins. N’hésitez pas à faire tourner, à reprendre, à partager et à commenter (CC-BY-SA). Finirez-vous par faire comme Rick Falkvinge ? J’ai beaucoup réfléchi à bitcoin ces derniers jours et j’en ai fini par investir tout l’argent que j’avais économisé et tout ce que j’ai pu emprunter dans la monnaie. Dans deux billets déjà, je me suis penché sur les effets de bitcoin sur la société. Je vais décrire la façon dont c’est utilisé un peu plus en détail dans cet article. Voici les 3 raisons-clés qui me font parier sur bitcoin : La performance passée : la valeur de la monnaie a été multipliée par mille par rapport au dollar américain en quatorze mois. 1. 2. 3. 4. 5. 6.
Les jours et l'ennui de Seb Musset Why I’m Putting All My Savings Into Bitcoin These past days, I have done a lot of thinking about bitcoin that ended up with me investing all of the money I had saved and all that I can borrow into the currency. Here’s why. In two posts now, I have considered the effects of bitcoin on society. A lot of more thinking has been done than has been described in writing, and it has resulted in me putting all my savings into this currency. Short version of what bitcoin is: it is a currency, but an entirely new kind of currency that can’t be seized or frozen by governments, one which is integrated with its transaction system where transaction fees are optional, and where you can transfer any amount anywhere instantly without any authority knowing or interfering. I will demonstrate how it is used a bit further down in this article. Here are the three key reasons I bet on bitcoin: Past performance: the currency has increased in value one-thousandfold against the US dollar in fourteen months. 1. In the past month, the value has tenfolded. 2. 3.
La fabrique du mépris, ou faire pratiquement de tout une commodité [Avec la permission de Robin Cangie, une américaine qui tient un blog à robinoula.com, j'ai traduit le billet suivant.Je vous laisse découvrir.Bonne lecture.] Il y a quelques jours, j'ai écrit sur la façon inquiétante dont le mépris suinte dans les aspect les plus banals de nos vies (vous pouvez lire le billet ici). C'est si important, et toxique pour nous. Plus je pense à l'émergence du mépris dans notre culture, plus je me rends compte que ce n'est pas par accident. Nous vivons aujourd’hui dans une société qui fabrique du mépris, à la fois d’une façon délibérée et comme sous-produit de notre style de vie. Nos objets sont construits pour ne pas durer. Tout ce qui nous entoure est littéralement conçu pour être un jour traité avec mépris. Les informations nous incitent à la peur et la méfiance les uns envers les autres. Nos informations, comme nos objets physiques, sont conçus pour ne pas nourrir, mais pour être bon marché, être consommées et nous mettre en état de dépendance.
Le Napster de la banque arrive, sortez le pop-corn ! Par Rick Falkvinge Je vous délivre aujourd’hui une traduction en français de l’excellent article de Rick Falkvinge (fondateur du Parti Pirate suédois et du mouvement des partis pirates à travers le monde) à propos des monnaies libres qui apparaissent de plus en plus chez les geeks. Vont-elles changer le monde ? La vraie bataille pour l’internet et les énormes changements qu’il apporte n’a même pas encore commencé. Ce que nous voyons aujourd’hui sont des signes avant-coureurs, de petites disputes où les potes (l’industrie du copyright) de ceux qui ont le pouvoir se plaignent et obtiennent de piètres bénéfices. Une règle générale de l’avancement technologique est que ce n’est pas nécessairement la variante la plus riche en fonctionnalité d’une nouvelle technologie qui atteint le point de basculement et la masse critique, ou même la moins chère, ou la plus accessible ; cela tend à être plutôt la plus simple d’utilisation. Je cite fréquemment Youtube en exemple ici. Voici ce qui est sur mon radar : la banque.
Net et sans détour