Pile électrique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir pile. Vocabulaire : pile, batterie, accumulateur[modifier | modifier le code] À l'origine, le terme pile désignait un dispositif inventé par le savant italien Alessandro Volta, composé d'un empilement de rondelles de deux métaux différents, séparés par des feutres imprégnés d'un électrolyte. Principe de fonctionnement[modifier | modifier le code] Symbole électronique d'une pile qui se réfère à la structure de la pile voltaïque. Schéma d'une pile. Le boîtier d'une pile abrite une réaction chimique entre deux substances dont l’une peut céder facilement des électrons (matériau réducteur), et l’autre qui les absorbe (matériau oxydant). Chaque élément du couple oxydant/réducteur est relié à une électrode. Ce système est utilisé pour les piles électriques et les batteries d'accumulateurs, avec divers couples électrochimiques. Histoire[modifier | modifier le code] Schéma de fonctionnement de la pile Volta Piles boutons.
Pile à combustible Historique[modifier | modifier le code] L'effet pile à combustible est découvert par l'Allemand Christian Schönbein en 1839. Le premier modèle de laboratoire de pile à combustible est réalisé par William R. La longue période (plus d'un siècle) qui s'est écoulée entre la réalisation du premier modèle de pile à combustible et les premières utilisations s'explique par le très fort développement qu'ont connu les autres types de générateurs d'énergie électrique et par le fait que le coût des matériaux utilisés dans la pile à combustible reste encore actuellement élevé[3]. Généralités[modifier | modifier le code] Une pile à combustible est un générateur électrique dans lequel la fabrication de l'électricité se fait grâce à l'oxydation, sur une électrode, d'un combustible réducteur (par exemple le dihydrogène), couplée à la réduction sur l'autre électrode d'un oxydant, tel que le dioxygène de l'air. Évolutions techniques[modifier | modifier le code] Le principe est similaire.
Évapotranspiration Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Représentation schématique du bilan évapotranspiration/alimentation de la nappe/ruissellement (en anglais) L'évapotranspiration (ET) est la quantité d'eau transférée vers l'atmosphère, par l'évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes. L'évaporation se définit par les transferts vers l'atmosphère de l'eau du sol, de l'eau interceptée par la canopée et des étendues d'eau. Le concept d'évapotranspiration et ses mesures sont apparus dans les années 1950. Processus de l'évapotranspiration[modifier | modifier le code] Évaporation[modifier | modifier le code] L'évaporation de l'eau est le passage progressif de l'état liquide à l'état gazeux. Transpiration végétale[modifier | modifier le code] Échanges au niveau d'une feuille : Du gaz carbonique (CO2) est absorbé. Un stomate ouvert sur une feuille de plant de tomate (image colorée de microscope électronique) Facteurs d'influence[modifier | modifier le code] Le cycle de l'eau
Atmosphère terrestre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il n'y a pas de frontière définie entre l'atmosphère et l'espace. Elle devient de plus en plus ténue et s'évanouit peu à peu dans l'espace. Description[modifier | modifier le code] La limite entre l'atmosphère terrestre et l'atmosphère solaire n'est pas définie précisément : la limite externe de l'atmosphère correspond à la distance où les molécules de gaz atmosphérique ne subissent presque plus l'attraction terrestre et les interactions de son champ magnétique. La plus grande partie de la masse atmosphérique est proche de la surface : l'air se raréfie en altitude et la pression diminue ; celle-ci peut être mesurée au moyen d'un altimètre ou d'un baromètre. L'atmosphère est responsable d'un effet de serre qui réchauffe la surface de la Terre. Composition chimique détaillée[modifier | modifier le code] Évolution des teneurs connues de CO2 de l'atmosphère terrestre. Elle a beaucoup varié selon les époques. Quantité moyenne de vapeur d'eau
Arbre phylogénétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Arbre phylogénétique, basé sur le génome d'après Ciccarelli et al. (2006)[1] Les arbres phylogénétiques ne considèrent pas les transferts horizontaux, et un nouveau modèle se développe en phylogénie, celui de graphe ou réseau phylogénétique qui permet de les prendre en compte, ainsi que les recombinaisons. Historique[modifier | modifier le code] Darwin est le premier à avoir illustré et popularisé le concept d'un arbre de la vie, dans son ouvrage De l'origine des espèces, publié le . Plus d'un siècle plus tard, les biologistes de l'évolution utilisent encore des diagrammes en forme d'arbre pour décrire l'évolution des espèces. L'arbre phylogénétique de Darwin[modifier | modifier le code] La première esquisse de Darwin d'un arbre phylogénétique tirée de son First Notebook on Transmutation of Species (1837). L'arbre de la vie tel qu'il apparaît dans On the Origin of Species by Natural Sélection, 1859. Méthodes[modifier | modifier le code]
Phylogénie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On représente couramment une phylogénie par un arbre phylogénétique. Le nombre de nœuds entre les branches, qui représente autant d'ancêtres communs, indique le degré de parenté entre les taxons. Dans un arbre (dendrogramme) élaboré par phénétique (phenogramme), la longueur des branches représente la distance génétique entre taxons ; dans un arbre élaboré par cladistique (cladogramme), on place sur les branches les événements évolutifs (états dérivés de caractères homologues) ayant eu lieu dans chaque lignée. Présentation[modifier | modifier le code] Cladistique[modifier | modifier le code] Ainsi l'aile de la chauve-souris et de l'oiseau sont-ils homologues en tant que membres antérieurs, et non en tant qu'ailes. Les homologies sont en fait vues comme des innovations évolutives partagées (synapomorphies) : si un même caractère homologue est partagé par deux taxons c'est que les deux taxons l'ont hérité de leur ancêtre commun.
Cuticule Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chez certains champignons comme Russula mustelina, la cuticule se détache facilement de la chair du chapeau. La cuticule (du latin cuticula « petite peau ») est la couche externe qui recouvre et protège les organes aériens des végétaux et les organes de certains animaux. Les divers types de cuticules ne sont pas homologues et diffèrent par leur origine, leur structure, leur fonction et leur composition chimique. Chez les végétaux[modifier | modifier le code] Plantes[modifier | modifier le code] La cuticule est une couche protectrice qui recouvre les organes aériens des végétaux. Certaines racines présentent aussi un épiderme recouvert d'une mince cuticule[5]. Bryophytes[modifier | modifier le code] Les sporophytes des bryophytes montrent une cuticule avec des stomates permettant les échanges gazeux, mais l'évolution et la biochimie de la cuticule des bryophytes, particulièrement difficile à prélever, sont peu connues[6]. (en) R.
Diploïde Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une cellule compte alors deux versions pour chacun de ses gènes (exception faite des parties spécifiques aux chromosomes sexuels), les deux chromosomes d'une même paire possédant les mêmes gènes. Ces deux versions sont d'origine maternelle pour l'une et paternelle pour l'autre, et ont été rassemblées lors de la fécondation (rencontre de deux cellules haploïdes). Un organisme ou une partie d'organisme est dit diploïde lorsque ses cellules sont elles-mêmes diploïdes. Schéma simplifié du cycle diplophasique Ces définitions ne concernent que les organismes eucaryotes (protistes, animaux, végétaux, champignons), qui possèdent de vrais chromosomes. Un caryotype humain montre la diploïdie : les chromosomes sont classés par paires Chez les humains, et la plupart des animaux, la phase diploïde (2n) est très dominante. Chez les mousses, chez certaines algues, le schéma est inversé : la phase diploïde (2n) n'accompagne que très brièvement la fécondation.
Rayonnement solaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rayonnement solaire à travers les lattes d'une palissade. Le rayonnement solaire est l'ensemble des ondes électromagnétiques émises par le Soleil. Il est composé de toute la gamme des rayonnements, de l'ultraviolet lointain comme les rayons gamma aux ondes radio en passant par la lumière visible[1]. Composition[modifier | modifier le code] L’émission d'ondes électromagnétiques par le Soleil est convenablement modélisée par un corps noir à 5 800 kelvins, et peut donc être décrit par la loi de Planck. Arrivé au niveau de la mer, c'est-à-dire ayant traversé toute l'atmosphère terrestre, une partie du rayonnement solaire a été absorbée. Nature[modifier | modifier le code] L'intensité du rayonnement n'est pas constante et augmente lors des éruptions solaires pendant les maxima du cycle solaire. L'émission du Soleil calme (voir constante solaire),La composante lentement variable,Les sursauts solaires. Elle est majeure pour la vie sur terre.
Haploïde Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un organisme ou une partie d'organisme sont dits haploïdes lorsque ses cellules sont elles-mêmes haploïdes. Ces définitions ne concernent que les organismes eucaryotes (Protistes, Animaux, Végétaux, Champignons), qui possèdent de vrais chromosomes. Elle exclut donc par exemple les bactéries qui n'ont pas de noyau et possèdent des chromosomes d'un type particulier. Les mousses au stade végétatif sont haploïdes. Chez les humains, et la plupart des animaux, la phase haploïde (n) est très réduite. Un organisme est haploïde lorsque dans son cycle de développement, la méiose suit directement la fécondation. En savoir plus[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] ↑ Androgenesis and Haploid plants, 1998 eds Y Chupeau, M Caboche et Y Henry, INRA editions/Springer Portail de la biologie cellulaire et moléculaire
Effet de serre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression effet de serre résulte d'une analogie entre l'atmosphère et les parois d'une serre. Son usage s'est étendu dans le cadre de la vulgarisation du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre qui bloquent et réfléchissent une partie du rayonnement thermique [1]. Les températures terrestres résultent d'interactions complexes entre les apports solaires perturbés par les cycles de l'orbite terrestre, de l'effet albédo de l'atmosphère, des courants de convection dans l'atmosphère et les océans, du cycle de l'eau et le forçage radiatif de l'atmosphère notamment. Historique[modifier | modifier le code] Dans les années 1780, Horace-Bénédict de Saussure mesure les effets thermiques du rayonnement solaire à l'aide de boîtes transparentes qu'il dispose dans la vallée et au sommet d'une montagne[2] . Fonctionnement d'une serre[modifier | modifier le code] Mécanisme sur Terre[modifier | modifier le code] Gouvernement de la France