La Commedia dell'arte La Commedia dell'Arte est un théâtre anti-littéraire: elle se joue non à partir d'un texte rédigé à l'avance, mais d'un simple canevas, d'un "scénario": par exemple un galant fait remettre un billet d'amour à une jeune fille à la barbe de son propre père, le grotesque Pantalon. A partir de là, les acteurs improvisent, construisent un dialogue. La pièce est ainsi une sorte de création collective. Dans ce système tout repose sur l'acteur. Le succès dépend de la vivacité de ses répliques, et de leur à propos. Encore faut-il que ses partenaires ne lui gâchent pas maladroitement ses effets: ils doivent savoir s'effacer au bon moment ou au contraire intervenir promptement pour l'aider lorsque l'inspiration lui fait défaut. Cela fait toujours son effet. Le côté comique (de ce théâtre) réside dans les ridicules ou les monstruosités de la nature, dans les visages déformés, les nez caricaturaux, les fronts pointus, les crânes chauves, les longues oreilles, les jambes torses.
Histoire et règles de la tragédie Genres littéraires ► Le théâtre ► vous êtes ici Genres littéraires : Le théâtre La tragédie antique Le philosophe allemand Nietzsche, dans son livre La Naissance de la tragédie, a tenté d’expliquer historiquement l’apparition de ce genre majeur du théâtre dans la république athénienne du Ve siècle av. Trois noms prestigieux résument l’épanouissement de la tragédie : Eschyle, Sophocle et Euripide. Après Euripide, le déclin des cités grecques entraîne le déclin de la tragédie elle-même, trop liée à la vie collective de la cité-État. → À lire : Sophocle : Œdipe roi. Aristote et la tragédie L’ouvrage d’Aristote exerce toujours une influence immense plus de dix-huit siècles après la mort de son auteur. Qu’est-ce qu’une tragédie ? La fable La fable, ou intrigue, est la combinaison logique des péripéties de l’histoire représentée dans la pièce. Enfin, selon le philosophe, la fable doit être assez élaborée. Les personnages Les règles de la tragédie classique en France Les trois unités Les bienséances
Le théâtre à Athénes La tragédie grecque : une célébration publique § Les tragédies grecques prennent ainsi leur essence dans un contexte de célébration publique. Elles étaient représentées dans le cadre de concours dramatiques en l’honneur de Dionysos, reconnu par les Grecs comme le dieu du théâtre : à l’origine, le mot tragédie désigne le " chant du bouc " que l’on sacrifiait au dieu. Trois grandes fêtes étaient organisées : les Lénéennes, les Dionysies rurales et les Dionysies urbaines ou " Grandes Dionysies ". Chacune correspondait à un type de célébration particulier, mais c’est surtout la dernière qui était de grande envergure et où la tragédie avait une part privilégiée. Les Grandes dionysies, voulues par Pisistrate, se déroulaient sur plusieurs jours et avaient lieu à la fin du mois de mars, c’est-à-dire à une période de renouveau de la nature et où Athènes voyait aussi revenir les voyageurs. L’organisation ® Le theatron, signifiant " lieu d’où l’on regarde " était la partie réservée au public.