Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La e-dépendance et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. L’évolution des outils informatiques s’accompagne par la suite d’une véritable explosion de demande consultation. Lire ou relire plus tard
Misère de notre addiction numérique Les Etats et les grandes entreprises devraient faire preuve d'une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré LE MONDE | 02.01.2014 à 17h21 • Mis à jour le 03.01.2014 à 18h35 | Groupe Marcuse Comment combattre la tyrannie de la surveillance? L'affaire Snowden, du nom de l'ex-consultant pour l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) à l'origine des fuites sur le programme de surveillance électronique, a révélé l'ampleur du contrôle des citoyens du monde entier. Que faire face à ce phénomène? La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet, continue. Les opinions publiques, qu'ils appellent à se soulever en défense de ces droits, semblent, elles, largement indifférentes. Dans cette affaire, ceux qui ne s'émeuvent point font preuve de plus de cohérence et de mémoire que ceux qui se montrent surpris et choqués.
L’addiction numérique, un mal croissant chez les jeunes A Singapour, comme dans un nombre grandissant de pays, des psychiatres militent pour que l'addiction aux smartphones soit reconnue comme un trouble psychologique. Avec la Corée du Sud, la Chine et Taïwan, la cité-Etat est l'un des pays d'Asie les plus concernés par ce phénomène. L’addiction au smartphone, un trouble psy ? Singapour et Hong Kong détiennent d’ailleurs le record régional du plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones par habitant, selon un rapport publié l'an dernier par le cabinet d'étude Nielsen. 87% des 5,4 millions de Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux Etats-Unis. Et d’après Adrien Wang, psychiatre au centre médical de Gleneagles, l'addiction à l'internet devrait être classée dans les troubles mentaux. Sans internet à la maison, il erre à la recherche d’une connexion Le médecin évoque le cas d'un étudiant de 18 ans dont les symptômes étaient extrêmes. Les ravages du text-neck Les symptômes de l’addiction numérique
Addict au numérique. Par Stéphane Diebold - Formaguide.com L’addiction fait partie des critiques classiques que l’on reproche aux usages du numérique… S’agit-il d’une légende urbaine ou d’une réelle dépendance à l’informatique ? L’addiction peut-elle être une opportunité pour la formation, et si oui, laquelle ? Un apprenant addict à la formation ne règlerait-il pas du même coup le problème de la motivation et de l’érotisation de la formation ? Qu’est-ce que ces questions recouvrent ? L’addiction est une addiction comportementale, une addiction sans substance, le cocaïnomane sans la cocaïne… Mais les avis sont partagés, le psychologue Michael Stora valide l’existence d’une telle addiction alors que Yann Leroux ne le valide pas… Autant dire que chacun trouve ce qu’il cherche… Guerres des études, guerres des psychologues,… Et on estime de 1 à 3 % la population qui pourrait être concernée… Il y a ceux qui discutent du thermomètre et ceux qui soignent le malade…Les guerres de thermomètres sont souvent liées à une incapacité à proposer quelque chose…
Loi numérique, l’addiction à portée de clic ? La loi de santé signée Marisol Touraine avait libéralisé la publicité pour l’alcool, à la grande joie du lobby viticole ; celle sur le numérique, défendue par Axelle Lemaire, en fera-t-elle de même avec les compétitions de jeux vidéo ? Attendu en commission ce mardi à l’Assemblée nationale, le projet de loi Pour une République numérique inquiète en tout cas certains médecins spécialistes des comportements addictifs. Des craintes infondées ? Addiction Numérique Selon de récente études , l’addiction numérique ou la Toxicomanie numérique constitut ,un véritable danger pour la santé ,pour Le Professeur Guy Almes celle-ci créer chez le Toxicomane numérique trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau » . En outre il faut notez qu’elle est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Si pour les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d’effet addictogène, l’addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l’objet en cause, liée à d’autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social…), la cyberdépendance semble prendre de l’importance.car 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l’usage excessif ou dépendant du réseau informatique. Les parents doivent en fait avoir conscience qu’Internet peut être une drogue, et qu’à ce titre sa consommation par les enfants ne doit pas être complètement libre. source : AFP
Addiction au numérique : peut-on vivre déconnecté ? Il est parfois difficile de se détacher de la spirale infernale du numérique. En 2014, 28 millions de Français possédaient un smartphone et neuf millions avaient une tablette tactile. De plus, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter comptaient jusqu'à 32 millions d'inscrits. L'addiction au numérique frappe alors de nombreuses personnes. Celles-ci peuvent consulter leur smartphone 100 fois par jour et se précipiter à la moindre alerte ou notification. Le documentaire Digital Detox s'est inspiré de cette dépendance. Michel Lejoyeux, un professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, estime que le problème n'est pas de savoir s'il est possible de vivre déconnecté ou non. On peut avoir une relation complètement passionnelle et exagérée vis-à-vis du téléphone. Quant à l'écrivain Thierry Crouzet, il considère que la dépendance à Internet peut causer un trouble physique tel que des crises d'angoisse ou encore un trouble social. Lire la suite
Dépendance ? — Enseigner avec le numérique Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller « Les nouvelles addictions : tel était le thème de la séance hebdomadaire de l'Académie de médecine qui s'est tenue mardi avec, notamment, la question de l'addiction des jeunes aux jeux vidéo. Or sur ce thème, Marie-France le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré à Paris, se veut à la fois vigilante et rassurante. Vigilante, car il existe effectivement des cas de jeunes qui se font happer par le jeu [...] Figaro.fr, 22/01/ Yann Leroux : “Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo”Interview par Hubert Guillaud "Membre de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, joueur invétéré, Yann Leroux s’intéresse au virtuel depuis qu’il est tombé dedans. Extrait de l'interview"Une des critiques récurrentes des jeux qui a donné naissance à la notion d’addiction est le temps qu’on y passe. C’est grave docteur ?
VIDEO. «L’addiction au numérique se mesure à la perte de liberté» SANTE A l'occasion de la sortie du MOOC de l'université de Nantes sur l'addiction numérique, Didier Acier, professeur de psychologie clinique fait le point sur ce phénomène... Propos recueillis par Delphine Bancaud Publié le Mis à jour le Un phénomène de société qui est devenu un sujet d’étude. Qu’entend-on par addiction au numérique? Beaucoup de Français ont un usage excessif des nouvelles technologies et peuvent passer une trentaine d’heures sur les écrans. Quelle est l’ampleur du phénomène en France? Il reste rare, puisqu’il concerne 2% de la population française, mais il risque fort de progresser dans les années à venir avec la multiplication des objets connectés. Qui en sont les principales victimes? Les «digital natives». Quelles sont les conséquences de cette addiction au numérique? Chez l’enfant et l’adolescent, elle entraîne un manque de sommeil, un repli sur soi, une difficulté à se concentrer… Ce qui a des conséquences sur ses résultats scolaires. Mots-clés : Santé
Société | Numérique : face au risque d’addiction, déconnectez ! Comment se sentir plus heureux et moins seul en un seul clic ? Facile, en se déconnectant de Facebook ! C’est en effet ce que révèle une étude danoise publiée cette semaine : après une semaine d’abstinence, les cobayes se disaient globalement plus satisfaits de leurs vies. Si les conclusions de cette étude ne font pas l’unanimité chez les spécialistes, l’envie de débrancher, de prendre du recul par rapport aux réseaux sociaux et outils numériques progresse à grande vitesse chez les Français : 30 % ressentiraient ce besoin actuellement. Une tendance, née aux États-Unis, est d’ailleurs en plein essor : la « digital détox », ou sevrage numérique total. Surcharge numérique Ordinateurs, téléphones portables, tablettes… Les écrans et leurs contenus ont envahi nos vies. Burn-out numérique Dans les cas extrêmes, les personnes hyper-connectées peuvent être victimes d’un burn-out numérique. Les avantages de la déconnexion Dur de déconnecter La détox, de l’intox ? La détox est à la mode.
Stress numérique Le stress numérique est la conséquence de l’amplification des mécanismes de stress chez les personnes par un environnement où les technologies numériques sont omniprésentes. Par exemple, en France, le nombre de cartes SIM actives, soit 80 millions[1], dépasse le nombre de Français, soit 66 millions. De plus, au moins trois réseaux sont simultanément disponibles pour plus de 99 % de la population. Cette expression identifie des conséquences du nouveau paradigme psychosocial amené par les technologies numériques, auquel est associé le caractère addictif du numérique[2]. En France, le stress numérique concerne près d'un salarié sur trois[3]. Du stress au syndrome d'épuisement professionnel[4] et d'usages libres aux dépendances numériques, les enjeux sont multiples. Numérique : nouveau paradigme et nouvelles dimensions, nouveaux risques[modifier | modifier le code] Un nouveau paradigme et de nouvelles dimensions[modifier | modifier le code] Stress et numérique[modifier | modifier le code]
Accro au numérique ? Les nouvelles addictions... - La gazette de Danièle : "Des idées et des Arts..." Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent... Pour les enfants cela commence par l’absence de présence au repas du soir et cela peut aller jusqu’à la déscolarisation. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La « e-dépendance » et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. Les premiers écrits sont nord-américains, Ivan Goldberg, suivi en 1996 par mes écrits français. Michael Stora :
Ton article est très intéressant. Les coréens sont extrêmement accros à tous types de technologie. La pression scolaire est telle qu'ils n'ont quasiment pas de week-end ni de vacances parce qu'ils étudient (certains dorment même à l'université !). Ils ne se passent pas non plus de leur téléphone portable. Un coréen ne peut pas vivre sans technologie, c'est, malheureusement, le seul moyen qu'ils ont trouvé pour se libérer de la pression sociale. by lebomin_grouped_psy Feb 14