Simulation globale et formation des ... Vygotski Vygotski ! Qui n'a pas déjà entendu au moins une fois le nom du psychologue russe, devenu tellement prisé dans les discours de formation qu'on n'en n'oublie parfois la lecture à la source... Alors, quand le Café a reçu l'invitation à un colloque de chercheurs spécialistes du grand homme, il a sauté sur l'occasion... Après deux jours de communications intenses, au cours desquelles l'envoyé du Café a souvent dû faire appel à son dictionnaire, et une semaine de relecture de notes, nous tentons le défi : donner à lire (et à entendre) aux lecteurs du Café ce que nous avons pu attraper de la pensée des équipes de recherche. Attention : ce que nous en écrivons n'a pas été relu par les auteurs, et ne saurait donc être la traduction exacte de ce qu'ils ont dit. Dans les instances de formation, l'influence de Vygotski est réelle, mais souvent contestée. Laissons la conclusion à J. Après tout, « Enseigner, c'est faire signe, dans tous les sens du terme ».
Regardons en même temps ce qui se passe dedans et ce qui se passe dehors Jean-Yves Rocheix et Paris 8 Dans un colloque sur Vygotski, on parle surtout de psychologie. Mais justement parce qu’il est très exigeant avec les écrits du grand homme, Jean-Yves Rocheix appelle ses collègues à ne pas gommer le « sociologique », au risque de passer à côté d’un certain nombre d’explications des difficultés à apprendre. À travers quelques exemples issus de la maternelle, un membre de son équipe ES.COL, Ch. Joignaux, s’attache notamment à montrer comment certaines « pédagogies invisibles » contribuent à creuser les différences... Il semble nécessaire de sortir des limites des disciplines afin de tenter de se prémunir contre les limites des discours strictement disciplinaires, de faire dialoguer les auteurs et les théories, notamment avec l’apport de la sociologie, pour nous aider à mieux comprendre les processus qui amènent des inégalités dans les apprentissages. - reconnaître et effectuer le changement de statut des objets mis en activité dans la classe, Conclusion
Avoir une belle salle de classe améliore les résultats des élèves L'architecture d'une école a-t-elle un impact sur les résultats scolaires ? Depuis des années l'idée est dans l'air. La nouveauté c'est qu'une étude britannique vient d'établir de façon précise le lien entre le cadre de travail de l'élève et ses résultats. Publiée dans la revue Building and Environment, l'étude de Peter Barrett, Fay Daviesb, Yufan Zhangb et Lucinda Barrett, de Université de Salford (Royaume Uni), s'appuie sur les résultat de 3 766 écoliers venus de 27 écoles primaires et 153 salles de classe. Des premières recommandations pour les écoles primaires à l'époque de Jules Ferry fixant par exemple la taille des fenêtres, au mouvement des écoles ouvertes d'après guerre, l'idée que l'architecture scolaire impacte les résultats des élèves a toujours été pressenti. Le premier apport de l'étude c'est de ramener l'impact architectural au niveau de la salle de classe. Pour Peter Barrett le facteur le plus important est la qualité environnementale de la salle de classe. L'étude