Jim Yong Kim unanimement reconduit pour 5 ans à la tête de la Banque mondiale Unique candidat à sa succession, l’Américain Jim Yong Kim a été unanimement reconduit à la tête de la Banque mondiale (BM) pour cinq ans, a fait savoir mardi 27 septembre l’institution de développement dans un communiqué. L’homme de 56 ans entamera son deuxième mandat le 1er juillet 2017. « C’est avec humilité que j’ai l’honneur de servir cette grande institution », a réagi l’intéressé, qui avait été choisi il y a quatre ans, à la surprise générale, par Barack Obama pour prétendre à cette fonction. L’arrivée en juillet 2012 de cet homme, qui avait manifesté contre les abus de la Banque mondiale lorsqu’il était étudiant, avait suscité un certain élan d’enthousiasme au sein de la BM, après le passage de Robert Zoellick, un des piliers de l’administration de George W. D’origine sud-coréenne, cet ancien médecin et président d’université a été loué pour sa mobilisation contre le virus Ebola et sur le réchauffement climatique. Aucune candidature dissidente Face à M.
Pourquoi tous les patrons du FMI sont-ils européens? - Devant les bureaux du FMI à Washington, le 15 avril 2011, lors d'une réunion des ministres de l'Economie et des gouverneurs des banques centrales du G20. REUTERS/Jonathan Ernst - Retrouvez tous nos articles de la rubrique L'explication ici Alors que le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn accusé d’agression sexuelle avec sept chefs d’inculpation, a démissionné la semaine dernière, les spéculations vont bon train quant à son successeur. publicité En fait, il s’agit plus d’un accord tacite, d’un «gentlemen's agreement» en vigueur depuis toujours, en vertu duquel le FMI devrait être géré par un Européen et la Banque mondiale par un Américain. Cet accord tacite trouve son origine peu après la conférence de Bretton Wood, en 1944, qui a instauré le FMI et la Banque mondiale. Un accord tacite En 1946, il était évident que si le directeur du FMI n’était pas américain, il serait forcément européen, mais on est en droit de s’interroger sur l’existence d’un réel accord en la matière.
La Banque mondiale au service des puissants dans un climat de chasse aux sorcières Au cours des dix-sept premières années de son existence, les projets soutenus par la Banque mondiale Banque mondialeBM La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies. En 2011, 187 pays en étaient membres. Créée en 1944 à Bretton Woods dans le cadre du nouveau système monétaire international, la Banque possède un capital apporté par les pays membres et surtout emprunte sur les marchés internationaux de capitaux. La Banque finance des projets sectoriels, publics ou privés, à destination des pays du Tiers Monde et de l’ex-bloc soviétique. Dès les débuts, les missions de la Banque visent essentiellement à augmenter sa capacité à influencer les décisions prises par les autorités d’un pays donné dans un sens favorable aux grandes puissances actionnaires et à leurs entreprises. Cliquez pour plus. . - M. M. M.
Fonds monétaire international Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution internationale regroupant 188 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté[1] ». Le FMI a ainsi pour fonction d'assurer la stabilité du système monétaire international (SMI) et la gestion des crises monétaires et financières. Pour cela, il fournit des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières mettant en péril l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers) ou les flux d'échanges de commerce international avec les autres pays. Création[modifier | modifier le code] Le siège no 2 du FMI à Washington D.C. Le FMI dans le cadre du système de Bretton Woods[modifier | modifier le code]
WASHINGTON - La Banque mondiale note les défis d'un monde émergent ayant passé la crise WASHINGTON - La crise s'efface dans le monde émergent, a estimé mardi la Banque mondiale, détaillant les défis qui se posent désormais aux pays en développement: poursuite d'une croissance stable et maîtrise de l'inflation, en particulier pour les produits de première nécessité. La croissance du monde émergent devrait passer de 7,3% en 2010 "à environ 6,3% chaque année de la période 2011-2013", estime la Banque dans ses Prévisions économiques mondiales publiées à Washington. Malgré ce ralentissement, la crise s'estompe pour les pays en développement, dont l'économie devrait rester bien plus dynamique que celle des pays développés de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), où la croissance ne devrait atteindre que 2,1% en 2011 (après 2,6% en 2010), 2,6% en 2012 et 2,5% en 2013, ajoute la Banque. Pour Andrew Burns, le principal auteur du rapport de la BM, "la crise financière est terminée dans la plupart des pays en développement".
Christine Lagarde au FMI ? Quand l’Union (européenne) fait la force Le sommet du G8 qui aura lieu jeudi et vendredi (26 et 27 mai) à Deauville pourrait être l’occasion pour Christine Lagarde, ministre de l’Économie, d'être désignée comme candidate de l’Union européenne à la succession de son compatriote Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI). Les Européens considèrent en effet que ce poste leur revient, étant donné qu’ils sont les premiers contributeurs du FMI. Une candidature qui fait consensus en Europe La porte-parole du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a ainsi jugé qu’il était "tout à fait naturel" que les États membres se mettent d’accord sur une candidature "forte et compétente", potentiellement soutenue par tous les membres du FMI. L’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni… la plupart des pays européens ont donné leur accord à la candidature de l’actuelle ministre française de l’Economie. Un consensus nécessaire pour peser dans les choix
O.M.S., Le fonctionnement Dans le personnel permanent, seules sept personnes ont des mandats « politiques » : le directeur général désigné par le conseil exécutif et élu par l'Assemblée ainsi que les six directeurs régionaux élus par les États de leur région. Élu avec un mandat de cinq ans renouvelable, le directeur général de l'O.M.S. est traditionnellement un médecin. Le docteur Hiroshi Nakajima (Japon) a été élu par la 41e Assemblée mondiale de la santé le 4 mai 1988 pour prendre ses fonctions à partir du 21 juillet 1988. Le directeur général nomme, à la suite de concours, tous les fonctionnaires qui participent au fonctionnement de l'Organisation, environ 4 500 personnes dont 1 500 cadres, parmi lesquels figurent un tiers de médecins.
DSK, le FMI et le colonialisme Des relents de colonialisme flottent entre la 19e rue et la rue H au nord-ouest de Washington, là où se trouve le siège du Fonds monétaire international. Cette odeur nauséabonde n’est pas due au scandale touchant le très influent Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, dit «DSK», (comme chacun le sait, l’ex-directeur général du FMI est accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune et modeste femme de chambre africaine dans un luxueux hôtel new-yorkais). Ce qui ne sent pas bon, c’est cette tradition coloniale bien implantée et qui biaise le choix du successeur de DSK. Cet héritage colonial – le produit archaïque d’un accord datant de l’après-guerre de 39-45 entre les pays les plus riches – veut que seul un Européen puisse diriger le FMI, alors que l’institution compte 187 Etats-membres. Cette entente, qui constitue de fait une discrimination contre 93% de l’humanité, est cautionnée par les Etats-Unis, le plus gros contributeur financier du FMI. publicité Un système obsolète et inacceptable