background preloader

10 propositions pour le numérique à l’école

10 propositions pour le numérique à l’école
De nombreuses personnes s’accordent à dire qu’il faut enseigner le code à l’école (j’en ai déjà parlé ici), mais certains vont jusqu’à prétendre qu’il faudrait enseigner le PHP dès l’école primaire : Le pire est que l’incongruité d’une telle proposition ne choque pas plus de gens que ça (ou pas assez pour que plus jamais personne ne dise un truc pareil), et qu’il ne vient pas à l’esprit de ceux qui l’affirment qu’on ne saurait coder sans savoir un minimum d’orthographe qui plus est dans une langue qui n’est pas la nôtre ni sans un minimum de bagage informatique. Mais il y a pire. On voit bien que ce souci de déterminer ce qui doit être transmis à l’école ne s’accompagne d’aucune réflexion sur les valeurs à transmettre, d’aucune signification autre qu’économique. Je crois comprendre qu’on veut des générations de codeurs parce qu’on trouve sexy l’image du hackeur ou du développeur et que si en plus celui-ci a un côté californien fortuné, ça n’en est que meilleur pour la France et nos égos. Related:  Numérique et changements pédagogiquesNumérique - Généralités

Enseigner c'est ajuster- Usages du numérique éducatif Le numérique est une écriture, avec laquelle chacun doit se familiariser. C’est aussi potentiellement un "instrument culturel supérieur", dit Dominique Bucheton1. Comment mettre à jour ses méthodes pour développer la pensée de l’élève et réussir le pari de la démocratisation de l’école ? Comment la formation peut-elle accompagner l’évolution des pratiques enseignantes ? Une intéressante conférence s’est tenue le 13 octobre à Canopé 86 en introduction d’une journée de formation, visant à montrer et nommer les gestes effectués par l’enseignant(e) pour piloter la classe, créer une atmosphère, tisser les apprentissages entre eux, étayer, dans un ajustement permanent. Conférence de Dominique Bucheton à Canopé Poitiers - 13 octobre 2015 Conférence sur "les gestes professionnels ajustés" prononcée à Canopé Poitiers le 13 octobre 2015 par Dominique Bucheton. • Du contrôle au "lâcher prise" Schéma sur le geste professionnel enseignant • Interactions professeurs-élèves

Transformer le geste, changer de posture par déconstruction Je l’ai souvent écrit ici, j’aime pratiquer la réflexion buissonnière, celle qui consiste à emprunter les petits chemins de traverse de la pensée. Je m’affranchis ainsi de l’obligation d’arpenter les grands boulevards où je me sens contraint et bridé. Je crois avoir appelé, dans d’autres écrits, cette liberté intellectuelle le bricolage, ou bien la ruse lorsque j’étais encore naïvement persuadé que j’avais une once de liberté dans l’expression de la réflexion. Être bridé, a aussi une signification corporelle, à savoir ne pas pouvoir réaliser les gestes que l’on souhaite, être corseté, avoir les ailes coupées. En sillonnant les sentiers buissonniers de l’A.cadémisme (a privatif) je me suis retrouvé à contempler une photo de Matisse en train de peindre. Je la connaissais mais elle ne m’avait jamais ainsi parlé. Que me dit cette image de Matisse en train de peindre ? N’est ce pas une belle métaphore pour nous autres pédagogues ? Diffuser le billet sur le web 2.0 ou l'imprimer J'aime :

Serge Tisseron : La pédagogie de projet et le numérique, où en est la France ? - Numérique et pédagogie de projet : osons innover ! Ainsi, n‘utiliser que du papier, du crayon, que du livre entraîne forcément un certain type de relation à soi-même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages et d’un autre côté, utiliser parallèlement ou exclusivement les outils numériques en entraînent une autre relation type. Il faut souligner cependant qu’aujourd’hui, ces deux cultures sont en train de se métisser très fortement puisque les repères traditionnels de la culture du livre, qui sont traditionnellement axés sur la temporalité et la chronologie, se retrouvent désormais dans la culture des écrans. Preuve en est la fameuse timeline de Facebook que nous connaissons tous : avant, les informations que nous mettions sur Facebook se répartissaient sans ordre précis, à tel point qu’il était difficile de s’y retrouver ; aujourd’hui, elles s’ordonnent selon une ligne temporelle, c’est-à-dire selon quelque chose qui reste l’un des fondements de la culture du livre, à savoir la chronologie. La relation au savoir

Publications en ligne : revues, journaux... Transcription numérique : conférence de Britt-Mari Barth La révolution cognitive et la révolution numérique – quelles interactions ? Quels rôles pour l’enseignant ? Britt-Mari Barth Professeur émérite de sciences de l’éducation Institut Catholique de Paris Conférence livrée le 20 mars 2014 dans le cadre du REFER, Rendez-vous des Écoles Francophones en Réseau, sous la forme d’un souper pédagogique presque parfait. Introduction Il y a aujourd’hui une grande pression sur l’école et les enseignants. La révolution numérique est mise en avant comme un levier de changement pour transformer la pédagogie. D’un côté, on prône que les TIC permettent de quitter l’enseignement frontal, de différencier l’enseignement, d’offrir plus de choix, plus de richesse, d’être plus ludique, de favoriser l’interaction, de motiver les élèves… Bref, de faire en sorte que les élèves apprennent mieux. D’un autre côté, des recherches minimisent l’apport des outils numériques et soutiennent que l’effet n’est pas visible dans les épreuves scolaires. 1. L’aspect cognitif 2. 3.

RÉDACTION MANUSCRITE OU NUMÉRIQUE : IMPACT SUR LA COMPÉTENCE À ÉCRIRE ET SON ÉVALUATION Dans le cadre de ses études doctorales en sciences de l’éducation[1], Luc Diarra a traité de l’authenticité des tâches d’écriture en contexte scolaire. Y aurait-il actuellement un hiatus entre les pratiques réelles d’écriture, où l’ordinateur est souvent utilisé, et la production de textes manuscrits en situation d’évaluation à enjeu critique? Selon M. Diarra, si. Ce constat fait écho à une question soulevée dans nos pages en 2012[2] : le temps serait-il venu d’envisager une « informatisation » de l’épreuve uniforme de français? Docteur deux fois plutôt qu’une, Luc Diarra est diplômé de l’Université de Montréal (2013) et de l’Université de Ouagadougou (2004), où il a étudié les fondements d’une norme endogène du français au Burkina Faso. Dominique Fortier – On ne peut ignorer aujourd’hui la tendance irréversible à l’utilisation de l’ordinateur au détriment du crayon, du moins en ce qui concerne les communications écrites extrascolaires. D. L. D. L. D. L. D. L. D. L. D. L. D. L. D. L.

Enseigner dans le monde de demain, un défi fantastique En Suisse, après une formation universitaire disciplinaire, les étudiants (1) qui souhaiteraient embrasser une carrière enseignante entrent dans des Hautes Écoles Pédagogiques pour y suivre des cursus de un à trois ans selon le niveau visé. Ils apprennent alors leur futur métier au travers de stages accompagnés, d’échanges de pratiques, de cours magistraux et de diverses activités en sciences de l’éducation et en didactiques des disciplines. À travers le monde, la formation des enseignants prend des formes très variées, bien que le métier reste sensiblement le même au sein d’établissements organisés selon des modèles de l’École qui s’avèrent très similaires. Un métier sur lequel pèsent presque partout les mêmes défis pédagogiques, les mêmes enjeux sociétaux, les mêmes attentes éducatives, les mêmes contradictions politiques… Les enseignants d’aujourd’hui et de demain sont essentiels et précieux Les enseignants d’aujourd’hui et de demain sont courageux

Learning App : Création Quizz Plus-value pédagogique de la mise en oeuvre des démarches de e-education L'utilisation d'un parcours pédagogique scénarisé permet de mettre l'élève dans des situations favorables plus difficiles à réaliser en classe. L'élève qui dépose une production peut recevoir un (ou plusieurs) feed-back(s) de son professeur et corriger sa production numérique pour obtenir un résultat final satisfaisant sans avoir à reprendre tout son travail. C'est un moyen précieux de montrer que les difficultés et les erreurs sont des étapes normales des processus d'apprentissage sur lesquelles on peut travailler pour améliorer sa maîtrise d'une tâche scolaire donnée. Les erreurs peuvent n'être vues que par le professeur et pas par les camarades, ce qui peut ponctuellement beaucoup aider les élèves en difficulté. L'élève peut faire plus de choix (moment où il travaille, ordre dans lequel il va procéder, relecture de consignes, moment où il réalise les questionnaires interactifs...) ce qui augmente sa motivation.

Related: