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Socialisme utopique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « socialisme utopique » désigne l'ensemble des doctrines des premiers socialistes européens du début du XIXe siècle (qui ont précédé Marx et Engels) tels Robert Owen en Grande-Bretagne, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet et Philippe Buchez en France. Ce courant est influencé par l'humanisme et souvent le christianisme social. Il s'inscrit à l'origine dans une perspective de progrès et de foi dans l'homme et la technique. Il connaît son apogée avant 1870, avant d'être éclipsé, au sein du mouvement socialiste, par le succès du marxisme. La notion de socialisme utopique a été conçue par Friedrich Engels et reprise par les marxistes (qui l'opposent à la notion de socialisme scientifique) ; le qualificatif d'utopique, accolé au socialisme, est donc né d'une intention polémique avant d'être ensuite consacré par l'usage. Origine de l'expression[modifier | modifier le code] Historique synthétique[modifier | modifier le code]
Propagande Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La propagande est un ensemble d'actions psychologiques exercées sur les pensées et les actes d'une population, afin de l'influencer, l'endoctriner ou l'embrigader[1],[2]. Elle se distingue de la publicité par son objet, car elle n'est pas censée faire la promotion de produits de type commercial. La propagande n'est étudiée de façon scientifique qu'à partir du XXe siècle[3] avec la recherche en psychologie associée aux moyens de communication modernes, les médias de masse. La publicité partage des techniques et moyens mis en œuvre par la propagande diffuse pour produire un acte d'achat et présenter de manière positive des comportements (société de consommation)[7],[8]. Histoire du terme propagande[modifier | modifier le code] Lors du discours du palais des sports de Berlin du 18 février 1943, Goebbels exhorte le peuple à suivre la voie de la guerre totale. Typologie des propagandes[modifier | modifier le code] Propagande sociologique
Vers une société sans État Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vers une société sans État (ISBN 0812690699) est un essai écrit par l'économiste libertarien David Friedman, traduit en Français par Françoise Liégeois et publié en France en 1992. C'est un des livres les plus influents dans la littérature anarcho-capitaliste. Thèse principale[modifier | modifier le code] Le livre cherche à démontrer non seulement la faisabilité pratique, mais aussi la désirabilité d'une société fonctionnant sans le moindre État, défini comme une agence de type gouvernementale bénéficiant d'un monopole de la violence légale et parfois de divers autres droits exclusifs. Dans la seconde partie, l'auteur fournit les concepts de base de l'économie au lecteur, comme la propriété privée, les diverses théories de la valeur utilisées au cours de l'Histoire, ainsi que les mécanismes de la praxéologie. Approche utilitariste de l'anarchie[modifier | modifier le code]
George Orwell Œuvres principales Eric Arthur Blair, plus connu sous son nom de plume George Orwell ([dʒɔː(ɹ)dʒ ˈɔːwel])[a], né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le 21 janvier 1950 à Londres, est un écrivain, essayiste et journaliste britannique. Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l'expérience personnelle de l'auteur : contre l'impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme[1],[2], après avoir observé et partagé les conditions d'existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et stalinien, après sa participation à la guerre d'Espagne. Biographie Une éducation anglaise Au service de l'Empire Orwell qualifie plus tard son temps de service comme ayant consisté en « cinq années d'ennui au son des clairons[15] ». Orwell en Espagne Ci-gît Œuvre
Robert Owen Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Owen. Robert Owen Robert Owen, né le à Newtown (comté de Montgomeryshire) et mort le dans la même ville, était un socialiste réformateur gallois. Biographie[modifier | modifier le code] L'industriel[modifier | modifier le code] Owen naquit à Newtown, dans le Montgomeryshire, au Pays de Galles, où son père était forgeron. En 1794 ou 1795, il devint le directeur et l'un des associés de la Chorlton Twist Company à Manchester. Débuts d'œuvre sociale[modifier | modifier le code] Principes[modifier | modifier le code] Les années suivantes, les travaux d'Owen à New Lanark connurent une portée nationale et même européenne. Owen fut en revanche très déçu par le Factory Act (1819), issu d'un projet de législation industrielle dont il fut l'un des artisans. Les travaux d'Owen étaient bien perçus comme ceux d'un philanthrope, avec cette différence due à sa modernité, son originalité et son désintéressement.
1984 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il décrit une Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950 et où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme[réf. nécessaire]. La liberté d'expression n’existe plus. Le monde en 1984 selon George Orwell[2]. Big Brother Winston Smith, 39 ans, habitant de Londres en Océania, est un employé du Parti Extérieur, c'est-à-dire un membre de la « caste » intermédiaire du régime océanien, l'Angsoc (mot novlangue pour « Socialisme Anglais »). Toutefois, contrairement à la majeure partie de la population, Winston ne réussit pas à pratiquer cette amnésie sélective et ne peut donc adhérer aux mensonges du parti. Winston Smith servira également de prétexte dans la suite du roman pour exposer la société totalitaire qui l'entoure, les hommes qui y collaborent et ses ressorts les plus impitoyables.
Socialisme scientifique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définitions et historique[modifier | modifier le code] Dans le Manifeste du Parti communiste, Marx et Engels jugent sévèrement les formes de socialisme et de communisme « critico-utopiques » présente dans les œuvres d'auteurs comme Saint-Simon, Owen ou Fourier : à leurs yeux, ces idées se sont perdues dans la réalisation expérimentale de leurs utopies, en négligeant la lutte des classes[2]. L'ensemble des socialistes pré-marxistes tend par la suite à être qualifié de « socialisme utopique », par opposition au socialisme scientifique revendiqué par les marxistes[3]. Le premier auteur à utiliser l'expression « socialisme scientifique » - ainsi que celle de « socialisme utopique » - n'est cependant pas Marx, mais un adversaire politique de ce dernier, Pierre-Joseph Proudhon[4], qui forge le terme en 1840 dans Qu'est-ce que la propriété ? Marx pense son œuvre à l'aune de la science : Le Capital se veut un traité scientifique. Friedrich Engels.
Orwell à la rencontre du totalitarisme La conscience politique de George ORWELL naît avant la Deuxième Guerre Mondiale : c’est la confrontation de l’auteur avec l’extrême pauvreté qui en est la source. Sergent dans la police coloniale britannique en Birmanie pendant cinq ans, le jeune Eric BLAIR, qui n’avait que 20 ans, a été dégoûté par les méthodes des colonisateurs. Démissionnaire, il est rentrée au Royaume-Uni avec un sentiment de culpabilité pour avoir été « l’exécutant d’un système d’exploitation et d’oppression ». C’est peut-être pour cela qu’il décide à partir de l’automne 1927 d’explorer les quartiers les plus démunis de Londres, avec l’objectif d’en tirer des articles de presse pour faire connaître la terrible misère qui y règne. Pendant de longs mois il partage la vie des ouvriers et des clochards... « Dans la dèche à Paris et à Londres », qui est son premier livre [et le premier signé ORWELL], raconte ses pérégrinations parmi les déshérités. Pourtant, en Espagne, le stalinisme n’a pas convaincu.
Pierre-Joseph Proudhon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre-Joseph Proudhon Philosophe français XIXe siècle Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques, publié en 1846, une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié ; in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Proudhon est né à Besançon (dans une maison de la rue du Petit-Battant), d’un père garçon brasseur et d’une mère cuisinière. Intérêt pour la politique[modifier | modifier le code] En 1839, il écrit L'Utilité de la célébration du dimanche, un traité qui contient les germes de ses idées révolutionnaires. Proudhon et la révolution de 1848[modifier | modifier le code] Proudhon à l'assemblée nationale en 1848.