Les Amortissements Comptables : Calcul, Durée Et Méthodes
La valeur des immobilisations est répartie, en comptabilité, sur leur durée d’utilisation probable au moyen d‘amortissements. Voici les principales caractéristiques des amortissements comptables d’immobilisations : qu’est-ce qu’un amortissement ? Quels sont les biens amortissables ? Quelles durées choisir pour amortir une immobilisation ? Quelles sont les différentes méthodes d’amortissement ? Précision : un autre article traite de manière plus détaillée la comptabilisation des amortissements d’immobilisations. Qu’est-ce qu’un amortissement comptable ? Un amortissement correspond à une constatation de perte de valeur d’un bien, du fait de son usage (usure physique), de l’évolution technique (obsolescence de l’actif) ou bien tout simplement du temps. La comptabilisation d’amortissement est obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat comptable d’un exercice se traduit par une perte. Quelles sont les immobilisations amortissables ?
Les différentes méthodes d'amortissement
La technique de l’amortissement est très intéressante pour le contribuable, puisqu’elle permet à celui-ci d’opérer une déduction (et par conséquent de réduire son résultat imposable) afin de prendre en compte l’usure ou l’obsolescence de ses investissements. Il existe plusieurs méthodes d’amortissement, pouvant être choisies par le contribuable. Les méthodes d’amortissement : l’amortissement linéaire C’est la méthode la plus couramment usitée. On va déduire du résultat imposable une annuité identique, calculée à partir du prix de revient de l’élément d’actif amorti. La durée d’amortissement dépend de la durée réelle d’utilisation attendue par l’entreprise. Exemple : prenons un bien dont la valeur est de 100 000 euros. La méthode par composants doit être utilisée. Les méthodes d’amortissement : l’amortissement dégressif Dans cette hypothèse, les annuités d’amortissement sont décroissantes. Le montant du coefficient est de : Etc Les méthodes d’amortissement : l’amortissement dérogatoire à propos
L'évaluation des immobilisations amortissables
Thème 2. Analyser la situation de l’entreprise Question de gestion 6. Comment Synthétiser fidèlement l’image de l’entreprise ? Cours de Gestion et finance (STMG, BTS, DUT tertiaire, Licence de gestion, Ecoles supérieures de Commerce et de Management, Master, chef d’Entreprise, Entrepreneur, gestion des administrations, gestion des associations, Formation professionnelle...) avec www.SuperProfesseur.com et l’application mobile de Super Professeur :aideetreussite.superprofesseur.com Plan du cours 1. 2. 3. La production des états financiers permet de fournir aux décideurs une image synthétique représentative de l’entreprise. On distingue donc deux tâches bien distinctes dévolues au comptable : – l’enregistrement des écritures courantes : il s’agit, tout au long de l’exercice comptable, d’enregistrer dans les comptes les opérations récurrentes (achats, ventes, paiement des salaires, remboursement des emprunts, remboursement de la TVA…) ; A. B. A. B. A. – Si 775 > 675 Þ Plus-value B.
Les amortissements dérogatoires
Les amortissements dérogatoires résultent de l’application de textes fiscaux. Ils peuvent, dans certains cas, s’appliquer au libre choix des entreprises. Le présent article s’attarde donc sur les modalités d’application et de comptabilisation des amortissements dérogatoires facultatifs. 1. Comme nous l’avions évoqué dans notre article sur la comptabilisation des amortissements comptables, les entreprises peuvent, sous conditions et pour certains biens seulement, pratiquer un amortissement fiscal selon le mode dégressif. Exemple : une entreprise achète un matériel industriel neuf le 1er janvier N pour 6 000 €. (1) 6 000 x ( 1 / 5 ) x 1,75(2) 6 000 x (1 / 5 )(3) 3 900 x ( 1 / 5 ) x 1,75 On remarque qu’à la fin de l’année 3, l’annuité dégressive (887) est inférieure à l’annuité calculée selon le mode linéaire (1 200). Voici le tableau d’amortissement définitif : 2. Fiscalement, certains biens peuvent bénéficier d’un amortissement exceptionnel sur une durée de douze ou vingt quatre mois. 3.