Why do people think economists are charlatans? A couple posts back, I talked about the AEA panel called "What do economists think about major public policy issues?". Actually, I only talked about one of the two papers that was presented there; the other was by Luigi Zingales, and was entitled "Comparing Beliefs of Economists and the Public." Unfortunately, I can't find this paper anywhere online, which is a shame, because it was actually the more interesting of the two. Here is a download link to the working paper. Zingales either performed a survey or reviewed a survey (I can't remember which) that compared economists' and non-economists' positions on policy issues. Update: Ryan Avent of The Economist has a great summary of the findings here, complete with a fun chart, which I will now steal: What on Earth??... Now, maybe this was just an expression of good old American anti-intellectualism, like Insane Clown Posse's views on magnetism, or the Republican party's denial of evolution. I have to say, I have encountered that view a lot.
donnees/readme.md at master · alphoenix/donnees Vivre en troupeau en se pensant libres, par Dany-Robert Dufour (Le Monde diplomatique, janvier 2008) L’individualisme n’est pas la maladie de notre époque, c’est l’égoïsme, ce self love, cher à Adam Smith, chanté par toute la pensée libérale. L’époque est à la promotion de l’égoïsme, la production d’ego d’autant plus aveugles ou aveuglés qu’ils ne s’aperçoivent pas combien ils peuvent être enrôlés dans des ensembles massifiés. Et c’est bien d’ego qu’il s’agit, puisque les gens se croient égaux alors qu’en réalité ils sont passés sous le contrôle de ce qu’il faut bien appeler le « troupeau ». Vivre en troupeau en affectant d’être libre ne témoigne de rien d’autre que d’un rapport à soi catastrophiquement aliéné, dans la mesure où cela suppose d’avoir érigé en règle de vie un rapport mensonger à soi-même. Mais quelle est la nécessité de ce mensonge ? Notre société est en train d’inventer un nouveau type d’agrégat social mettant en jeu une étrange combinaison d’égoïsme et de grégarité que j’épinglerai du nom d’« égo-grégaire ». Ces aspects sont connus.
Clio. Femmes, Genre, Histoire Pascale Barthélémy et Sara Panata African women activists and international women’s organizations during the Cold War (1947-1961): strategic pragmatism Yulia Gradskova The cultural Cold War and development: the Women’s International Democratic Federation (1960-1980) Kristen Ghodsee A spectre is haunting sexism: Soviet women in the Cold War American imagination Peter Hallama Socialist fatherhood in East Germany: between communist utopia and anti-capitalist propaganda Sylvain Dufraisse Soviet women’s sporting superiority: a Cold War issue Sylvie Chaperon et Marine Rouch The Second Sex in the Cold War (Europe, 1949-1989)
L'Ur-Fascismo (Il Fascismo Eterno) | Asiablog Charlie Chaplin nei panni di Adenoid Hynkel, Il Grande Dittatore (1940). Foto Wikipedia Umberto Eco, da Cinque scritti morali, Ed. 1) La prima caratteristica di un Ur-Fascismo è il culto della tradizione. Il tradizionalismo è più vecchio del fascismo. 2) Il tradizionalismo implica il rifiuto del modernismo. Sia i fascisti che i nazisti adoravano la tecnologia, mentre i pensatori tradizionalisti di solito rifiutano la tecnologia come negazione dei valori spirituali tradizionali. 3) L’irrazionalismo dipende anche dal culto dell’azione per l’azione. L’azione è bella di per sé, e dunque deve essere attuata prima di e senza una qualunque riflessione. 4) Nessuna forma di sincretismo può accettare la critica. Lo spirito critico opera distinzioni, e distinguere è un segno di modernità. 5) Il disaccordo è inoltre un segno di diversità. L’Ur-Fascismo cresce e cerca il consenso sfruttando ed esacerbando la naturale paura della differenza. 14) L’Ur-Fascismo parla la “neolingua”. Fonte immagine: Wikipedia
Oksana Chatchko : mort d'une Femen désabusée Des Femen, ce n’était pas en France la plus médiatique. Mais c’était la plus brillante, artiste, atypique, radicale, anarchiste. L’Ukrainienne Oksana Chatchko, 31 ans, a été retrouvée pendue chez elle lundi 23 juillet, dans son petit appartement en banlieue parisienne. Capture d'écran du dernier post Instagram d'Oksana Chatchko L’annonce de sa mort a été rendue publique par Inna Shevchenko, la leader actuelle en France de ce mouvement féministe. «La vie était très dure» Ironie tragique de cette annonce : les deux femmes se parlaient à peine depuis plus de trois ans. A Inna Schevchenko, dont le groupe est toujours actif même si les actions peinent à avoir la même portée, la gloire médiatique et les récompenses. Oksana Chatchko est née en 1987 en Ukraine, dans la ville de Khmelnitski, à l’est du pays. Oksana découvre petit à petit la corruption dans la religion, le pouvoir du patriarcat, et s’intéresse au militantisme. Iconoclaste Nous, on ne la connaissait, malheureusement, pas beaucoup.
La grande mistificazione del concetto di felicità - Linkiesta.it Il 28 giugno del 1776, Thomas Jefferson finì di scrivere la prima bozza del testo che, qualche giorno dopo, divenne la Dichiarazione di Indipendenza degli Stati Uniti d'America. Nel secondo paragrafo di quella lettera, scritta su carta olandese di canapa e fitta di correzioni e appunti, Jefferson appuntò una serie di verità che ritenne inappellabili, self-evident, scrisse. Due le verità sopra tutte: che tutti gli uomini sono creati uguali, e che Dio ci concede tra i diritti inalienabili la vita, la libertà e the pursuit of Happiness. Scrivendo quella frase Jefferson si sbagliò, confuse l'ideale con il reale. Difficile dire se l'America di Trump e Clinton sia molto diversa da quella che aveva in mente Jefferson. La felicità è sbagliata per due motivi. Secondo l'economista americano, che insegnava in California, il sistema economico basato sull'accumulo del capitale generava una curva della felicità che aveva forma di una U rovesciata.
If The Louvre Was On Fire, Should We Rescue The Art First Or The People? by Thomas R. Wells Firstly, of course we should rescue the art first. Secondly, of course we should not. This is a thought experiment. Life has value. So human life has value and moreover it is greater than art. If we were to ask each individual museum visitor whether they would prefer that they or the Mona Lisa survived most of them might indeed value their continued being more. Hence, of course we should save the art first and let the people burn. But, secondly, something has clearly gone wrong here.
Salariés acrobates pour travail sans filet, par Noëlle Burgi (Le Monde diplomatique, mars 2009) «J’aime les prédateurs. Je les aime parce qu’ils vivent d’expédients. » Nous sommes en août 1994. L’homme qui s’exprime, Albert J. Dunlap, est un grand expert en restructurations industrielles. Dans son espace de travail, quelques objets en bronze intriguent : deux requins décrivant un cercle, posés sur son bureau ; un lion bondissant, sur une table de conférence ; un aigle attaquant sa proie, dans la salle de réception. Dunlap a 52 ans. Dans les semaines qui suivent son recrutement, il annonce la suppression imminente de près de onze mille emplois, soit le tiers des effectifs. Hier glorifiés, les prédateurs commencent néanmoins à être dénoncés en tant que tels aux Etats-Unis, le pays qui, à partir du début des années 1980, a donné l’exemple d’une déconstruction systématique du contrat social. La « révolution » reaganienne et ses suites ? Cette violence est aujourd’hui extrême aux Etats-Unis. Le système américain de protection sociale repose sur trois ensembles de prestations.