Conomie - Soixante ans d'économie française : des mutations structurelles profondes
Gérard Bouvier et Charles Pilarski, division Synthèses des biens et services, Insee Résumé Durant les trente glorieuses, la croissance économique reposait de façon équilibrée sur la valeur ajoutée dégagée par l’industrie et la construction d’une part, les services d’autre part. Les services ont depuis acquis un rôle prépondérant. De fait, en soixante ans, l’emploi est devenu en grande majorité tertiaire et salarié. Sommaire Encadré Depuis le milieu des années 1960, la durée annuelle du travail diminue Publication Une économie où les services sont devenus prépondérants Après la seconde guerre mondiale et jusqu’au premier choc pétrolier, la croissance économique de la France a été vive et régulière. Depuis le premier choc pétrolier, le rythme annuel de progression du PIB a nettement baissé, à + 2,2 % en moyenne. Graphique 1 - Croissance du PIB et principales contributions de 1950 à 2007 Source : Insee, comptes nationaux - base 2000. Retour au sommaire Des paysans aux salariés du tertiaire Encadré
Indicateur - Au quatrième trimestre 2011 le PIB progresse de 0,2 %, ce qui porte sa croissance annuelle à 1,7 %
Au quatrième trimestre 2011, le PIB en volume* croît de 0,2 % après +0,3 % au troisième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance est de 1,7 % en 2011, après +1,4 % en 2010. Les dépenses de consommation des ménages ralentissent légèrement en fin d’année (+0,2 % après +0,3 %), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) accélère (+0,9 % après +0,2 %). La production totale accélère légèrement La hausse de la production de biens et services est un peu plus marquée qu’au trimestre précédent (+0,4 % après +0,3 %). L’investissement accélère La FBCF totale accélère au quatrième trimestre (+0,9 % après +0,2 %), contribuant pour +0,2 point à la croissance du PIB. Le PIB et ses composantes rebondit (+2,2 % après –0,8 %), notamment celle des entreprises en automobiles. La consommation s’infléchit La dépense de consommation des ménages augmente de 0,2 % au quatrième trimestre 2011 après +0,3 % au troisième. Dynamisme des exports, recul des imports Révisions
Observatoire des inégalités
26 mars 2013 - 25 % des jeunes, 16 % des non diplômés sont au chômage. La crise frappe de plein fouet ces catégories de la population même si les plus âgés, les plus diplômés, ne sont pas épargnés. Entre mai 2008 et décembre 2012, le nombre de demandeurs d’emploi [1] est passé de 3 à 4,6 millions, soit + 50 %. La hausse a été particulièrement vive entre mi- 2008 et mi-2009 : en une seule année, on a compté 700 000 chômeurs de plus. Le chômage s’installe, et logiquement, la durée du chômage s’allonge. La baisse de l’activité touche davantage les hommes, dont le nombre, comme le taux, équivaut désormais à celui des femmes. Avec un taux qui approche les 25 % pour les moins de 25 ans, le chômage des jeunes atteint un record. Si l’on considère les moins de 30 ans, les trois quarts de la hausse du chômage entre mi-2008 et fin 2012 concerne des jeunes qui ont au mieux le bac, et la moitié au mieux le BEP. Extrait du Centre d’observation de la société. Photo / © jolly - Fotolia.com
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