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Mode d’emploi pour démarrer une civilisation

Mode d’emploi pour démarrer une civilisation
Et si l'esprit du libre qui est déjà en place dans la société de la connaissance et de la créativité pouvait se propager à l'univers du matériel, des outils du fermier, de l’ouvrier, de l’entrepreneur ou du producteur. Dans un récent billet intitulé Open Source Ecology ou la communauté Amish 2.0 nous nous faisions l’écho d’un projet assez extraordinaire consistant à placer sous licence libre les spécifications d’une cinquantaine de machines agricoles permettant théoriquement à un village d’accéder à l’autosuffisance. Un projet qui méritait bien les honneurs d’une conférence TED que nous avons choisi de vous reproduire ci-dessous. Soit dit en passant, les conférences Ted, au format court caractéristique et de plus en plus souvent sous-titrées en français, constituent avec le temps une véritable mine d’or pour tout internaute curieux de mieux comprendre et appréhender les enjeux d’aujourd’hui et de demain. Leur slogan est : « des idées qui méritent d’être diffusées ». Merci.

I.T Girl de la semaine : Mathilde Berchon Mathilde est tombée amoureuse de San-Francisco après y avoir passé un an. Elle y est retournée pour découvrir en profondeur la communauté des Makers, ceux qui font ! En ressort un blog, Making Society. Lorsqu’elle nous parle de son expérience de Burning Man (en Off) elle nous donnerait presque envie de passer une semaine dans le désert à crever de soif. De retour à Paris elle s’engage auprès de Hackable Devices pour accompagner cette communauté des makers encore peu représentée en France. Avant que tu m’expliques ce que tu as vu là-bas, j’aimerais que nous revenions sur la naissance du projet . J’ai passé un an à SF en 2010. Qu’est ce que tu retiens, quelles sont les lignes forces ? Ce qui m’a marqué, c’est d’abord la force de la communauté, ce n’est pas un groupe fermé, il y a plein de gens qui aiment faire des choses, créer. Est ce que tu peux me parler des machines qu’il n’est pas encore possible de trouver en France ? Elle est encore cher la MakerBot ! Oui !!

Collegium de Lyon - Le Collegium Le Collegium de Lyon est un IEA pluridisciplinaire - dominante sciences humaines et sociales mais sciences exactes comprises - et international. Sa vocation est de créer une communauté scientifique d'excellence, favorisant les échanges entre les disciplines, les cultures et les langues. Il bénéficie de l'environnement de la métropole lyonnaise, en articulant ses travaux de recherche aux potentiels scientifiques et de formation du site de Lyon (universités et grandes écoles, réseaux de chercheurs, institutions...) dans une logique de développement de réflexions transversales et de lancement de recherches pionnières. Le Collegium de Lyon a pour ambition de lier la programmation scientifique de l'Institut à un enjeu de diffusion des savoirs pour l'action. Il doit ainsi être le relais d'initiatives publiques en articulant la sphère de la recherche aux enjeux politiques et de société. Plaquette à télécharger [PDF - 1 Mo].

Un kit libre pour démarrer une civilisation ! Dans un récent billet intitulé Open Source Ecology ou la communauté Amish 2.0 nous nous faisions l’écho d’un projet assez extraordinaire consistant à placer sous licence libre les spécifications d’une cinquantaine de machines agricoles permettant théoriquement à un village d’accéder à l’autosuffisance. Un projet qui méritait bien les honneurs d’une conférence TED que nous avons choisi de vous reproduire ci-dessous. Soit dit en passant, les conférences Ted, au format court caractéristique et de plus en plus souvent sous-titrées en français, constituent avec le temps une véritable mine d’or pour tout internaute curieux de mieux comprendre et appréhender les enjeux d’aujourd’hui et de demain. Je suggère fortement à tout enseignant d’indiquer cette ressource à leurs étudiants et de leur en montrer quelques unes en classe (les interventions sont placées sous licence Creative Commons By-Nc-Nd). Leur slogan est : « des idées qui méritent d’être diffusées ». Loaded: 0% Progress: 0% Transcript Merci.

Makers (2/2) : Refabriquer la société Le mouvement makers est en plein essor, comme le montre la multiplication des lieux qui leurs sont dédiés (voir la première partie de ce dossier). L’éclosion des TechShops, des foires, des ateliers, qui sont pour beaucoup dans une logique de développement et d’essaimage du modèle y participe pleinement. A certains endroits, à San Francisco, le TechShop est au cœur de la réhabilitation d’un quartier (comme c’est le cas à South Market). Faire société : des lieux et de leurs enjeux Pour Michael Shiloh, l’enjeu va bien au-delà des lieux. On devine derrière ce mouvement makers, un véritable enjeu pour un apprentissage différent. Reprendre confiance dans sa capacité à créer Les animateurs de workshops rencontrés ont partagé avec nous un constat fort : la plupart des participants manquent de confiance en eux en ce qui concerne leur capacité à créer. Image : visite du Maker Space avec Michael Shiloh. Transformer, partager : vers une culture Open Source de la fabrication numérique

Fabriquez votre masque « ANONYMOUS » Hello La forme ? En ce moment, il y a pas mal de choses qui bougent (crise, Europe, Grèce…), de mouvements spontannés (Occupy Wallstreet ou encore Occupy Defense ces derniers jours…) et autres choses parfois menées par Anonymous. Ce masque, je vous propose aujourd’hui de le « fabriquer » en papier, tout simplement avec ce petit montage réalisé par Kimpix Bref, pour ce faire, il vous faut télécharger le fichier zip ci-dessous, des ciseaux de la colle et un peu de patience Parfait pour une après-midi travaux pratiques [au passage, pour celles et ceux qui ne saisissent pas la symbolique du projet, un simple masque n'est qu'un emblême, en rien il ne remplace la véritable action... ^^] télécharger la source Ces articles peuvent aussi vous intéresser:

Makers (1/2) : Faire société “We are all makers” (Nous sommes tous des artisans). Le credo de Dale Dougherty, fondateur de Make Magazine et de Maker Faire, le plus grand événement dédié au mouvement “makers”, est en passe de devenir le nom de référence d’une communauté extrêmement diverse et dynamique, en pleine expansion. Derrière ce sigle rassembleur, inventé par Make Magazine il y a plus de 10 ans au sein même d’O’Reilly Media, géant de l’édition orientée techno fondée par Tim O’Reilly l’un des gourous de l’internet à l’origine du concept de Web 2.0, on trouve une idée clé : il faut encourager la créativité individuelle car elle est porteuse de plus de conscience et responsabilité sociale, comme l’exprimait Dale Dougherty sur la scène de TED. Profitant de la vague du DIY (Do it yourself, pour “Fais le toi-même !”) Qui sont les makers ? La place particulière de San Francisco dans ce monde des makers est peut être à trouver dans le fait que les gens, ici, ont eu le talent d’initier le réseau. Image : Noisebridge.

Tetalab mixe art et hack Le Tetalab est un jeune hackerspace basé à Toulouse. Basé à Mixart-Myrys, un centre culturel, il monte entre autres des projets autour de l'art. Hiver dernier, alors que WikiLeaks fait trembler les ambassades du monde entier en faisant fuiter des câbles diplomatiques et s’agiter les rédactions qui publient analyses géopolitiques sur analyses géopolitiques, les hackers toulousains du Tetalab s’emparent à leur façon du sujet. Pas de révélation fracassante, mais un hack poétique qui leur vaudra leur quart d’heure de célébrité, de Boing Boing [en] au Guardian [en] : Haikuleaks. Les bidouilleurs se sont amusés à concevoir un outil qui repèrent dans les câbles ceux qui correspondent à la forme ultra-codée du haiku japonais. Un projet qui résume bien l’état d’esprit de ce jeune hackerspace né en 2009, qui ne voudrait pas être réduit à ce buzz : « Est-ce qu’il y aurait vraiment quelque chose à dire sur haikuleak d’ailleurs ? Installé dans le centre culturel Mixart-Myrys Dictature de l’initiative

Hacking : Pirater notre mode de vie pour le rendre durable Par Olivier Philippot - 06/06/2011 Attention, cet article peut heurter certaines âmes sensibles. Vous allez voir des matériels modifiés, des logiciels non homologués et certaines expérimentations hors normes. Une croissance insoutenable Le constat sur l’impact de notre mode de vie et des technologies sur l’environnement est un fait : Pénurie des terres rares,crises des déchets électroniques… Si nous maintenons ce rythme il nous faudra bientôt deux terres pour assouvir nos besoins, chose impossible car notre bonne vieille terre n’est pas extensible. Malgré de nombreuses solutions disponibles, le monde ne semble pas changer. Hacker nos modes de vie Dans son livre "Des abeilles et des hommes, passerelles pour un monde libre et durable" et ses recherches", Thanh Nghiem tente de répondre à cette contradiction. La solution pour changer le paradigme ? De telles pratiques sont de plus en plus courantes. Libre, Hacking et Durable Hacking Logiciel Do It Yourself Espaces de hacking Ensuite ?

Et si l'esprit du libre qui est déjà en place dans la société de la connaissance et de la créativité pouvait se propager à l'univers du matériel, des outils du fermier, de l’ouvrier, de l’entrepreneur ou du producteur. by nicoxbus Sep 6

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