Démocratie athénienne
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La démocratie athénienne désigne le régime politique mis en place progressivement dans la cité d'Athènes durant l'Antiquité et réputé pour être l'ancêtre des démocraties modernes. Le mot démocratie vient de deux mots grecs : dêmos (le peuple) et kratos (le pouvoir). La cité[modifier | modifier le code] Plate-forme de la Pnyx d'où parle l'orateur public. Athènes est fondée formellement vers 750 av. L'agora devient le centre social et politique de la cité avec l'installation des institutions démocratiques sur cette place. Loin de ces ambiances festives plus ou moins décisives dans la direction de l'État, le monde rural vit aussi. Mieux lotis, les pêcheurs bordant le pourtour de l’Attique mangent à leur faim sans pour autant avoir accès à l’état de grands propriétaires terriens nécessaire pour entrer dans les arcanes du pouvoir. Genèse de la démocratie[modifier | modifier le code] Paupérisation rurale[modifier | modifier le code] Solon.
Les Trente
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Trente (en grec ancien οἱ Τριάκοντα / hoi Triakonta) aussi appelés Trente tyrans sont un gouvernement oligarchique composé de trente magistrats appelés tyrans, qui succède à la démocratie athénienne à la fin de la guerre du Péloponnèse, pendant moins d'un an, en 404 av. J.-C. Un gouvernement provisoire…[modifier | modifier le code] Après la défaite d'Athènes à la fin de la guerre du Péloponnèse, les Spartiates accordent la paix aux Athéniens « à condition qu'ils appliquent la constitution de leurs ancêtres » [1]. Sur proposition d'un nommé Dracontidès, du dème d'Aphidna, et sous pression de Lysandre, une commission de 30 membres est créée par l'Assemblée, en vue de créer une nouvelle politeia (un nouveau régime), comme il avait été fait en 411 AJC : le but est de revenir à la patrios politeia (la constitution des ancêtres) en épurant le corps politique et en supprimant les misthoi (indemnités accordées aux citoyens pauvres).
Isonomie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’isonomie (en grec ancien ἰσονομία, « règle d'égalité ») est l'égalité citoyenne ou politique apparue lors de la marche d'Athènes vers la démocratie. Elle est au cœur de ce régime politique à venir. On l'interprète aujourd'hui souvent[1] comme égalité de droit ou égalité devant la loi. De nouvelles idées[modifier | modifier le code] Les réformes de Clisthène forment une charnière entre l’époque archaïque et l’époque classique. L'impossible retour à l'oligarchie[modifier | modifier le code] La souveraineté populaire[modifier | modifier le code] On assiste à un progrès de la souveraineté populaire qui s’est développée grâce à la tyrannie où l’égalité et la participation étaient impossibles. La nécessité d'un conseil représentatif[modifier | modifier le code] De nouvelles tribus[modifier | modifier le code] Dèmes, trittyes, phylai[modifier | modifier le code] L'importance du dème[modifier | modifier le code] Clisthène a une habileté exceptionnelle.
Dossier histoire de la Démocratie athénienne : Dates
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