Vendredi c’est graphism S02E20! Sélection du top of the pop du graphisme avec notamment de la dataviz et Facebook, de la sculpture cinétique, du gazon... mais aussi des bijoux pour geeks, et un miroir spécial. On finira avec un petit WTF Word-art-1990. (pardon pour cette image, c’est une image ironique pour être raccord avec le WTF de cette semaine !) Hello et bon vendredi à toutes et tous :-) Grosse grosse semaine pour l’actu du graphisme, des images et des créations dans tous les sens et pour tous vos sens ! Bon vendredi et bon graphism ! Geoffrey Cette semaine, nous avons eu le plaisir de découvrir le projet “SocialMemories“. Cela n’est donc pas sans rappeler l’Egobook dont je vous avais parlé il y a quelques temps, mais avec un tout autre style qui me fait vraiment beaucoup penser au travail de Nicholas Felton (et ses fameux Feltron Rapport). source Toujours cette semaine le créateur Behnaz Babazadeh nous a présenté Fermid. source | source source source Avec tout ça, on ne va pas s’ennuyer ce mois-ci !
Moine-reporter: le bénévolat comme business model L'Association des journalistes suisses s'est inquiétée : des reporters pourraient ne pas être rémunérés. En réaction, Guillaume Denchoz veut prétendre à un journalisme bénévole de qualité, si pratiqué en parallèle d'une activité salarié. Mon invité du jour est suisse et aime l’art du contrepied (rien à voir je sais ;). Alors que les blogueurs réclament salaire au même titre que les journalistes envers et contre l’économie de la gratitude – Guillaume Henchoz, plus connu des pratiquants de Twitter sous le pseudonyme de @Chacaille défend lui l’idée que l’on peut pratiquer le journalisme comme un art monastique et bénévole, en parallèle -et non en marge- d’une activité salariée. C’est un petit encadré de rien du tout dans le magazine de l’Association suisse des journalistes (Edito), qui m’a fait d’abord tousser, puis réfléchir. Notre abbatiale “ITHAQUE” fonctionne un peu sur ce modèle. Pratiquer le journalisme… et autre chose Mon obole pour pratiquer ce métier Frater Guillaume Photos Flickr CC
Storytell your music » OWNImusic, Réflexion, initiative, pratiques Le transmedia optimise le storytelling d'un artiste. Bien que cette affirmation paraisse évidente, les nouvelles technologies permettent de décupler l'effet de la démarche comme le montrent les différentes études. Olivier GODEST est responsable de la communication et des formations pour le Transmedia Lab. Il rejoint le groupe Orange et l’équipe du Transmedia Lab en 2009 et y développe une expertise sur le développement de projets transmedia (multi-supports) en s’appuyant notamment sur les nouvelles opportunités entre les producteurs de contenus et les marques. Face aux évolutions d’usages et aux nouvelles habitudes de consommation media, l’industrie de la musique rencontre des problèmes similaires à ceux recensés dans l’audiovisuel : des audiences instables, une concurrence croissante des contenus et le piratage. Les nouveaux modèles de distribution « A reason to buy » : Une raison pour acheter Pratten compare l’industrie de la musique à celle du parfum : Decoded by Jay-Z L’ARG “Year Zero”
Transmédia (1/2) : la convergence des contenus On a longtemps pensé la convergence numérique comme la « fusion » d’appareils jusque-là très différents : le téléphone, la télévision, l’ordinateur et la chaîne hi-fi ne faisant plus qu’un, fédérés par l’internet. Même si, au final, on a plus souvent constaté une divergence qu’une convergence : la multiplicité des terminaux induisant une multiplicité d’usages. La connexion de tout avec tout conduit plutôt à une complexification qu’à une rationalisation, expliquait déjà Daniel Kaplan en 2006. La convergence des outils et des technologies conduit-elle à la convergence des contenus ou à leur divergence ? C’est peut-être ainsi qu’on pourrait résumer l’enjeu qui sous-tend la question du transmédia, sujet coeur des Masterclass internationales du Transmédia qui se tenaient à Marseille la semaine dernière. Trans-, multi-, pluri- médias : concevoir pour tous les écrans Pour Eric Viennot, auteur de jeux et directeur de Lexis Numérique, le transmédia, « c’est un film dont vous êtes le héros ».
Transmédia (2/2) : le marketing de l’attention La convergence des outils et des technologies conduit-elle à la convergence des contenus ou à leur divergence ? C’est peut-être ainsi qu’on pourrait résumer l’enjeu qui sous-tend la question du transmédia, sujet coeur des Masterclass internationales du Transmédia qui se tenaient à Marseille la semaine dernière. Après avoir observé ce qu’est le transmédia, intéressons-nous à ces enjeux. Médias : complémentarités ou concurrences ? Susana Ruiz est une artiste qui donne des cours à la division des médias interactifs de l’école des arts cinématiques de l’université de Californie du Sud. Elle est également la fondatrice de Take Action, un studio de développement de jeux sérieux. Image : Darfur is dying, le jeu. « Les documentaires par exemple, s’ils sont souvent passionnants, ont un vrai problème de participation ». Image : page d’accueil de l’initiative Women & Girl Lead. Impliquer pour quoi faire ? Les usages aussi ont évolué. Image : Detective Avenue, entre série et jeu. Hubert Guillaud
Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative! Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service (tels que le Velib’ à Paris) qui sont effectués chaque mois dans le monde. Tandis qu’Airbnb annonçait il y a quelques mois avoir dépassé le million de nuits réservées sur son site, en France, c’est covoiturage.fr qui a récemment franchi la barre du million de membres inscrits. On se rend compte que ce mouvement n’est pas qu’une tendance passagère. Du bien au lien Sterneck ;
Internet: l’immigration réussie de l’extrême droite Face à une presse qu'ils disent muselés par l'hégémonisme culturel, les militants d'extrême droite se sentent libres et s'installent de plus en plus confortablement sur Internet, depuis les groupes de discussions jusqu'aux pages Facebook. Face à la stratégie de diabolisation qu’opèrent les médias grand public vis à vis de l’extrême droite, il est difficile pour ses leaders de se faire entendre, et de faire entendre leurs causes. C’est en substance le cadre de l’intervention de Jean-Yves Le Gallou le 25 octobre 2008. Les instruments utilisés pour influencer l’opinion n’ont jamais été aussi puissants [mais] ces moyens d’influence ont été utilisés par les élites dominantes pour imposer une idéologie de rupture avec les traditions du passé. Raillant une idéologie du politiquement correct, il trouve en Internet “un instrument de mobilisation, un moyen de construire sa réflexion et son action de manière indépendante” et surtout “un moyen de contourner la diabolisation“. Une présence historique