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Valeur résiduelle : définition, calcul, traduction - Fiche pratique

Valeur résiduelle : définition, calcul, traduction - Fiche pratique
Définition du mot Valeur résiduelleEn économie, la valeur résiduelle détermine la valeur d'un bien à l'expiration de sa durée d'utilisation ou de location. Lorsqu'elle concerne un bien immobilier mis en location, la valeur résiduelle correspond par exemple au montant dont devra s'acquitter le locataire du bien s'il veut prétendre acquérir le logement à l'issue de sa période de location. La valeur résiduelle sert ainsi plus largement à définir la valeur d'un bien lorsque sa période d'amortissement arrive à échéance. Elle est en ce sens un indicateur souvent utilisé par les entreprises qui réalisent d'importants investissements pour tenter de connaître la valeur de leurs équipements, une fois ces derniers totalement amortis. Plus récemment, la valeur résiduelle est une mesure à prendre en compte dans les offres de Location avec Option d'Achat (LOA) d'un véhicule automobile. Valeur résiduelle : le calculValeur résiduelle = prix d'achat - montant des amortissements.

Dépréciation des immobilisations La dépréciation d’une immobilisation corporelle ou incorporelle est la constatation que la Valeur Actuelle (VA) de l’immobilisation a perdu de la valeur, c’est à dire qu’elle est devenu inférieure à la Valeur Nette Comptable (VNC). Les dépréciations des immobilisations concernent les biens amortissables ou non. A quoi sert la dépréciation des immobilisations ? En cours de vie une immobilisation peut perdre plus de valeur que ceux que l’entreprise à prévu. Cela peut être dû à des causes externes ou internes à la société. Causes externes : baisse plus que la normale de la valeur du marché ;changements importants dans l’environnement technique, économique ou juridique, ayant un effet négatif sur l’entreprise ;augmentation des taux d’intérêt. Causes internes : obsolescence ou dégradation physique non prévue par le plan d’amortissement .performances économiques inférieures aux prévisions. Pour cela l’entreprise doit constaté une dépréciation Le test de dépréciation Il y a deux possibilités : Exemple

Amortissement dégressif L’amortissement dégressif est une méthode de calcul de l’amortissement dont le montant des annuités est décroissant. Ce mode de calcul est acceptée fiscalement sous certaines conditions car il permet d’inciter les entreprise à investir. L’amortissement dégressif ne peut pas s’appliquer pour : les biens d’occasions;les véhicules de tourismes;les biens qui ont une durée de vie inférieure à 3 ans. Formule de calcul de l’amortissement Base amortissable x taux d’amortissement linéaire x coefficient d’amortissement dégressif Le coefficient Base amortissable La base à prendre en compte pour le calcul est la valeur nette comptable (VNC) de l’année précedente: VNC = Valeur d’origine (VO) – somme des amortissements depuis le début de l’acquisition Taux d’amortissement Le taux est exprimée en pourcentage et ce calcul en faisant : 100 x coefficient d’amortissement dégressif / durée d’utilisation = x% La durée d’amortissement La durée à prendre en compte est la durée de vie du bien. Le montant de l’amortissement

Amortissement dérogatoire L’amortissement dérogatoire est une méthode de calcul de l’amortissement purement fiscale. Les écritures comptables de l’amortissement dérogatoire doivent être passer lorsque l’amortissement économique ne correspond pas à l’amortissement autorisé en fiscalité. L’utilisation de cet amortissement peut être choisi ou non par l’entreprise. Comme nous l’avons vu précédemment, l’entreprise peut choisir d’amortir un bien selon le Plan Comptable Général soit par amortissement linéaire, soit par amortissement dégressif. Le mode d’amortissement choisi pour un type de bien sera normalement toujours le même par la suite. Le Code Général des Impôts peut autoriser l’entreprise à utiliser un mode différent d’amortissement que celui choisi initialement par l’entreprise. Calcul et régularisation des amortissements L’amortissement dérogatoire est la différence entre l’amortissement linéaire et l’amortissement fiscalement déductible. Au niveau comptable, l’amortissement économique est à enregistrer. Exemple

Les différentes méthodes de calcul de l'amortissement La technique de l’amortissement est très intéressante pour le contribuable, puisqu’elle permet à celui-ci d’opérer une déduction (et par conséquent de réduire son résultat imposable) afin de prendre en compte l’usure ou l’obsolescence de ses investissements. Il existe plusieurs méthodes d’amortissement, pouvant être choisies par le contribuable. Les méthodes d’amortissement : l’amortissement linéaire C’est la méthode la plus couramment usitée. On va déduire du résultat imposable une annuité identique, calculée à partir du prix de revient de l’élément d’actif amorti. La durée d’amortissement dépend de la durée réelle d’utilisation attendue par l’entreprise. Exemple : prenons un bien dont la valeur est de 100 000 euros. La méthode par composants doit être utilisée. Les méthodes d’amortissement : l’amortissement dégressif Dans cette hypothèse, les annuités d’amortissement sont décroissantes. Le montant du coefficient est de : Etc Les méthodes d’amortissement : l’amortissement dérogatoire à propos

Les amortissements comptables : calcul, durée et méthodes La valeur des immobilisations est répartie, en comptabilité, sur leur durée d’utilisation probable au moyen d‘amortissements. Voici les principales caractéristiques des amortissements comptables d’immobilisations : qu’est-ce qu’un amortissement ? Quels sont les biens amortissables ? Quelles durées choisir pour amortir une immobilisation ? Précision : un autre article traite de manière plus détaillée la comptabilisation des amortissements d’immobilisations. Qu’est-ce qu’un amortissement comptable ? Un amortissement correspond à une constatation de perte de valeur d’un bien, du fait de son usage (usure physique), de l’évolution technique (obsolescence de l’actif) ou bien tout simplement du temps. La comptabilisation d’amortissement est obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat comptable d’un exercice se traduit par une perte. Quelles sont les immobilisations amortissables ? Certaines immobilisations incorporelles sont amortissables.

Comptabilisation de l'achat d'un véhicule de tourisme - Zefyr Vous êtes VTC ou dans le cadre de votre activité vous achetez un véhicule de tourisme. Comment comptabiliser l’achat de ce véhicule ? Rappel : Sur un véhicule de tourisme, vous ne récupérez jamais la TVA. 1. Exemple : Votre société a acheté un véhicule de tourisme pour un montant de 16 000 € TTC. Pour enregistrer cette opération dans ZEFYR, passez par le menu Compta > Saisie Courante > Facture Fournisseur. Notez que vous immobilisez dans votre achat en TTC puisque c’est un véhicule de tourisme. Ensuite, pensez à enregistrer l’opération d’immobilisation dans ZEFYR. L’écriture comptable du paiement de l’achat du véhicule se présente de la façon suivante : Remarque : L’écriture d’achat est séparée de l’écriture de paiement. Le compte fournisseur est au crédit (la société doit 16 000 € à ce fournisseur) au moment de l’achat.Le compte fournisseur devient au débit au moment du paiement. 2. Vous faites faire votre carte grise pour 120 €. 3. Vous recevez 1 300 € de bonus écologique.

La réintégration fiscale pour l'achat d'un véhicule de tourisme Dans le cas d’un achat d’un véhicule de tourisme, l’entreprise pratique l’amortissement comptable déductible de sa base imposable, mais se trouvait limitée fiscalement jusqu’à concurrence de 18.300€ pour un véhicule émettant moins de 200g de Co2 ou 9.900 € pour un véhicule dont le rejet de Co2 est supérieur. Le plafond à été abaissé à 9.900 € en janvier 2006 pour les véhicules qui émettent plus de 200g de CO2 par km afin de pénaliser les véhicules polluants. Ces plafonds d’amortissement ont changé au 1er janvier 2017. Pour les véhicules dont le prix d’achat est supérieur au plafond de déductibilité fiscale ci-dessus, il conviendra de calculer une réintégration fiscale. La réintégration fiscale peut s’expliquer comme un réajustement que doit appliquer l’entreprise sur ce qu’elle a amorti «en trop», cela peut aussi être analysé d’un point de vu fiscal comme des «amortissements excédentaires ». réintégration fiscale Principe du calcul mensuel de la réintégration fiscale Exemple :

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