Quatre voies du datajournalism Le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. Il requiert des compétences spécifiques, selon l'usage qui en est fait. J’ai eu l’impression, ces derniers jours, de répéter plusieurs fois la même chose à des personnes différentes (ce qui est un vrai plaisir quand il s’agit de datajournalism). D’où l’idée d’articuler ici ces quelques éléments récurrents. Photo CC par Ian-S sur Flickr Finalement, le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. 1-COMPRÉHENSION : le datajournalism permet de mieux comprendre le monde. Pour cette visualisation des succès au box office américain depuis 1986, l’équipe du nytimes.com a particulièrement travaillé sur la forme des courbes, et leur couleur. Le datajournalism, c’est de la visualisation d’information. La datajournalism ne pourra donc pas se passer des compétences d’un interaction designer.
[itw] Income, le datajournalisme appliqué En plein développement, le datajournalisme a besoin d'exemples marquants pour prouver son intérêt. "Income", de Catherine Mulbrandon, en est un. Le datajournalisme est au centre de toutes les attentions. La rapidité de la communication sur les réseaux a un effet secondaire: les concepts sont souvent trop utilisés et deviennent des buzzwords, puis déçoivent, avant même d’être prêts. La question la plus souvent posée reste “Mais en quoi est-ce différent de ce que l’on a déjà ? Des exemples, SVP On a besoin d’exemples montrant réellement comment les données peuvent faire la différence. Bien que l’on dispose d’une infinité de contenus et de mises à jour, il reste difficile de trouver des informations fiables, compréhensibles et dignes de confiance lorsque l’on doit prendre des décisions réellement importantes. L’une des grandes promesses du journalisme de données est que cela peut changer. Aller plus loin : le projet “Income” Voilà un exemple qui peut nous en apprendre beaucoup.
Data-Journalism : théorie et pratique - Pierre Romera Parcours Code depuis 10 ans. Langues parlées : Français, Anglais, HTML(5), PHP, Javascript, SQL, jQuery, Node.js, Sencha... Mai 2010 - Octobre 2011 : Directeur du développement d'OWNI. Mai 2010 - Présent : data-journalism (Wikileaks, RFI, France24, NouvelObs, Le Monde Diplomatique, Slate...). Sommaire Trois métiers, une discipline Par data-journalism on parle plus d'une discipline que d'un métier. Un data-journalist ce n'est pas quelqu'un qui sait tout faire ! Cette discipline suppose la combinaison de 3 compétences : Le rôle des designeurs Leur rôle est assez proche d'un travail de design classique. Ils peuvent toutefois s'appuyer sur des compétences singulières. Pour le Data-Journalism, les designeurs s'intéressent : À la visualisation de données en collaboration avec les développeurs. En France, WeDoData se spécialise dans le design d'information. Le rôle des développeurs Parmis les développeurs comme dans tous les métiers de l'informatique, il y a des spécialistes. Le rôle des journalistes
Le datajournalisme: vecteur de sens et de profits Face à l'avalanche d'informations, les techniques de datamining permettent d'extraire du sens de bases de données. La confiance devient la ressource rare, créatrice de valeur. Et les médias peuvent s'en emparer. Ce post reprend les éléments d’une réflexion amorcée avec Mirko Lorenz et Geoff McGhee dans un article intitulé Media Companies Must Become Trusted Data Hubs [en] et présentée à la conférence re:publica XI. Chaque jour, nous produisons deux ou trois exaoctets [en] de données, soit 1 million de téraoctets. Si l’on veut synthétiser toute l’information produite en quelque chose de digeste pour l’utilisateur final, il faut résumer par un facteur de 100 milliards. Pour faire sens de cette hyper-abondance de contenus, les professionnels de l’information doivent adopter de nouvelles techniques. Une fois équipé des bons outils, faire parler des masses de données devient possible. Toute information est une donnée Certaines initiatives vont dans ce sens. Médias liquides
Datavision, ou comment faire comprendre l'info en un clin d'oeil Le datajournalism, kesako ? Qu’est-ce que le datajournalism ? Une tendance émergente du journalisme qui consiste à interroger et faire parler des données brutes et souvent rébarbatives (statistiques, rapports, bilans), pour en extraire la substantifique moelle et en tirer une information inédite qui ait du sens. Le datajournalisme s’appuie en grande partie sur l’aspect visuel : il s’agit souvent de résumer l’information et le message en un graphisme, parfois interactif, qui en dit plus long que des centaines de mots. David McCandless est le nouveau pape de cette science à cheval entre graphisme et journalisme. Son champ d’investigation est aussi vaste que l’univers (nature, science, économie, religion, web, musique etc…) et va du plus futile (barbes et moustaches) au plus grave (Montée des eaux, combien de temps nous reste-t-il ?). La vidéo de présentation de "Datavision"
« Un datajournaliste n’écrit pas un article, il fait une visualisation interactive. » Interview de Caroline Goulard de Dataveyes | Data News Rencontre avec Caroline Goulard, fondatrice de Dataveyes, qui nous explique comment naît et se construit un travail de datajournalisme avec “l’atlas des partis politiques” co-brandé avec l’Express.fr. Data News: Comment es-tu tombée dans le datajournalisme et la datavisualisation ? Caroline Goulard : Il y a une transformation fondamentale de notre paysage informationnel et les data sont en train de prendre un rôle important dans notre univers d’information. Comment a commencé cette collaboration avec l’Express ? Une partie de mon équipe a eu la chance de pouvoir intégrer la rédaction web de l’express.fr pendant trois mois avec une mission assez générale sur le journalisme de données, sur la manière de valoriser les données éditoriales de la rédaction de l’express. Naviguez dans la nébuleuse des mouvements politiques en cliquant sur l’image Pourquoi ce sujet ? Comment on construit un article de datajournalisme comme celui-ci ? Je ne suis pas sûre qu’”article” soit le mot approprié.
Le "data-journalisme" ou comment faire du journalisme avec les données Le terme a fait son apparition il y a peu dans les discussions qui ont lieu autour des nouvelles formes journalisme. C’est de cela dont on parlait ici-même il y a quinze jours en recevant Pierre Romera et Olivier Tesquet d’OWNI. Ils nous ont expliqué comment ils avaient créé une application pour parcourir et classer les 400 000 documents de l’armée américaine en Irak que le site Wikileaks a mis en ligne. 400 000 documents qui décrivent au quotidien, sur plusieurs années, les interventions des troupes alliées en Irak, c’est une somme de données telle qu’elle n’a pas beaucoup de sens pour le lecteur. Créer une application qui donne du sens à ces données, c’est une des formes possibles du « data-journalisme », c’est la mise en commun de l’intention journalistique – transformer la donnée en information – et des aptitudes informatiques du développeur – qui peut programmer des outils de visualisation, de recherche. Et c’est cela qui va nous occuper pendant toute cette heure.
WikiLeaks et Datajournalisme A propos déjà de WikiLeaks, le problème crucial des sources, de leur valorisation et de leur exploitation avait été abordé sur ce blog. Au-delà de la dimension éthique de l’affaire, liée au détournement d’informations secrètes volées à leur propriétaire, la décision de mettre en ligne tels quels les documents du Pentagone relatifs aux guerres en Afghanistan et en Irak, donc de l’information brute, posait des problèmes de fond spécifiques au Datajournalisme. Le défi lancé en effet par Julien Assange, l’animateur- fondateur de Wikileaks était, selon lui, « d’accroître le professionnalisme » des journalistes en exigeant d’eux qu’ils garantissent la pertinence, la fiabilité et la valeur de l’information, par leur travail de sélection et de qualification préalablement à sa diffusion. Cela a-t-il été débattu ? Ainsi WikiLeaks ne met plus aucun mémo en ligne sans l’accord de ces cinq journaux qui se sont eux-mêmes accordés sur la manière de les traiter et de les mettre en ligne.
Data Journalism : par où commencer (Part. 1/2) | L'Oeil Du Pirate Ce guide en deux parties présente des éléments de réponse aux développeurs et journalistes désireux de se lancer dans le monde du Data-Journalism . Pas question ici de produire un cours de programmation ou de base de données, ma démarche est plus celle d’un retour d’expérience sur les caractéristiques très précises de ce métier. Pour commencer, cette première partie s’adresse aux développeurs (mais ne partez pas, je serai doux). Vous vous en doutez peut-être déjà, il ne suffit pas de savoir coder pour faire du Data Journalism dans de bonnes conditions. 1. On le sait, par nature, développer nécessite d’être curieux : il faut en permanence recycler ses techniques et ses connaissances. Pour attendre ces objectifs, ne faites pas de détour : il faut jouer le jeu à fond, ne pas faire semblant, se plonger corps et âme dans votre sujet . 2. Oui, c’est vrai, ils adorent s’écouter parler. Quand les journalistes racontent une histoire, les designers l’illustrent et l’animent. 3. 4.
Pourquoi le data-journalisme, c’est l’avenir en marche | Nouvelle formule Elle s’appelle Caroline Goulard, elle est encore étudiante (en 5e année, tout de même), elle est en passe de devenir LA spécialiste française du journalisme de bases de données, le databeyyyse djournaliseume en bon franglais, qui commence à faire florès ailleurs, entendre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, comme d’habitude, mais pas chez nous. Son blog est une mine de renseignements – et de (plaisants) fantasmes éditoriaux - pour ceux qui, comme Sophie Gohier, mon éditrice préférée, ou votre dévoué serviteur pensent que l’info en ligne, c’est pas seulement (surtout pas?) du batonnage de dépêches, des Web reportages et de la sous-télévision. Caroline Goulard a deux actualités: - Un article limpide sur le database journalism, confié à Owni. Elle y rappelle en quatre points ce que le genre peut apporter aux journalistes, ce qui n’est pas très important, et aux lecteurs-internautes-consommateurs, ce qui l’est nettement plus. Nos ambitions, donc. Ca coince à plusieurs étages:- Technique.
Mag’Centre : Un nouveau « pure player » de l’info voit le jour en région Centre Baptisé tout simplement Mag’Centre, un nouveau magazine d’information en ligne a fait son apparition sur la Toile depuis le 9 février. Son ambition : élargir et approfondir la couverture éditoriale des événements et des temps forts de l’actualité de la région Centre. Ancien grand reporter au quotidien régional La République du Centre, le fondateur de Mag’Centre, Christian Bidault donne clairement le ton de ce nouveau support numérique : « Mag’Centre s’adresse à une clientèle que ni l’offre papier existante, ni l’offre en ligne en région Centre ne satisfont complètement. La crise de la presse papier est économique mais aussi une crise de l’offre éditoriale ». Ni rouge, ni bleu, ni rose, ni vert, ni bleu-blanc-rouge ! Un journaliste chevronné à l’initiative de Mag’Centre Christian Bidault sait de quoi il parle. Couvrir l’actu locale autrement Mag’Centre, un regard différent sur l’actualité de la Région Centre Un pari insensé ? Afficher Pure-Players locaux français sur une carte plus grande
Données publiques et journalisme: une mine de richesses! Libérez les données publiques gratuitement ! Une fois de plus, cette demande a été émise lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective). Leur utilisation dans le domaine de l'information présente un intérêt énorme. Le journalisme de données commence à prendre son essor en France, mais les données publiques, contrairement à d’autres pays, n’y sont pas encore totalement libérées ou facilement accessibles. Cette semaine à Marseille, lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective), les appels se sont multipliés pour libérer gratuitement les données publiques. Hélas, aujourd’hui, « nous avons l’état d’esprit du 19ème siècle, les méthodes du 20ème et les besoins du 21ème », a joliment résumé Sam Pitroda, conseiller en technologies de l’information du Premier ministre indien. Pour le reste, il faudrait quand même que les données soient disponibles ! La France en retard Le journalisme de données, un chemin prometteur mais compliqué
Violences pénitentiaires au Centre de Détention de Roanne. Vidéo tournée le 4 juillet 2012 au centre de détention de Roanne à l’insu de l’administration pénitentiaire, et suivie d’une lettre explicative écrite par des prisonniers, témoins de la répression du mouvement de protestation. Bavure pénitentiaire au Centre de détention de Roanne Mercredi 4 juillet 2012, quatre détenus ont refusé la remontée de promenade pour protester. Les revendications portaient sur une modification des horaires de promenade et sur toutes les précédentes revendications publiées le 25 avril 2012 par les détenus de Roanne.A 18h45, les quatre détenus refusent de remonter en cellule et demandent à être entendu dans un esprit pacifique. Nous, détenus de Roanne, attestons avec une vidéo à l’appui de la non-violence de ces revendications légitimes et réclamées par l’ensemble des détenus et de la violence extrême de l’administration pénitentiaire sur ces quatre détenus. Les détenus de Roanne.