Passé et avenir du livre Passé et avenir du livre Cette conférence voudrait examiner les différentes mutations que la nouvelle textualité électronique propose ou impose aux catégories et pratiques qui ont régi - et régissent encore - notre rapport à la culture écrite. L'exposé s'attachera avant tout à trois ordres de questions. Tout d'abord, il s'agit d'examiner les nouvelles possibilités offertes par l'écrit électronique à la création littéraire ou à l'argumentation scientifique. Quels sont les effets sur l'invention romanesque ou poétique d'un mode de composition des textes qui leur donne mobilité, malléabilité et ouverture ? Entretien avec François Bon « Un vrai bonheur à voir tout cela naître » - Peut-on soutenir que l'avènement de l’ordinateur représente une mutation culturelle aussi forte que la découverte de l’imprimerie ? Personne pour le nier. - Flaubert se définissant comme un « homme-plume », vous définiriez-vous comme un « homme-ordinateur » ? De mon côté, sûr que l’ordinateur est un objet que je considère comme intime (j’ai un ordinateur pour les affaires strictement professionnelles ou utilitaires, et un mini-portable pour l’écriture personnelle, le carnet, les mails, les photos). - Beaucoup de vos livres explorent le réel, qu'il s'agisse de celui des ouvriers de Daewoo ou celui des Rolling Stones : le numérique vous aide-t-il à mener cette exploration ? Pour les Rolling Stones, travail mené de 1996 à 2002, il s’agissait d’une enquête hors web : il était trop maigre. Les « genres » littéraires sont une définition aussi floue et variable que la littérature elle-même. Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut
Le livre : son passé, son avenir Entretien également disponible aux formats audio (mp3) et texte (pdf). Les mutations de l’objet livre La Vie des idées : Je voudrais évoquer avec vous la manière dont l’objet livre se métamorphose aujourd’hui sous l’influence des technologies liées à Internet (les e-books, le print on demand, etc.). Pouvez-vous revenir sur quelques-unes des mutations que le livre a connues depuis l’invention du codex ? Roger Chartier : Le premier problème, c’est : qu’est-ce qu’un livre ? Tous les problèmes de la réflexion tiennent à cette relation complexe entre le livre comme objet matériel et le livre comme œuvre intellectuelle ou esthétique, parce que, jusqu’à aujourd’hui, la relation s’est toujours établie entre ces deux catégories, entre ces deux définitions – d’un côté, des œuvres qui ont une logique, une cohérence, une complétude et, de l’autre, les formes matérielles de leur inscription, qui pouvait être, dans l’Antiquité et jusqu’au premier siècle de notre ère, le rouleau. Roger Chartier : Oui.
choisir, acheter une liseuse note du 17 octobre 2012 NOTA : cet article reste très consulté, preuve d’un grand intérêt pour les matériels, maintenant qu’on peut s’équiper à pas trop cher, enfin, de liseuses et tablettes de bonne qualité... donc aller plutôt voir mon billet plus récent : liseuses, tablettes, acheter quoi, choisir comment, c’est celui-ci que j’actualise en continu. Bienvenue sur mon site, en tout cas, et merci aussi de votre intéreêt pour publie.net et publie.papier. note du 18 décembre 2011 Cette page vient de passer les 10 000 visiteurs (décompte à plus d’une minute de présence sur la page), c’est bien le signe de l’intérêt massif désormais pour les liseuses. Lire donc – même rubrique – test de la petite Kobo/Fnac, je l’ai depuis 15 jours, et je lui découvre toujours des qualités, rapidité, simplicité, ajout de polices, qui compensent largement les manques (gestion des livres, passer par Calibre). la totalité des fonctions, la réactivité de l’iPad en lecture, on n’a ça que sur l’iPad. On recommande :
Lectures industrielles J'ai remis en juin 2007 au ministère de la Culture et de la Communication un étude intitulée " Lire - les pratiques culturelles du numérique ". Cette étude comporte trois parties : " les techniques de lecture numérique ", " la lecture numérique du point de vue du lecteur " (le lire numérique comme faire), et la dernière partie, intitulée " La société des lecteurs ", que je mets ici en circulation en attendant la publication de cette étude et des autres contributions.... Introduction Cette troisième et dernière partie est consacrée aux lecteurs numériques, ou, plus précisément aux lecteurs, du point de vue de la lecture numérique. L'analyse habituelle des pratiques culturelles est fondamentalement sociologique ou anthropologique. Elle vise à travers l'analyse des pratiques ou des usages, à révéler quelque chose des sociétés ou du public. Une conséquence directe de cette abstention est le caractère opaque, invisible, du développement du savoir-lire numérique. L'industrie de la lecture ">i).
“Washing Machine” : une collection pour lire et comprendre le web Par Hubert Guillaud le 18/11/11 | 6 commentaires | 2,014 lectures | Impression Depuis sa fondation en 2000, la Fing a toujours mis au coeur de son action la publication. Que ce soit via les livres qu’elle publia sous sa marque (“les cahiers de l’internet”) ou via les livres qu’elle publia avec d’autres éditeurs, notamment la collection “la Fabrique des Possibles”, chez Fyp éditions, dirigée par Daniel Kaplan (11 titres au catalogue). A InternetActu.net, les livres ont toujours été une composante forte de notre travail. Nous les référençons, les expliquons et les citons. Un média doit toujours chercher à proposer de nouvelles formes d’accès aux contenus qu’il propose. Il n’est donc pas étonnant qu’InternetActu.net s’engage dans un nouveau projet : le lancement d’une collection de livres 100 % numériques. Les enjeux d’une collection C’est en cela que notre partenariat avec Publie.net, la maison d’édition numérique lancée par l’écrivain François Bon, va nous permettre de franchir une étape.
Frédéric Beigbeder face à François Bon: le livre numérique est-il une apocalypse? Frédéric Beigbeder, pourquoi le livre numérique serait-il une apocalypse pour la littérature? Je pense que, ce qui est très amusant, c'est que le réac à cette table, ce n'est pas le monsieur aux cheveux blancs, c'est moi. Et ça, pour moi, c'est une nouveauté, de me retrouver dans le camp de Jean Dutourd, vous voyez, dans le camp de ce genre de personne que je voyais à la télé, qui déploraient la perte des valeurs, la fin du monde, qui disaient "y a plus de jeunesse, tout est foutu, c'était mieux avant." Je ne demande qu'à être convaincu, j'ai essayé de lire sur Kindle et sur Ipad, je n'ai pas réussi à lire plus de trente pages d'affilée. François Bon Ce qui est évident, c'est que ce qu'on trouve par le roman, par l'imaginaire, la façon dont on accède à soi-même par le livre, est actuellement en transition. Comment retrouver sur le Web l'ancienne ergonomie de la page, avec des outils qui sont a priori frustes, et qui dépendent de sociétés, Apple, Google, qui ne sont pas des tendres? F.
Agence régionale du livre Les Métamorphoses numériques du Livre II 28 et 29 novembre 2011 - Cité du Livre, Aix-en-Provence 2e édition du colloque organisé par l'Agence régionale du Livre Paca, sous la direction d'Alain Giffard. Si, de tous les médias, le livre imprimé est celui qui semble offrir le plus de résistances à l'extension du numérique, il serait inconcevable de ne pas interroger les tendances qui remettent en cause, sinon son existence ou sa survie, du moins l'éminence de son rôle dans la vie culturelle. Certaines de ces tendances se sont développées de manière autonome et sont parfois antérieures à l'apparition du numérique : la baisse quantitative de la lecture du texte imprimé est attestée depuis le début des années 90, et la situation est comparable pour la baisse des performances de lecture, constatée régulièrement par les enquêtes nationales ou internationales. Proposer un éclairage sur ces différentes mutations est le premier objectif du Colloque. Avec le soutien de Action cullturelle Sofia.
pour une définition du livre numérique Un livre, c’est de l’inachevé fermé. Antoine Emaz, Cuisine.Merci J-Y.F. ! centre de gravité Non, pas besoin de définir le livre numérique, on laisse ça aux calculateurs de TVA, de prix unique, de prix par rapport à la version imprimée, de marchands de toute sorte. Axiome de départ : on n’a pas besoin de définition du livre numérique pour le lire. La question c’est celle du changement de centre de gravité. Ont suivi les savoirs techniques, y compris de la technique du texte, les réserves d’outils, y compris les dictionnaires (et bassins de dictionnaires), l’encyclopédie elle-même (et la révolution d’une encyclopédie mobile, participative, en mouvement permanent qu’est Wikipedia, en dédoublement quasi instantané et de notre navigateur et du livre qu’on est en train de lire), enfin la bibliothèque en voie de généralisation, pour compléter cette migration. Autant dire que dans tout cela, la notion réservée au livre numérique est bien congrue. nous sommes déjà sortis du livre le web suffit