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Le "Quantified Self" : doit-on compter sur soi ?

Le "Quantified Self" : doit-on compter sur soi ?
Propos recueillis par Stéphane Gigandet. Interview publiée le 31/05/11 à 16h25. Emmanuel Gadenne. Consultant Internet. Manager chez Sopra Consulting. Emmanuel Gadenne est consultant Internet et intervient comme Manager au sein du cabinet Sopra Consulting. Emmanuel est l'une des premières personnes en France à explorer et pratiquer le Quantified Self, un thème qui intéresse de plus en plus de particuliers enthousiastes comme les startups et les géants du Web. Emmanuel nous propose une visite guidée pour comprendre les usages et les enjeux de cette auto-numérisation de l'individu, et si comme moi cette visite vous intrigue, vous pourrez continuer l'exploration à la première rencontre du groupe QuantifiedSelf Paris le vendredi 10 juin 2011. Comment as-tu découvert le Quantified Self et pourquoi t'y intéresses tu ? J'ai commencé le QuantifiedSelf en 2003, pour retrouver mon équilibre et améliorer mon hygiène de vie. Qu'est ce que le "Quantified Self" ? Affichez vos objectifs. Code HTML :

Où va la “quantification de soi” Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self (QS) (que l’on pourrait traduire littéralement par « la quantification de soi » pour parler « de la capture, de l’analyse et du partage de ses données personnelles », comme l’explique Emmanuel Gadenne). Nous avons parcouru les différents comptes rendus de cette conférence, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !) pour tenter de vous en rendre compte. Quantification ou amélioration ? En observant certains ateliers, on pouvait se demander quel est l’objectif de « cette mesure de soi ».Matthew Trentacoste, est étudiant à l’université de la Colombie-Britannique et dirigeait une séance de discussion sur le « suivi de l’attention » aux rencontres du Quantified Self, rapporte Ethan Zuckerman. L’internet n’est pas une pièce calme, explique Matthew Trentacoste. What is Asthmapolis ? Et les données ?

Nos vies gérées par les données De plus en plus de gens "mesurent leurs vies" et accumulent des données sur leur activités quotidiennes pour la mesurer et donc mieux la maîtriser. Cette vie gouvernée par les données n'est pourtant pas sans poser problème. Nous prenons des décisions avec des informations partielles. Souvent, nous ne savons pas répondre aux questions les plus simples : où étais-je la semaine dernière ? Depuis combien de temps ai-je cette douleur au genou ? Pour répondre à cela, certains documentent leurs existences pour obtenir des informations précises et concrètes sur leur quotidien, comme c’est le cas de Robin Barooah, un concepteur de logiciel de 38 ans, qui vit à Oakland, Californie. Si vous voulez remplacer les aléas de l’intuition par quelque chose de plus fiable, vous devez d’abord recueillir des données. Ben Lipkowitz documente également sa vie via son agenda électronique. Les journées de Ben Lipkowitz Je me mesure, donc je suis “Ces gens semblent avoir un comportement anormal.

Vers la science personnelle Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !). Nous n’y étions pas (hélas), mais nous avons parcouru les différents comptes rendus accessibles en ligne (notamment ceux d’Ethan Zuckerman) pour tenter de vous en rendre compte. Le Quantified Self (qu’on pourrait traduire par « l’auto quantification ») est à la fois un groupement et un mouvement qui rassemblent des développeurs et des utilisateurs souhaitant utiliser les données collectées (poids, lecture, émotion, déplacements, actions… ) via des outils de suivis personnels pour comprendre et optimiser leurs comportements. Depuis 2 ans, le mouvement s’est structuré autour de rencontres régulières qui se déroulent dans le monde entier, où utilisateurs et développeurs viennent présenter leurs projets. Pourquoi la science personnelle est-elle importante ?

Finalement, documentez-moi ! On a tous envie d’en savoir plus sur nous-mêmes. De comprendre ce qui nous arrive, les changements qui nous transforment, et pas seulement de s’arrêter à la perception que nous avons de ces changements. De dépasser la subjectivité avec laquelle on se décrit ou on nous décrit et qui fait de nous aujourd’hui “le premier terrain documentaire” qu’évoque le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. “Nous avons tous tendance à voir nos comportements dans une sorte de halo”, explique Jayne Gackenback, professeur de psychologie au Grant MacEwan College. Quand mes données disent qui je suis Avoir des outils qui scannent des “critères objectifs” est pourtant désormais à portée de main. Notre personnalité peut-elle se diluer dans les données ? Tous ces outils permettent de dessiner les tendances de nos activités dans le temps. Avec les blogs, Facebook, Twitter ou FriendFeed, le web 2.0 a commencé de redéfinir les limites du dévoilement personnel. Neutres les données ? Mais après.. ?

Le Figaro - Santé : «Aller mieux» grâce à la psychologie positive Petit exercice: dressez la liste de trente activités qui vous comblent, vous font du bien, réjouissent votre esprit… Oui, trente. Pas une de moins. Difficile, n'est-ce pas? De «se faire masser» à «me plonger dans un sudoku», en passant par «lire de la poésie médiévale», il faudra faire preuve d'imagination pour en citer autant. Pire: s'engager, en puisant dans cette liste, à accomplir quotidiennement au minimum quatre de ces plaisirs personnels, que l'on décrira concrètement, notamment en se demandant «quand?» Telle est l'ordonnance très sérieuse que prescrit Évelyne Bissone Jeufroy, coach, à ses clients, personnes en période de transition professionnelle ou amoureuse, malades se relevant de lourds traitements, mères de famille débordées ou cadres stressés ne trouvant plus guère de sens à leur hyper­activité. Obstacles à la dégustation Pensées déterminantes » Assurance-santé : Optez pour une solution sur mesure et au meilleur prix avec cplussur.com

Connais-toi toi même (petite philosophie du #QuantifiedSelf ) Cela fait un bon moment que je voulais vous parler du livre de mon vieil ami, Emmanuel Gadenne : Le Guide pratique du Quantified Self, Mieux gérer sa vie, sa santé, sa productivité, publié par l'excellent FYP éditions (éditeur de référence des think tank et des explorateurs du numérique...). Outre qu'il vient d'un formidable village lorrain, Emmanuel Gadenne, consultant dans une grande société de conseil et de service technologique, est un explorateur méthodique et obstiné de la révolution numérique en cours. Avec les Explorateurs du web (où l'on retrouve plein d'autres amis), il a travaillé avec rigueur des questions essentielles comme le microblogging, les monnaies libres, la géolocalisation ou le twinome... Passionné par le Quantified Self, il a créé la branche parisienne de ce mouvement mondial avec, entre autres, Christophe Ducamp ou Olivier Desbiey... Au commencement : de nouvelles pratiques de soi Au départ, il y a des pratiques, pour tout dire assez hétérogènes.

Les neuro-sciences pour prédire le succès d'une chanson ? L'art est une science. En tout cas, le travail de l'industrie culturelle pourrait ressembler de plus en plus à un travail scientifique plus qu'artistique. L'AFP rapporte ce lundi que des chercheurs américains ont présenté dans le Journal of Consumer Psychology une étude qui démontrerait qu'il est possible de prédire le succès d'un tube en analysant les réactions cérébrales des adolescents. "Il est possible jusqu'à un certain point d'utiliser les techniques d'imagerie du cerveau dans un groupe d'individus pour prédire la popularité (d'une chanson)", explique Gregory Berns, neuro-économiste et directeur du centre de neuropolitique de l'Université Emory à Atlanta. En 2005, un logiciel de prédiction de succès baptisés Hit Song Science avait débarqué sur le marché français. Plus récemment, en 2010, Yahoo avait montré qu'il était possible de prédire le succès d'une œuvre culturelle en voie de commercialisation grâce au volume de requêtes saisies par les internautes avant sa sortie.

Quantified Self (3/3) : Les tabous de la mesure Par Hubert Guillaud le 15/12/11 | 6 commentaires | 2,785 lectures | Impression L’une des limites du Quantified Self demeure trop souvent, de rester focaliser sur la santé et le sport, notamment parce que les deux secteurs permettent d’enregistrer des données “objectives” : vitesse de course, pulsation cardiaque, localisation, prise médicamenteuse… sont autant d’actions concrètes facilement révélables par les chiffres. En ce sens, le QS demeure une mesure de la performance et de l’amélioration, même si pour cela elle observe également la maladie, la faiblesse et la dégradation. Pour s’étendre, le mouvement doit certainement chercher à dépasser ses limites originelles pour introduire la mesure dans d’autres domaines que le seul domaine du soin de soi. Mais en même temps, quand il lui arrive de glisser sur d’autres thématiques, il révèle vite ses limites et ses tabous. Peut-on tout mesurer de soi ? Peut-on tout mesurer de soi ? Comment alors parvenir à les contourner ? Hubert Guillaud

Les exercices d’entrainement cérébral augmentent-ils les capacités cognitives Par Rémi Sussan le 16/06/11 | 1 commentaire | 4,691 lectures | Impression Nous avions présenté en 2009 le dual n-back, exercice d’entraînement cognitif assez spécifique (pour vous y entraîner), qui selon certaines recherches menées à l’époque, augmenterait notre intelligence fluide, c’est-à-dire notre capacité à transférer nos ressources mentales vers de nouveaux problèmes. Il s’opposerait à bien d’autres systèmes de brain training qui n’accroitrait, en général, que notre capacité à… pratiquer l’exercice en question. Dans le monde des sciences cognitives, les études se succèdent à une telle allure et les résultats sont tellement contradictoires qu’il est parfois bon de faire le point sur les progrès effectués sur un sujet. Pour rappel, le principe du dual-n-back est le suivant. La première expérience, celle de 2008, portait sur de jeunes adultes. Dans l’ensemble, cette nouvelle étude confirme les précédentes, il y a bien un progrès cognitif général des pratiquants du dual n-back.

Étudier nos mouvements pour mieux comprendre notre cerveau (Agence Science-Presse) Comment le cerveau interagit-il avec le monde réel? Dinesh K. Pai, professeur en sciences informatiques à l’Université de la Colombie-Britannique, tente d’y répondre indirectement… par la biomécanique! Cliquer sur la photo pour agrandir Selon lui, « quand votre bras saisit un objet sans le laisser tomber, c’est une interface entre le monde physique que nous avons cherché à comprendre en 400 ans de physique et celui des machines que nous cherchons à développer. » Ainsi, au lieu de se contenter d’un modèle anatomique du pied, il serait plus intéressant d’en comprendre le fonctionnement pour étudier comment le cerveau en contrôle le mouvement. Bref, selon lui, la biomécanique a aujourd’hui besoin de modèles plus réalistes qui rendent compte de la complexité du cerveau et du corps. Au-delà de la recherche sur le cerveau, les applications sont nombreuses!

La pensée sous forme de code Déchiffrer les secrets du cerveau - comment il gère cet exploit qu’est la pensée abstraite, ou transmet des informations complexes à la mémoire - représente une somme stupéfiante de calculs. Chacune des 100 milliards de cellules nerveuses du cerveau est en contact avec environ 10.000 de ses voisines, envoyant et recevant des messages codés en impulsions électriques qui sont ensuite transmis sous forme de signaux chimiques. Même dans un petit système de tout juste 100 neurones, le nombre de combinaisons possibles est plus grand que le nombre d’étoiles de l’univers. Essayant de donner un sens aux règles du "langage" des cellules nerveuses, le Dr. Le groupe du Dr Schneidman utilise des enregistrements en cours de groupes de quelques dizaines à quelques centaines de cellules du cerveau. RédacteurVardina Trigano

Les abeilles plus malines que les radars pour éviter les obstacles ! Comment les abeilles adaptent-elles leur vitesse pour éviter les obstacles ?A l’inverse des humains, les abeilles sont dotées d’une vision dorsale leur permettant d’esquiver les obstacles au-dessus de leur tête. L’abeille est même capable d’ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Comment une créature aussi minuscule que l’abeille, dont le cerveau est plus petit que celui d’un oiseau, parvient-elle à contrôler son vol et ainsi, à éviter les obstacles en vol ou au sol ? 1ère étape : modéliser les trajectoires des abeilles dans une chambre de vol expérimentale Pour prédire le vol des abeilles, les chercheurs ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS. Des régulateurs qui permettraient de maintenir constants les rapports vitesse/distances Elle s’affranchit ainsi des capteurs de l’aéronautique traditionnelle, comme les radars doppler qui délivrent la vitesse par rapport à sol. Photographies :

Vidéo: signature neuronale de la conscience Une signature neuronale de la conscience découverte grâce à l'étude des comas. Des études récentes ont démontré que des patients avec des dommages très sévères du cerveau et qui présentent peu de signes extérieurs de perception ou de compréhension peuvent ressentir la douleur (La douleur est la sensation ressentie par un organisme dont le système nerveux détecte un stimulus nociceptif. Habituellement, elle correspond à un signal d'alarme de l'organisme pour...) et même avoir un degré (Le mot degré a plusieurs significations, il est notamment employé dans les domaines suivants :) de conscience (1). Dès lors, de meilleures méthodes d'évaluation de la conscience chez ces patients pourraient aider les médecins à mieux les traiter et préciser leur pronostic ; elles pourraient aussi donner aux familles une indication sur le fait de savoir si leur proche est conscient ou non de leurs visites. Une nouvelle porte s'ouvre sur la conscience - Université de Liège Notes:

Comment les abeilles évitent-elles les obstacles avec la vitesse ? A l'inverse des humains, les abeilles sont dotées d'une vision dorsale leur permettant d'esquiver les obstacles situés au-dessus de leur tête. Cette vision dorsale participe-t-elle au contrôle de leur vitesse ? Eh bien oui ! Comment une créature aussi minuscule que l'abeille, dont le cerveau (Le cerveau est le principal organe du système nerveux central des animaux. Abeille adaptant sa vitesse en environnement complexe. © DGA/F. Pour prédire le vol des abeilles, les chercheurs ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS. Les scientifiques proposent l'existence de régulateurs qui maintiennent les flux optiques, en d'autres termes les rapports vitesse/distances perçus visuellement, à des valeurs constantes.

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