background preloader

E-santé : un nouvel écosystème veut ubériser la médecine

E-santé : un nouvel écosystème veut ubériser la médecine
Une plateforme de financement participatif, des outils techniques, un accompagnement juridique : plusieurs partenaires s’associent pour lancer HealthShapr et aider médecins et patients à accélérer leurs projets de e-santé. 58% des jeunes médecins estiment que la e-santé aujourd’hui est issue des besoins des professionnels de santé et des patients mais seulement 34% d’entre eux pensent qu’elle est portée par ces mêmes personnes. C’est ce que révèle une étude réalisée du 7 au 20 janvier 2016 auprès d’un échantillon de 250 lecteurs de What’s Up Doc (un magazine pour les jeunes médecins) et dévoilée lors de la conférence de presse pour le lancement de HealthShapr le 28 janvier. Selon cette étude, seuls 28% des répondants pensent aux professionnels de santé en tant que principaux acteurs de la e-santé dans les 5 ans à venir, 70% citent plutôt les entreprises de technologies médicales. 71% des sondés jugent la médecine ubérisable. Source : HealthShapr Related:  technologie-et-sante

Données médicales : une forte réticence vis-à-vis des entreprises technologiques | L'Atelier : Accelerating Innovation Les Américains ne font pas confiance aux entreprises technologiques avec leurs données médicales, selon une récente étude. Ces dernières doivent s’associer à des professionnels de santé pour pallier ce manque de confiance. La divulgation des données médicales est un sujet sensible. Rendre de telles informations publiques, a fait débat au parlement. Sur les 4017 personnes qui ont pris part à l'étude en ligne en juillet et août derniers, seules 8% ont affirmé qu'elles partageraient les données relatives à leur santé, comme leur dossier médical ou les résultats de leurs analyses, avec une entreprise technologique. 8% des personnes accepteraient de partager les données relatives à leur santé avec des entreprises Tech. Les répondants à l’étude ont également précisé s’ils étaient disposés à dévoiler des informations sur leur tension, leur pression sanguine, leurs gènes ou leur pouls par exemple, aux plus grandes entreprises technologiques nominativement.

Le cancer se détecte grâce à un stylo | L'Atelier : Accelerating Innovation Des chercheurs de l’Université de Washington ont mis au point un microscope-stylo pour permettre aux chirurgiens de détecter les cellules cancéreuses pendant l’opération. Après la détection des cellules tumorales par analyse sanguine et via Microsoft Kinect, c’est un stylo spécial qui permettra de déceler le cancer. Des chercheurs de l’Université de Washington ont en effet mis au point un microscope de la taille et de la forme d’un stylo pour que les chirurgiens identifient les cellules cancéreuses pendant l’opération. Grâce à ce microscope relié à un écran développé par des ingénieurs en génie mécanique, les chirurgiens pourront voir à l’échelle cellulaire et savoir quand s’arrêter de couper pour retirer une tumeur sans laisser de cellules malignes ou risquer de créer des dommages. Jusque-là, le médecin était obligé de se fier aux images pré-opératoires et à ses sens.

Franck Baudino : « Il ne faut pas confondre e-santé et télémédecine » Le digital peut-il servir au développement d’un cadre médical fiable et normalisé ? Faute de moyens humains, Franck Baudino a imaginé une cabine de téléconsultation où le numérique soutient les médecins et soulage les patients. Dans tous les pays, et pas seulement ceux en voie de développement, il y a des régions où les médecins manquent. Les territoires ruraux et montagneux sont les premiers touchés lorsque les périodes touristiques touchent à leur fin, mais il y a aussi de ces territoires urbains en déshérence, comme certaines communes au nord de Paris, où les médecins s’installent moins. En 2014, L’Atelier présentait les Consult Stations, des cabines de téléconsultation à destination des déserts médicaux mises en place par la société H4D. Vous êtes avant tout médecin. Oui, j’ai exercé à l’étranger mais aussi en France. Quelles initiatives ont aujourd’hui été prises pour développer la médecine en zones rurales ? Crédit H4D Cela se passe extrêmement bien.

“Le Big Data devrait rendre possible une médecine de précision” | L'Atelier : Accelerating Innovation Les avancées dans la cartographie du génome individuel ouvre la voie à une approche de la médecine plus individualisée et ciblée à travers le diagnostic par voie métabolique. On parle beaucoup du Big Data dans la Santé, qu'en est-il vraiment? Quand on observe le secteur des TIC, on ne peut s'empêcher de remarquer un mode de communication favorisant le Buzz ou le « hype ». Derrière de tels mots-valises, il s'agit de savoir identifier plus particulièrement les enjeux. Ainsi, pour le Big Data se sont deux approches qui se font jour, d'un côté le data mining en relation avec l'analytique, et de l'autre un Big Data qui met plus l'accent sur le Big et qui est très spécifique du domaine de la santé aujourd'hui. Que signifie l'avancée de la génomique pour l'évolution des traitements? La France est-elle prête à s'adapter à cette mutation du rapport au patient? La France a de grandes ambitions mais paradoxalement investit moins que les autres pays.

Quand la santé de précision influe sur les modes de soin | L'Atelier : Accelerating Innovation La santé de précision va changer les techniques médicales et l'assurance: les patients pourraient payer de plus en plus selon leur comportement. Vous souvenez-vous du passage du marketing de masse, où le même message publicitaire était adressé à une large audience, à un marketing beaucoup plus finement segmenté grâce aux avancées technologiques, permettant d'adresser des messages bien plus personnalisés ? Après être entré dans l’ère de la publicité personnalisée, bienvenue dans l'ère de la santé de précision ! C'est une nouvelle approche de la santé qui se veut pro-active, prédictive, personnalisée et précise. Les objets connectés ont ouvert la voie en habituant leurs détenteurs à disposer de données les concernant - pas toujours très précises au demeurant mais les technologies évoluent et le niveau de précision s'améliore. Des nouveaux modèles de traitement des patients A la remise en question des schémas d'assurance traditionnels Toucher toutes les populations

Neurosciences : comment notre cerveau réagit-il aux flux numériques ? E-mails, réseaux sociaux, messageries instantanées, signaux sonores ou visuels... A chaque instant, le cerveau sélectionne les informations qui lui paraissent les plus importantes à traiter grâce à l'« attention ». Mais dans notre monde hyperconnecté, il se confronte à une multiplicité croissante de données, de notifications et de sollicitations numériques. Au point de le rendre inapte à faire le tri face à une telle infobésité ? « Le temps s’est accéléré. » Qui n’a pas entendu, voire prononcé cette phrase, que ce soit au travail, en famille, ou entre amis ? Jean-Philippe Lachaux : Avec l’utilisation accrue d’Internet, la vitesse de transition d’un contexte à un autre s’est aujourd’hui grandement accélérée. Le système attentionnel de notre cerveau se charge habituellement de sélectionner naturellement l’information la plus pertinente, de faire le tri. Comment éviter cette potentielle surcharge ? En matière de choix, le principal problème a trait aux critères de sélection.

Le mini-robot qui assiste les chirurgiens depuis l’intérieur du corps | L'Atelier : Accelerating Innovation L’entreprise californienne Virtual Incision vient d’annoncer avoir utilisé avec succès pour la première fois un robot miniature assistant chirurgien. Un progrès pour la médecine et la robotique. Les robots se multiplient dans le domaine de la santé. Les drones, par exemple, servent désormais à acheminer du matériel ou des produits médicaux comme des poches de sang ou un défibrillateur. Des bras robotisés sont également utilisés comme substituts de personnels hospitaliers. Une pieuvre a ainsi inspiré les chercheurs italiens à l’origine de ce robot capable de participer à des chirurgies mini-invasives et de manipuler des organes sans les endommager. Créer un mini robot assistant chirurgical était l’ambition - désormais réalisée - de Virtual Incision. La technologie a été conçue pour s’adapter aux techniques, salles opératoires et équipements existants tout en étant significativement moins onéreuse que les robots concurrents.

Les tatouages, ces capteurs à fleur de peau A l’ère du Big Data où tout est mesurable et quantifiable, de nombreux utilisateurs se plaignent du nombre de gadgets qu’impliquent ce suivi. Mais désormais, des tatouages vont directement permettre de récupérer toutes les données personnelles sans interface inutile. On connaissait déjà les tatouages temporaires qui servaient de capteurs médicaux ou encore ceux pour déverrouiller son téléphone mais voilà maintenant qu’arrive le tatouage électronique qui collecte, compile et reçoit des données dans divers domaines. Pour éviter les coûts superflus des gadgets intermédiaires, le collectif Chaotic Moon a developpé une technologie discrète et indolore que l’utilisateur en vient à oublier. Le tatouage fonctionne grâce à des capteurs sensoriels qui analysent par exemple la température ou le rythme cardiaque de celui qui le porte. (Source de l'image: Chaotic Moon)

Vers un design de la vie synthétique Par Thierry Marcou le 15/04/14 | 3 commentaires | 1,665 lectures | Impression Dans le cadre de l’expédition Bodyware de la Fing, un groupe de travail sur l’impact du corps dans le numérique, une journée de réflexion et d’ateliers sur la biologie synthétique était organisée le 14 mars en collaboration avec le Centre de recherches interdisciplinaires (CRI). La matinée a vu se succéder une série de trois interventions, celles d’Aleksandra Nivina (linked-in), biologiste passée par le CRI et actuellement en PhD à l’Institut Pasteur, James King, bio-designer britannique (@jamesking), et Rémi Sussan, journaliste à InternetActu.net. Une nouvelle forme de Design ? Il n’y a pas une seule définition de la biologie synthétique. Aleksandra Nivina en a donc choisi plusieurs qu’elle a collées dans un générateur de nuage de mots, comme le montre sa présentation. Au premier plan apparait biological, c’est normal ! Mais on peut aussi définir la biologie synthétique par ses applications. Thierry Marcou

Le corps humain sera le canal d'interaction du futur | L'Atelier : Accelerating Innovation Le corps humain utilisé comme transmetteur de données entre deux appareils n’est plus de la science-fiction. La technologie du « human cable » est prête et impacterait notamment le retail et la médecine. On savait déjà que le corps humain pouvait générer de l’électricité, il est également capable de transmettre des données pour créer de l'interaction entre deux terminaux. Concrètement, le corps humain possède la capacité de stocker une charge électrique : c’est le « phénomène capacitif ». Pour pousser le domaine encore plus loin, les chercheurs de l’université suédoise ont mis au point un nouveau procédé moins contraignant. Quelles sont les applications possibles ? Retrouvez ici la thèse complète de l’Université de Linköping sur la communication couplée du corps. Photo : Thor Balkhed / Université de Linköping Comment exploiter l'ADN pour stocker des données ?

Related: