VIDEO - "Comment apprend l'élève ?" Conférence de Daniel FAVRE - Formation des personnels de l'académie de Dijon - DAFOP mercredi 24 septembre 2014 Conférence de Daniel FAVRE faite lors du séminaire Réussite Educative, le vendredi 18 avril 2014 à l’amphithéâtre Bouchard de Canopé Dijon Daniel FAVRE est Docteur en neurosciences et Professeur en sciences de l’éducation à l’université de Montpellier 2. Depuis 1994, il mène des recherches sur les liens existants entre la violence scolaire et l’échec scolaire. Comment apprend l'élève ? Conférence de Daniel... par ac-dijon-formation Il a publié en 2007 « Transformer la violence de l’élève : cerveau, motivation, apprentissage » et en 2010 « Cessons de démotiver les élèves : 18 clés pour favoriser l’apprentissage »
5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.
Qu'est-ce que la neuropédagogie ? - XOS Qu’est-ce que la neuropédagogie ? 4.5/5 - 15 votes Sous l’impulsion du Ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer, la neuropédagogie est sur le point d’entrer dans le système scolaire français, conduite par l’un de nos plus brillants cerveaux : Stanislas Dehaene. La neuropédagogie est à la croisée des chemins de 3 autres disciplines. Les neurosciences De la neuropédagogie, les critiques ne retiennent que les neurosciences, soulignent leur apport limité dans les apprentissages, affirment qu’elles ne font que constater le résultat de ce qui a déjà été étudié par d’autres disciplines. Les neurosciences bénéficient d’une aura exagérée, alors que bien souvent, elles ne remplissent pas les critères ordinaires que l’on applique aux autres sciences. D’autre part, le « simple » fait de connaître les relations qu’entretiennent neurones et cellules gliales (parmi d’autres composantes) suffit à modifier ses représentations de l’apprentissage et plus largement de la cognition. La pédagogie
Entraine ton cerveau! L’effet de l’activité physique Le lien entre l’activité physique et la prévention de maladies et de troubles comme le diabète, les maladies cardiaques et l’obésité est bien connu. Par ailleurs, les plus récentes recherches mettent en lumière les effets de l’activité physique sur le développement du cerveau de l’enfant. Ces découvertes permettent d’établir d’importants liens entre l’activité physique et l’apprentissage. Dans cet article publié par la Canadian Education Association (CEA), des chercheurs affiliés au Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute, rapportent les résultats de récentes recherches qui montrent les bienfaits de l’activité physique sur le cerveau. Selon Voss et all., ces bienfaits se situeraient à trois niveaux : L’activité physique entrainerait la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (qui sont d’importants « réservoirs » de nutriments et d’oxygène) et de neurones (qui transmettent les influx nerveux) dans le cerveau. Quels types d’activité privilégier? [Consultez l’article]
Éducation, plasticité cérébrale et recyclage neuronal - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 06 janvier 2015 09:30 Dans le domaine de l’apprentissage, il est vain d’opposer l’inné et l’acquis, l’environnement et l’hérédité. Dès 1949, le psychologue canadien Donald Hebb l’énonce : Deux facteurs déterminent la croissance intellectuelle : un potentiel inné, absolument indispensable, et un environnement stimulant, tout aussi indispensable. Les neurosciences contemporaines confirment qu’il n’existe aucune contradiction à affirmer, simultanément, l’origine génétique des principaux circuits du cerveau humain, et leur capacité à se modifier sous l’effet de règles d’apprentissage, elles-mêmes gouvernées par des mécanismes cellulaires et moléculaires innés. Cependant, qu’entendons-nous exactement par plasticité cérébrale ? Ces changements ont lieu tout au long de la vie, mais avec une intensité particulière dans l’enfance. L’ouverture et la fermeture des périodes critiques sont étroitement liées à la maturation des circuits inhibiteurs qui reposent sur le neurotransmetteur GABA.
Et si les neurosciences bousculaient le management ? Dopées par les progrès foudroyants de l'imagerie cérébrale, les neurosciences ont le vent en poupe. Leurs découvertes, au-delà de la sphère clinique, concernent au final tout type de relation humaine, y compris celles dans le monde du travail. « Nous avons pu localiser et comprendre quelles zones cérébrales s'activent lorsque nous ressentons des émotions, positives et négatives. Fait remarquable, ce sont les mêmes circuits qui s'activent dans notre cerveau lorsque nous sommes en relation avec autrui, confronté à ses émotions. Nous ressentons véritablement les émotions de l'autre et même ses états... Achetez l'article Pour J'achète Vous n'êtes pas abonné ? S'abonner Déjà inscrit ou abonné ?
Les 4 piliers de l'apprentissage selon les neurosciences Comment apprend-on ? La réponse la plus pertinente provient des découvertes en neurosciences exprimées par Stanislas Dehaene, psychologue cognitiviste et neuroscientifique, via les 4 piliers de l’apprentissage qui sont : L’attentionL’engagement actifLe retour d’informationLa consolidation des acquis En résumé : Je suis attentif – Je m’exerce – Je profite de mes erreurs pour progresser – Je répète. Le tout saupoudré de bienveillance. L’attention L’attention est un équilibre délicat à obtenir. Côté élève, notons qu’un bon moyen de développer l’attention est l’entrainement à l’attention, notamment celui qui consiste à inhiber telle ou telle information au profit d’une autre. Faire des jeux des 7 erreurs : les jeux des 7 erreurs entre deux images sont un excellent entrainement à l’observation et à la sélection d’informations.S’entraîner à répondre à des questions à choix multiples sur la base de la lecture d’un texte.S’imaginer dans la peau d’un journaliste. L’engagement actif Exemple : Source
Cerveau, apprentissage et enseignement Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Première découverte : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau La première découverte concerne la relation entre apprentissage et cerveau. Nous savons aujourd’hui que cela est en bonne partie erronée. Deuxième découverte : l’architecture du cerveau influence l’apprentissage Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner