EUROPE - Un État peut-il tuer ses ressortissants au nom de l'antiterrorisme ? Attaque d'un commissariat à Paris : la section antiterroriste saisie En savoir plus Assiégée par le régime syrien, la ville de Madaya se meurt de faim En savoir plus Présidentielle : deux ex-Premiers ministres qualifiés pour le second tour En savoir plus Le jihadiste français Salim Benghalem condamné à 15 ans de prison En savoir plus Des dizaines de morts dans un attentat contre une école de police en Libye En savoir plus Charlie Hebdo, un an après : la résistance par l’humour En savoir plus Téhéran accuse Riyad d'avoir bombardé son ambassade à Sanaa En savoir plus Chine : le malentendu qui pourrait conduire à un nouveau chaos boursier En savoir plus Vaste remaniement ministériel sur fond de crise chez Nidaa Tounès En savoir plus Un car de touristes visé par des tirs devant un hôtel du Caire En savoir plus Un an après Charlie, la France se débat avec la déchéance de nationalité En savoir plus
Pologne : la très controversée loi sur les médias publics est entrée en vigueur Le président conservateur polonais, Andrzej Duda, a signé la loi controversée sur les médias publics. Les deux chambres du Parlement, dominées par les conservateurs du parti de Jaroslaw Kaczynski, Prawo i Sprawiedliwość (PiS – « Droit et justice »), avaient adopté la loi à la fin de décembre. « Il est important pour le président que les médias publics soit impartiaux, objectifs et crédibles », a justifié Malgorzata Sadurska, sa porte-parole. Selon elle, actuellement les médias publics ne respectent pas ces principes. Les nouvelles dispositions font expirer avec effet immédiat les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques. Juncker : « Il ne faut pas surdramatiser » C’est le ministre du trésor qui aura désormais la charge de nommer et de révoquer les nouveaux patrons des médias publics, jusqu’à présent choisis par voie de concours organisés par le Conseil national de l’audiovisuel (KRRiT). Le PiS de M.
Accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord - Compte rendu du Conseil des ministres du 4 janvier 2016 Le ministre des affaires étrangères et du développement international a présenté un projet de loi autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord. Le Protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créé en vertu du Traité de l’Atlantique Nord, signé à Paris le 28 août 1952 (ci-après "Protocole de Paris »), définit le cadre juridique du stationnement des quartiers généraux de l’OTAN et de leurs personnels au sein des pays de l’Alliance. Suite logique de son retour dans la structure de commandement intégrée de l’OTAN, l’accession de la France à ce Protocole entraînera une simplification et une harmonisation des règles et procédures administratives liées à l’accueil de personnel de l’OTAN.
L’escalade qui a conduit à la rupture diplomatique entre Arabie saoudite et Iran LE MONDE | • Mis à jour le | Par Louis Imbert, Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) et Ghazal Golshiri L’Arabie saoudite a rompu ses liens diplomatiques avec l’Iran, dimanche 3 janvier, après l’incendie et le sac partiel de son ambassade à Téhéran, et une manifestation violente devant son consulat dans la ville orientale de Machhad, dans la nuit de samedi à dimanche. Le ministre saoudien des affaires étrangères, Adel Al-Joubeir, a annoncé que les personnels diplomatiques iraniens devraient quitter le pays sous 48 heures. Cette séquence à haut risque s’est ouverte samedi, avec l’exécution en Arabie saoudite d’un dignitaire chiite, Nimr Al-Nimr, figure de proue des manifestations réprimées par le royaume en 2011 et 2012 dans la province orientale, à majorité chiite. Lire aussi : Al-Nimr, l’exécution qui cristallise la colère entre l’Iran et l’Arabie saoudite L’exécution d’Al-Nimr, un « gage » aux conservateurs saoudiens Une attaque violente de militants radicaux
Venezuela : le Parlement anti-chaviste contrecarré par la justice Le Tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela a annoncé lundi 11 janvier que toutes les décisions du Parlement seraient invalides en raison de l’investiture, malgré leur suspension par le TSJ, de trois députés anti-chavistes. Lire aussi : Le Venezuela à l’orée d’une cohabitation difficile Ces trois députés sont loin d’être anecdotiques : grâce à eux, l’opposition au pouvoir chaviste dépasse le seuil des deux tiers des sièges de l’Assemblée, ce qui lui confère de plus larges pouvoirs. Elle peut notamment convoquer un référendum, mettre en place une assemblée constituante, voire entraîner, via une réduction de la durée de son mandat, le départ anticipé du président. C’est pourquoi, deux jours après son arrivée aux manettes de la nouvelle Assemblée le 5 janvier, l’opposition vénézuélienne avait investi ces trois députés suspendus par la justice, passant de 112 députés au lieu de 109. Lire aussi : Le délabrement de l’économie du Venezuela s’accélère
L’exécution du cheikh Al-Nimr creuse la cassure confessionnelle du Moyen-Orient Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) Les défenseurs du cheikh Al-Nimr redoutaient le pire depuis que les forces de sécurité saoudiennes avaient été mises en état d’alerte il y a quelques jours. Leurs craintes se sont révélées exactes. Le célèbre prédicateur chiite a été exécuté samedi 2 janvier, avec quarante-six autres personnes condamnées pour « terrorisme », dont des militants d’Al-Qaida. Sa mise à mort promet d’attiser les haines sectaires au Moyen-Orient, d’accroître les tensions entre l’Iran et le royaume wahhabite, qui se combattent déjà, par alliés interposés, en Syrie et au Yémen, et donc de nuire aux efforts, récemment relancés, pour régler ces deux conflits. Lire aussi : L’Arabie saoudite exécute 47 personnes, dont le cheikh chiite Al-Nimr Désobéissance au souverain Le cheikh Al-Nimr s’était distingué par quelques prêches provocateurs, notamment celui où il s’était réjoui de la mort du prince héritier Nayef, en 2012.
Le Conseil de sécurité rend hommage au Tribunal pénal international pour le Rwanda dont le mandat s'achève 31 décembre 2015 – Le Conseil de sécurité des Nations Unies a marqué jeudi, dans une déclaration à la presse, la fermeture du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), mis sur pied par le Conseil en novembre 1994 à la suite du génocide survenu la même année dans ce pays. Les quinze membres du Conseil « reconnaissent l'importante contribution du TPIR au processus de réconciliation nationale et à la restauration de la paix et de la sécurité, ainsi qu'à la lutte contre l'impunité et au développement d'une justice pénale internationale, en particulier en ce qui concerne le crime de génocide », dit cette déclaration. Le TPIR, qui a rendu son dernier jugement le 14 décembre, est le premier tribunal pénal international ad hoc à avoir accompli son mandat. Les membres du Conseil « réaffirment fermement leur attachement à la justice et à la lutte contre l'impunité », conclut la déclaration.
En Arabie saoudite, le prix du carburant augmente d’au moins 50 % Une hausse massive du prix de l’essence, dans l’un des pays où il est le moins cher au monde. Quelques heures après avoir annoncé un déficit budgétaire record en 2015, l’Arabie saoudite a décidé, lundi 28 décembre, d’augmenter d’au moins 50 % le prix des carburants. Les subventions du diesel et des produits pétroliers, mais aussi de l’électricité et de l’eau, vont être révisées. Confronté à la chute des cours du pétrole, en baisse de plus de 60 % depuis l’été 2014, le royaume saoudien a adopté son budget 2016 avec un déficit prévu de 79,3 milliards d’euros. Cette année, le premier exportateur mondial de pétrole a indiqué avoir enregistré un déficit budgétaire record de 89,2 milliards d’euros. Lire aussi : « C’est le pétrole, idiot ! Baisse des subventions Le géant pétrolier Aramco a annoncé la fermeture immédiate des stations-service jusqu’à lundi minuit afin de permettre la reprise des ventes mardi avec les nouveaux prix. Lire aussi : Pétrole : l’OPEP laisse les vannes ouvertes
Le premier ministre indien Modi s’est rendu au Pakistan pour une visite historique Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Une visite surprise et historique. Le premier ministre indien, Narendra Modi, a fait une halte, vendredi 25 décembre, au Pakistan pour rencontrer son homologue Nawaz Sharif. A cause notamment des nombreux conflits frontaliers entre les deux pays, c’est la première fois depuis 2004 qu’un chef de gouvernement indien se rend au Pakistan. Lire aussi Pour la première fois depuis 2004, un premier ministre indien se rend au Pakistan Comment s’est déroulée la visite ? Le premier ministre indien a effectué sa visite au retour d’un voyage à Moscou, après lequel il a fait une halte à Kaboul, en Afghanistan. Une visite inattendue accueillie favorablement dans les deux pays L’organisation d’un tel échange informel – ce que l’ancien premier ministre indien Manmohan Singh n’a jamais effectué en dix ans au pouvoir – a été bien accueillie en Inde, où elle était interprétée comme un pari très calculé. Lire aussi Inde : Narendra Modi tous azimuts