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4. Place et rôle des usages des jeux vidéo et d'internet dans la souffrance psychologique

Sur la notion d’addiction La notion de toxicomanie, désignée en anglais par l’expression addiction to drug fut progressivement remplacée dans le discours médico-psychiatrique par la notion d’addiction. Le terme, qui désigna tout d’abord les conduites de dépendances à des substances psychoactives (alcool, drogue…), fut étendu à partir des années 1990 aux conduites de dépendances à un comportement, telle que la boulimie, la cleptomanie ou plus récemment l’addiction à internet. Cependant la notion d’addiction ne fait pas l’unanimité auprès des professionnels de la santé mentale, car sa définition reste encore aujourd’hui floue. Selon M. L’adjectif « addictif » fait écho à deux situations : à la difficulté de mettre fin à une sensation particulière,à la tendance de persister dans une conduite. Peu à peu, la notion d’addiction tend à se diversifier. Le psychologue phénoménologiste E. Addiction à internet Suler axe son étude sur cet aspect plus qualitatif du phénomène. Addiction aux jeux vidéo

INTERNET: Etes-vous plutôt compulsif ou excessif ? Votre comportement, en ligne, est-il prédictif d’un usage d’Internet bientôt compulsif ou votre usage est-il juste excessif ? Parmi les sujets les plus populaires abordés sur l’utilisation d’Internet, les effets indésirables psychosociaux tels que la dépendance, la dépression et la solitude. Mais alors que les données sont de plus en plus nombreuses sur les raisons et les effets d’une surutilisation de l’Internet, cette petite étude, publiée dans le Southern Communication Journal, explore un angle encore peu étudié : comment les comportements de communication en ligne, tels que la tendance à la révélation de soi, ou à nouer « du lien social » annoncent une utilisation d’Internet excessive ou compulsive. L’anxiété motive un usage compulsif, l’efficacité un usage excessif : Les auteurs constatent aussi que seul l’usage définit comme compulsif –et non excessif- entraine une dégradation du bien-être et de la qualité de vie. Lire aussi sur Internet et santé P.

comportements addictifs liés à l'usage du numérique Est-ce que Google nous rend idiot ? Il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ?, l'article de Nicolas Carr, publié en juin 2008 dans la revue The Atlantic. Dans cet article, l'auteur de Big Switch et de Does IT matter ?, part d'un constat personnel sur l'impact qu'à l'internet sur sa capacité de concentration pour nous inviter à réfléchir à l'influence des technologies sur notre manière de penser et de percevoir le monde. InternetActu | • Mis à jour le | Par Nicolas Carr Il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ? “Dave, arrête. Moi aussi, je le sens. Je crois savoir ce qui se passe. Pour moi, comme pour d’autres, le Net est devenu un media universel, le tuyau d’où provient la plupart des informations qui passent par mes yeux et mes oreilles. Je ne suis pas le seul. Bruce Friedman, qui bloggue régulièrement sur l’utilisation des ordinateurs en médecine, décrit également la façon dont Internet a transformé ses habitudes intellectuelles.

Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. Par ailleurs, la dépendance aux jeux vidéo est bien analysée par l'ouvrage de Mme Christine Kerdellant et M. Notons en passant que les psychologues évoquent aussi des cas de dépendance au téléphone portable (Wilska, 2003). * 52 « There is three kinds of death in this world. * 56 Littéralement « sans vie ».

Camp de redressement pour soigner les Cyber-addict Un camp de redressement pour soigner les Cyberdépendants novembre 18, 2007 La Corée du sud "innove" en ouvrant un camp de redressement d’un nouveau genre. Après les camps de redressement pour jeunes délinquants en difficulté voici le premier Cyber-Addict Boot Camp. 90% des foyers coréens sont connectés à l’Internet à haut débit et le jeu en ligne est devenu un véritable fléau social pour les jeunes coréens qui n’arrivent plus à décrocher de leurs ordinateurs. Il y a quelques mois de cela un jeune homme de 28 ans était décédé suite à un arrêt cardiaque survenu durant une partie de jeu online qui avait duré 50 heures… Ce n’est malheureusement pas un cas isolé car en 2002 un autre accro agé de 24 ans était décédé après 86 heures de jeu dans un cybercafé! Approximativement 2,4 millions de sud coréens sont exposés aux risques de dépendance à l’Internet. Aux États-Unis, le Dr Jerald J. Source: NYT

La course à l’e-influence, une addiction socialement acceptable ? – The brandnewsblog l Le blog des marques et du branding #Gloups. S’il est des articles qu’on lit d’un trait, la gorge un peu serrée et en ravalant sa salive à la fin, celui d’Isabelle Bouttier¹, publié récemment par l’excellente revue Tank, en fait incontestablement partie. C’est que la fondatrice de Web Image&Sens, qui fut sémiologue et coach dans une vie antérieure, n’y va pas par quatre chemins pour décrire les ressorts psychologiques et autres traits qui caractérisent les socionautes influents, ainsi que la course à l’e-influence ! Alors évidemment, quand il se trouve qu’on est soi-même blogueur et twitto assidu, comme le personnage fictif autour duquel l’auteure a construit son article (un certain « Paul »²), difficile de ne pas se sentir visé par cette description sans concession de l’e-influence et par son portrait au vitriol de ces e-influenceurs autoproclamés dont les réseaux regorgent. Alors, aliénation ou pas ? Quelle seraient, si tant est que l’on puisse parler d’addiction, les signes avant-coureurs de la dépendance ? WordPress:

Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances 1Durant les dernières années, on a assisté à une croissance exponentielle des dispositifs sociotechniques d’information et de communication qui ont envahi nos sociétés, colonisé notre quotidien et phagocyté notre temps libre. Plus rien, de nos jours, ne se fait sans l’intervention de l’un de ces outils technologiques dont les potentialités et les performances toujours plus impressionnantes ne font que rehausser l’incroyable attractivité. Si tous les individus peuvent présenter un attachement affectif fort pour ces outils, il est une partie de la population qui, plus particulièrement, se retrouve à consommer beaucoup plus que de raison — allant parfois jusqu’à commettre les pires excès — ces dispositifs ; il s’agit bien évidemment des jeunes adolescents, collégiens et lycéens principalement. 4Dans leur introduction, ils expliquent qu’en quelques années, les addictions n’ont pas cessé de se ramifier dans de multiples directions.

Comment faire attention au design de l’addiction En juin dernier, nous avions longuement rendu compte des propos du designer Tristan Harris (@tristanharris). Bianca Bosker pour The Atlantic l’a récemment rencontré à une soirée de désintoxication numérique à San Francisco, Unplug SF, organisé par le collectif Digital Detox. Une soirée qui montre bien que face à nos outils, nous n’avons pas vraiment le choix : soit nous devons subir les sollicitations insatiables de ceux-ci, soit complètement nous en déconnecter. Ce choix du tout ou rien, ce choix qui n’en est pas un, est pour Harris un échec de conception. Addiction : comment organiser la résistance ? Pour Bosker, Harris est en passe de devenir la conscience de la Silicon Valley. Chez Google, Harris était chargé d’améliorer la boîte de réception de Gmail. Harris partage quelque chose avec les participants de Unplug SF, estime Bianca Bosker : il appartient à cette élite de la technologie qui prend conscience des effets indésirables de ce qu’ils ont contribué à créer. Qui manipule qui ?

Note 7 La Santé de l'homme n° 396 - "Tout objet de plaisir peut devenir une addiction " Entretien avec Michael Stora1, psychologue, psychanalyste, thérapeute auprès des personnes dépendantes aux jeux. La Santé de l'homme : Comme psychologue et psychanalyste, vous accompagnez des personnes, surtout adolescentes, victimes de l'usage abusif des jeux vidéo. Et pourtant vous aimez l'univers des images. Michael Stora : Cela fait pas mal d'années que dans mon parcours, autant personnel que professionnel, je côtoie l'image. S. Oui. S. Complètement. S. Tout d'abord, il faut préciser que tous les jeux ne sont pas addictogènes. S. Très clairement : la totale dépendance à la vidéo entraîne une rupture progressive du lien social, familial, scolaire, amoureux. Cela étant dit, la question de l'addiction demeure compliquée. S. Oui. S. Je connais bien la cellule de cyberaddiction ouverte à Marmottan. S. L'exemple de ce type de jeu est le " World of Warcraft ", dénommé le WOW. S. Les patients que je reçois sont des joueurs de milieu plutôt favorisé. S. S. Bien sûr. S.

Cairn et Calomeo propose respectivement des analyses...

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