comportements addictifs liés à l'usage du numérique
Est-ce que Google nous rend idiot ?
Il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ?, l'article de Nicolas Carr, publié en juin 2008 dans la revue The Atlantic. Dans cet article, l'auteur de Big Switch et de Does IT matter ? InternetActu | • Mis à jour le | Par Nicolas Carr Il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ? “Dave, arrête. Moi aussi, je le sens. Je crois savoir ce qui se passe. Pour moi, comme pour d’autres, le Net est devenu un media universel, le tuyau d’où provient la plupart des informations qui passent par mes yeux et mes oreilles. Je ne suis pas le seul. Bruce Friedman, qui bloggue régulièrement sur l’utilisation des ordinateurs en médecine, décrit également la façon dont Internet a transformé ses habitudes intellectuelles. Les anecdotes par elles-mêmes ne prouvent pas grand chose. “Il est évident que les utilisateurs ne lisent pas en ligne dans le sens traditionnel. Mais la machine eut un effet plus subtil sur son travail.
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Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ?
1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Selon M. * 52 « There is three kinds of death in this world.
La course à l’e-influence, une addiction socialement acceptable ? – The brandnewsblog l Le blog des marques et du branding
#Gloups. S’il est des articles qu’on lit d’un trait, la gorge un peu serrée et en ravalant sa salive à la fin, celui d’Isabelle Bouttier¹, publié récemment par l’excellente revue Tank, en fait incontestablement partie. C’est que la fondatrice de Web Image&Sens, qui fut sémiologue et coach dans une vie antérieure, n’y va pas par quatre chemins pour décrire les ressorts psychologiques et autres traits qui caractérisent les socionautes influents, ainsi que la course à l’e-influence ! Alors évidemment, quand il se trouve qu’on est soi-même blogueur et twitto assidu, comme le personnage fictif autour duquel l’auteure a construit son article (un certain « Paul »²), difficile de ne pas se sentir visé par cette description sans concession de l’e-influence et par son portrait au vitriol de ces e-influenceurs autoproclamés dont les réseaux regorgent. Alors, aliénation ou pas ? Le mythe de Narcisse et le miroir (aux alouettes) de l’influence digitale L’addiction digitale : quelle addiction ??
Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances
1Durant les dernières années, on a assisté à une croissance exponentielle des dispositifs sociotechniques d’information et de communication qui ont envahi nos sociétés, colonisé notre quotidien et phagocyté notre temps libre. Plus rien, de nos jours, ne se fait sans l’intervention de l’un de ces outils technologiques dont les potentialités et les performances toujours plus impressionnantes ne font que rehausser l’incroyable attractivité. Si tous les individus peuvent présenter un attachement affectif fort pour ces outils, il est une partie de la population qui, plus particulièrement, se retrouve à consommer beaucoup plus que de raison — allant parfois jusqu’à commettre les pires excès — ces dispositifs ; il s’agit bien évidemment des jeunes adolescents, collégiens et lycéens principalement. 4Dans leur introduction, ils expliquent qu’en quelques années, les addictions n’ont pas cessé de se ramifier dans de multiples directions.
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Comment faire attention au design de l’addiction
En juin dernier, nous avions longuement rendu compte des propos du designer Tristan Harris (@tristanharris). Bianca Bosker pour The Atlantic l’a récemment rencontré à une soirée de désintoxication numérique à San Francisco, Unplug SF, organisé par le collectif Digital Detox. Une soirée qui montre bien que face à nos outils, nous n’avons pas vraiment le choix : soit nous devons subir les sollicitations insatiables de ceux-ci, soit complètement nous en déconnecter. Addiction : comment organiser la résistance ? Pour Bosker, Harris est en passe de devenir la conscience de la Silicon Valley. Pour son comparse, le designer Joe Edelman (@edelwax), fondateur de Livable.media (une association en forme de manifeste puisqu’elle prône le développement de « médias vivables »), l’industrie de la technologie ressemble à celle des cigarettiers : offrir aux clients plus qu’ils ne veulent, malgré les dommages collatéraux que cela provoque. Voulons-nous ne plus être accros ? Qui manipule qui ?
Note 7
La Santé de l'homme n° 396 - "Tout objet de plaisir peut devenir une addiction "
Entretien avec Michael Stora1, psychologue, psychanalyste, thérapeute auprès des personnes dépendantes aux jeux. La Santé de l'homme : Comme psychologue et psychanalyste, vous accompagnez des personnes, surtout adolescentes, victimes de l'usage abusif des jeux vidéo. Et pourtant vous aimez l'univers des images. Est-ce paradoxal ? Michael Stora : Cela fait pas mal d'années que dans mon parcours, autant personnel que professionnel, je côtoie l'image. S. Oui. S. Complètement. S. Tout d'abord, il faut préciser que tous les jeux ne sont pas addictogènes. S. Très clairement : la totale dépendance à la vidéo entraîne une rupture progressive du lien social, familial, scolaire, amoureux. Cela étant dit, la question de l'addiction demeure compliquée. S. Oui. S. Je connais bien la cellule de cyberaddiction ouverte à Marmottan. S. L'exemple de ce type de jeu est le " World of Warcraft ", dénommé le WOW. S. Les patients que je reçois sont des joueurs de milieu plutôt favorisé. S. S. Bien sûr. S.
2. Nouvelles addictions et virtualité à l’adolescence
Perspectives Psy, Vol. 47, n°1, janvier-mars 2008, p. 16-21 New addictions and the virtual world in adolescents Université de Picardie Jules Verne, Faculté de Philosophie-Sciences Humaines et Sociales. * michel.wawrzyniak@wanadoo.fr Résumé L’étude du champ des addictions nous invite à explorer continuellement les nouvelles formes de la mise en tension d’une clinique de l’objet avec une clinique du sujet. Abstract Studying addictive disorders lead to investigate the new clinical expressions of the subject/object interplay.Within behavioural addictions, we will focus on addictive behaviours towards new technologies, particularly Internet. Mots clés : addictions / comportement adolescent / imagination / internet Key words: addictive behaviours / adolescent behavior / imagination / internet
Cairn et Calomeo propose respectivement des analyses...