Le pétrole, enjeu géostratégique au Moyen-Orient Le Moyen-Orient est une région secouée par les conflits (israélo-arabe depuis 1947, Iran-Irak entre 1980 et 1988, guerres dites du Golfe en 1991 et 2003, Afghanistan depuis 1979…). Elle est surtout le premier réservoir mondial de pétrole. L’or noir est-il un enjeu géostratégique de cette partie du monde ? Quel lien le pétrole entretient-il avec les guerres qui affectent la région depuis plus d’un demi-siècle ? Espace plutôt désertique et difficile, le Moyen-Orient offre aux peuples qui y vivent. Ressource énergétique prépondérante sur tous les marchés économiques mondiaux, le pétrole est très demandé. Aucune puissance mondiale ne peut donc se désintéresser de la région. Le pétrole au Moyen-Orient est un enjeu géostratégique qui se décline à toutes les échelles : régionale comme mondiale.
Révolte arabe de 1936-1938 Alors que l’organisation sioniste se renforce et que l’immigration juive s’accélère en Palestine mandataire, les tensions entre les communautés juives et arabes se font de plus en plus ressentir tout au long de l’entre-deux-guerres. La Révolte arabe de 1936-1938, destinée à former un Etat arabe indépendant, marque la radicalisation de la lutte arabe palestinienne. La montée des tensions entre Sionistes, Arabes et Britanniques La Palestine est depuis 1922 sous mandat britannique. L’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933 entraine une nette accélération de l’immigration juive vers la Palestine. L’éclatement de la révolte Le 15 avril 1936, dans ce contexte troublé, deux Juifs sont tués dans la région de Naplouse par des extrémistes arabes. D’origine urbaine, la révolte s’étend aux milieux ruraux à partir du mois de mai. L’échec du plan Peel et la reprise de la contestation
Une proposition de cours Remarque : ce billet n’est pas terminé et sera complété ultérieurement Cours de présentation du Proche et du Moyen Orient : Une région à forts enjeux A) Une région d’enjeux géostratégiques et économiques B) Une grande diversité ethnique et culturelle (schémas) une mosaïque de peuples et de religions : musulmans (dont chiites), chrétiens et juifsl’Islam et ses mondes (cartes interactives) / sunnites et chiites (et en vidéo)un glossaire utile sur l’islam C) La pression démographique, les inégalités économiques (carte interactive du PIB 2015 et carte du PIB/hab. et rang mondial 2013) et la question du développement (carte interactive de l’IDH 2013) Pétrole et religion n’expliquent pas tout D) L’instabilité des frontières et la fragilité de la notion d’État-nation un exemple : la question kurde et le Kurdistan Cours Le Proche et le Moyen Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la première Guerre mondiale Une histoire politique et diplomatique complexe I. C) Aux origines du conflit israélo-arabe
Le Proche-Orient au début du XXème siècle - Histoire à la carte Cette carte fait partie d’un ensemble de 18 cartes animées portant sur Le Proche-Orient depuis le début du XXe siècle L'Orient arabe recouvre l'espace situé entre la Méditerranée et la Mésopotamie, la Péninsule arabique et la vallée du Nil. A l'exception de certaines populations, comme les Kurdes au Nord-est, on y parle l'Arabe. Une grande pluralité religieuse caractérise la région. La majorité de la population est de confession musulmane sunnite, mais on compte également des communautés schismatiques de l'Islam, dont les plus importantes sont les Chiites, principalement, en Irak et au Liban, les Wahhabites dans la péninsule arabique ainsi que les Alaouites et les Druses dans les régions montagneuses du littoral. Une grande part de cet Orient arabe est soumise au pouvoir du Sultan d'Istanbul, le protecteur du pèlerinage à La Mecque ; la ligne de chemin de fer reliant Istanbul à Médine lui permet d'exercer son contrôle jusqu'au Hedjaz.
Premier conflit israélo-arabe de 1948 Le 29 novembre 1947, l’ONU adopte un plan de partage de la Palestine, qui est combattu par les Arabes et par les Juifs. Avant même le départ des Britanniques et la fin du mandat, des combats sont engagés entre les deux parties : les Palestiniens veulent empêcher le partage de la Palestine et la mise en place du plan de l’ONU et les Juifs veulent sécuriser la zone qui leur est attribuée par le plan de partage, ce qui passe par l’expulsion des populations arabes. Les Palestiniens sont encadrés par des partisans du grand mufti de Jérusalem, Hajj Amine al-Husseini et sont aidés par l’Armée de libération arabe, composée de combattants arabes. Quant aux Juifs, mieux préparés sur le plan de l’organisation militaire par leur participation à la Seconde Guerre mondiale au côté des armées britanniques, ils agissent au sein du Stern, de l’Irgoun et de la Haganah. Dans le domaine de l’armement, ils reçoivent en avril 1948 des armes tchécoslovaques. Bibliographie
Chiites-Sunnites: la carte pour comprendre les jeux d'alliance au Moyen-Orient après les exécutions en Arabie saoudite INTERNATIONAL - La France a appelé dimanche 03 janvier les responsables du Moyen-Orient à "tout faire pour éviter l'exacerbation des tensions sectaires et religieuses" dans la région, après l'exécution en Arabie Saoudite d'un dignitaire chiite. Des affrontements opposaient pourtant la police à des manifestants chiites à Bahreïn dimanche, alors que la mise à mort du cheikh Nimr, virulent critique de la dynastie sunnite des Al-Saoud qui règne sur l'Arabie saoudite, a suscité des violences en Iran, notamment autour de l'ambassade saoudienne à Téhéran. Une ligne de fracture L'Arabie Saoudite est un pays sunnite alors que l'Iran obéit aux rites du chiisme, une autre branche de l'islam. D'un côté, des sunnites opposés aux régimes chiites de Syrie et d'Irak et soutenus par plusieurs pays du Golfe dont l'Arabie saoudite. De l'autre, des chiites irakiens minoritaires mais puissants, soutenus par l'Iran et -dans une moindre mesure- par les États-Unis. L'enjeu pour ces deux blocs?
Aux origines de la crise du Qatar : entre rivalité pour l’hégémonie régionale et enjeux de politique intérieure Chronique d’une rupture annoncée : retour sur le déroulement de la crise Le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte annoncèrent la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, et déclarèrent un blocus terrestre, aérien et maritime à l’encontre de celui-ci, lui reprochant de soutenir des mouvements terroristes et de maintenir des relations étroites avec l’Iran, bête noire des régimes du Golfe. La crise fait suite à la publication par le site de la Qatar News Agency le 23 mai 2017, de propos conciliants envers l’Iran, le Hamas et Hezbollah, attribués à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani. L’émir du Qatar continue à ce jour à maintenir le bras de fer diplomatique en refusant toute conciliation et en développant ses relations avec d’autres alliés régionaux, notamment l’Iran et la Turquie. Une rivalité ancienne pour l’hégémonie régionale L’Iran et les Frères musulmans : l’argumentaire contestable de l’Arabie saoudite Conclusion
ARTE+7 | La fin des Ottomans (2/2) Six siècles durant, l’immense Empire ottoman a imposé sa puissance sur trois continents et sept mers. Terre des Lieux saints des trois monothéismes, mosaïque de langues, de cultures et de religions sans équivalent dans l’histoire, cette puissance exceptionnelle s'est pourtant effondrée en moins d’un siècle, de l’indépendance de la Grèce, premier État-nation à s’émanciper de l’Empire en 1830, jusqu’à l’avènement de la République de Turquie en 1923, sous l'égide de Mustafa Kemal Atatürk. Des guerres israélo-arabes à l'éclatement de la Yougoslavie, de l'invasion de l'Irak au chaos syrien, ses ruines et ses lignes de faille, autant ethniques que religieuses, ont façonné un monde moderne dont les fractures multiples apparaissent désormais au grand jour. Passionnant et dense, ce documentaire en deux parties retrace avec fluidité la mécanique politique, économique et sociale qui a conduit l’Empire ottoman à sa fin. 2.
Sunnites-chiites : frères ennemis ? - Francetv Éducation Pour comprendre ce qui oppose aujourd'hui les musulmans chiites et les musulmans sunnites, il faut faire un peu d'histoire... Derrière un schisme religieux, certes avéré, c'est un jeux d'échec qui se joue sur la carte du Moyen Orient et à plus large échelle : du monde. L'histoire d'abord. C'est bien connu, les questions d'héritage scindent parfois certaines familles. L'islam ne déroge pas à ce constat. Tout commence en 632 par une question de succession à la mort du prophète Mahommet. Les sunnites, eux, se contentent des Imams dans les mosquées pour diriger les prières communes, et, dans certains pays de l'avis des oulémas, savants de l'Islam, pour trancher les questions religieuses. Voilà pour les idées. Au sein de tous ces conflits se jouent des jeux d'alliances qui sous une apparente complexité, révèlent une logique de blocs mus par la défense de leurs propres intérêts géostratégiques et économiques.
Accords Sykes-Picot En 1915, en même temps que des négociations sont entamées entre le chérif Hussein de La Mecque et la Grande-Bretagne, cette dernière négocie avec la France le partage des provinces arabes de l’Empire ottoman. Les négociations commencent en novembre 1915 et sont menées par François Georges-Picot, ancien consul de France à Beyrouth et délégué à l’ambassade de France à Londres, et par sir Mark Sykes, parlementaire britannique et spécialiste de l’Empire ottoman. Pour la France, les négociations portent sur la Syrie naturelle, territoire s’étendant de la Cilicie au Sinaï, et du littoral méditerranéen à Mossoul. Sykes de son côté, et comme promis à Hussein de La Mecque, estime que la zone française ne peut s’étendre que sur la Syrie du nord, car les villes de Damas, Homs, Hama et Alep sont réservées à Hussein, et la Palestine à la Grande-Bretagne. Bibliographie
ARTE+7 | La fin des Ottomans (1/2) Six siècles durant, l’immense Empire ottoman a imposé sa puissance sur trois continents et sept mers. Terre des Lieux saints des trois monothéismes, mosaïque de langues, de cultures et de religions sans équivalent dans l’histoire, cette puissance exceptionnelle s'est pourtant effondrée en moins d’un siècle, de l’indépendance de la Grèce, premier État-nation à s’émanciper de l’Empire en 1830, jusqu’à l’avènement de la République de Turquie en 1923, sous l'égide de Mustafa Kemal Atatürk. Des guerres israélo-arabes à l'éclatement de la Yougoslavie, de l'invasion de l'Irak au chaos syrien, ses ruines et ses lignes de faille, autant ethniques que religieuses, ont façonné un monde moderne dont les fractures multiples apparaissent désormais au grand jour. Passionnant et dense, ce documentaire en deux parties retrace avec fluidité la mécanique politique, économique et sociale qui a conduit l’Empire ottoman à sa fin. 1.
Why is the U.S. So Committed to Saudi Arabia? Aaron Brown is a PhD candidate in history at Ohio University and a fellow with the university's Contemporary History Institute. Every year or so the oil-rich Arab kingdom of Saudi Arabia makes American headlines for generally the same reasons. American leaders have made some kind of weapons deal with the Saudi royal family, have praised the monarchy for its commitment to fighting terrorism, or have met with Saudi oil executives to assure that crude and petroleum are flowing unhindered in Asia and Europe. American presidents speak frequently of the need to stand up for democracy and religious freedom in the face of radical Islamist tyranny, so why do they insist on backing a dictatorship that will not even allow for Christian churches to be built on Saudi soil? When the U.S. entered the Second World War, it did not view Saudi Arabia as an indispensable partner. During the Cold War, the U.S. But the relationship between Washington and Riyadh survived.
La Question d’Orient Le siège de Vienne de 1683 et les accords de Karlowitz de 1699 signent la fin de l’expansion territoriale de l’Empire ottoman en Europe. Au XIXème siècle, l’apogée de l’Empire ottoman est passée et son autorité a considérablement diminué. Privilégiant le renforcement du pouvoir religieux au détriment du pouvoir politique, il n’a de pouvoir qu’en nom dans certaines provinces éloignées et ce sont les grands familles locales qui sont le véritable cœur du pouvoir. L’Empire ottoman face aux nationalismes Les premières revendications nationales qui secouent l’Empire ottoman et mettent à l’ordre du jour la « question d’Orient » se déroulent en Serbie. Les secondes revendications nationalistes apparaissent en Grèce. Les revendications nationales n’ont cependant pas uniquement lieu dans les Balkans. Les grandes puissances européennes et l’intégrité de l’Empire ottoman Suite à ce traité, l’équilibre des pouvoirs entre les différentes puissances européennes est redéfini.
Is the Muslim Brotherhood a terrorist organization? The Trump administration as well as Republican lawmakers are seeking to introduce legislation that would designate the Muslim Brotherhood a Foreign Terrorist Organization (FTO). Many are questioning this move. The fact is that the Muslim Brotherhood has not been directly involved in any violent terror attacks in recent decades. I have been studying Islam and politics over many years, and have learned that this is a highly complex phenomenon. Given its informal character and the diffuse nature of its organization, labeling the Muslim Brotherhood a foreign terrorist organization is not as simple as it seems. To understand the Muslim Brotherhood, we need to first know how it is structured, and what it represents ideologically. The different groups The Muslim Brotherhood exists both in the form of local organizations (in Egypt, Jordan and so on) and in the form of an international organization. The point is that the term “Muslim Brotherhood” represents a broader ideological trend.