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Repères chronologiques pour les arts numériques

Repères chronologiques pour les arts numériques
1985Tony de Peltrie des québécois Philippe Bergeron, Daniel Langlois, Pierre Lachapelle et Pierre Robidoux. 1986Luxo Junior de John Lasseter qui deviendra l'emblème du Studio Pixar. 1990Panspermia, Karl Sims, animation fondée sur des algorithmes de vie artificielle. 1991Quarxs, Maurice Benayoun 1986Very Nervous System, de David Rokeby est une des premières installations interactives performatives ; le logiciel créé par Rokeby sera utilisé par d'autres artistes pour d'autres créations. 1988 La plume, Edmond Couchot et Michel Bret. 1989Legible City, Jeffrey Shaw 1995Beyond Pages, Masaki Fujihata La vie artificielle désigne une branche de la recherche en informatique qui crée et modélise des êtres numériques - réalistes ou inventés -, lesquels vont "vivre" et évoluer au sein de leur environnement numérique (informatique) qui constitue leur éco-système. 1992Interactive Plant Growing, Christa Sommerer & Laurent Mignonneau, installation interactive en vie artificielle. 1995 Osmose, Char Davies

Le Web, c’est folk LOL Ode aux usagers des ordinateurs, Digital Folklore est un livre qui célèbre la culture amateur d’aujourd’hui et d’hier, invitant le lecteur à une véritable odyssée à travers l’histoire du World Wide Web, sondant la Toile jusque dans ses recoins les plus inavouables et les plus inattendus. Les instigateurs de cette Bible érudite, drôle et décalée, Olia Lialina et Dragan Espenschied, font partie d’une avant-garde artistique qui a exploré le médium dans les années 90, à l’époque héroïque du net.art, bercée par les stridulations d’un modem 28,8 kbit/s, quand le moteur de recherche s’appelait Altavista, que les pages personnelles étaient hébergées sur Geocities et qu’on s’abonnait à des mailing-lists. Une ère où «le Web était scintillant, riche, personnel, lent et en construction» . Les artistes enseignent tous deux à l’université de Stuttgart Merz Akademie, où Olia anime un cours dédié au folklore digital. Comment définiriez-vous cette notion de «folklore numérique» ? Photo Olia Lialina

➽ Histoiredesarts.culture.fr Interdisciplinarité des arts numériques Théâtre et spectacle vivant: Jean Marc MATOS, Danse et technologie "Nous avons besoin d'une connexion avec la technologie. Il n'y a pas de meilleur art que la danse pour la réaliser. Vous êtes en train de faire un travail important, un travail qui a besoin d'être fait. Manifeste pour un "trait d'union entre valorisation et clandestinité" Pour le XXIe siècle, les savoir-faire que nous avons développés jusqu'à présent comme des survivants isolés peuvent-ils devenir les outils nécessaires à la création d'une niche à l'intérieur d'un vaste projet interdisciplinaire de création-recherche-formation, hautement technicisé et centré sur le corps? Dans ce panorama qui tend à s'élargir d'avantage il est à remarquer que la danse et la chorégraphie, arts du corps et de la synthèse sensorielle sont encore bien peu présentes.Pourquoi la danse ne rendrait-elle pas compte elle aussi de son époque en utilisant les inventions contemporaines et en les enrichissant dans la création? Le "laboratoire"

➽ Perezartsplastiques.com ARTMEDIA VIII - PARIS - Jean-Paul LONGAVESNE Esthétique et rhétorique des arts technologiques. Les machines interfaces Jean-Paul LONGAVESNE Professeur - Ensad - Université Paris XI De la production outillée puis machinale à la reproductibilité mécanique, l’histoire de l’art nous enseigne que dans l’Antiquité, art et technique ne sont pas dissociés, que progressivement la main puis l’outil se fait machine. Si originellement art et technique, expriment l’idée commune de construction, de fabrication, exercices dans lesquels l’Ars ou la Techné se réalise dans l’habileté à faire, que se soit manuellement ou intellectuellement, une distinction s’opère dès le Moyen Age entre les arts mécaniques et les arts libéraux. Aujourd’hui, l’opposition entre mécanique et libéral, manuel et intellectuel, s’est modérée sans toutefois disparaître. Devenant interface cybernétique, la machine s’insère dans le virtuel sous la forme des " Immatériaux ". Taxonomie des interfaces Sujet S <--------------- Réel Conclusion

➽ commentcamarche.net L'art numerique: mediation et mises en exposition d'une esthetique communicationnelle - Lauren Malka « Les relations de l'homme à l'oeuvre d'art ne sont pas de l'ordre du désir. Il la laisse exister pour elle-même, librement, en face de lui, il la considère, sans la désirer, comme un objet qui ne concerne que le côté théorique de l'esprit. C'est pourquoi l'oeuvre d'art, tout en ayant une existence sensible, n'a pas besoin d'avoir une réalité tangiblement concrète ni d'être effectivement vivante ». Esthétique Hegel A la fin du XXe siècle, apparaît progressivement au public une forme de création artistique singulière, renouvelant les outils et les finalités esthétiques et perturbant fortement notre philosophie collective de l'art. En effet, depuis les années soixante, les artistes se sont emparés des ordinateurs et des nouvelles technologies comme outils de recherche esthétique, de création et comme médiums d'exposition. Nous tenterons d'enrichir ou de nuancer cette première hypothèse au travers de recherches documentaires, théoriques et historiques sur l'art numérique.

L'art numérique L'ordinateur est un nouveau support artistique. Comme dans toute forme d'art, on y trouve de tout : des dessins mangas en 3D à des installations gigantesques qui consistent à projeter des images digitales sur des façades d'immeubles. Historique de l'art numérique Naissance dans les années 50 L'art numérique ou art digital concerne toute forme de création en langage numérisé, où la technologie prédomine largement. L'art numérique, dont l'émergence est admise dans les années 80, a pourtant vu le jour beaucoup plus tôt, dans les années 60, voire dès les années 50 avec l'apparition des premières tables de mixage dans les studios d'enregistrement. Essor dans les années 80 Le développement de l'art visuel, même s'il faisait ses premiers pas dans le numérique dès les années 50, prend quant à lui son essor un peu plus tard, au cours des années 80, où cette forme d'art reste encore marginale et confidentielle. Popularisation dans les années 90 Techniques Le problème de la conservation

Artifices 4 - Jérôme Glicenstein, La place du sujet dans l'oeuvre interactive Depuis une dizaine d'années, suite notamment au développement de certaines technologies informatiques, est apparue une autre notion, que l'on a pu également rapprocher de l'idée de participation: l'interactivité. A la différence de la participation ou de l'esthétique relationnelle, l'interactivité ne met pas en avant une "socialisation" liée à la pluralité des spectateurs, mais fait beaucoup plus appel à l'implication d'un ensemble de subjectivités uniques. De plus, il ne s'agit pas avec l'interactivité numérique, comme avec la participation, de construire un tout, ni même simplement de participer à une oeuvre en mouvement, mais plutôt de réaliser l'oeuvre, de la faire exister, lors de son activation, de le temps propre de son actualisation. Pour reprendre la comparaison avec la phrase de Duchamp, ici, c'est le regardeur qui fait le tableau. On se trouve dans ce deuxième cas dans une situation qui se rapproche de ce que nous avons vu avec les présupposés de l'esthétique relationnelle.

L’art numerique Il n’est pas évident d’écrire un article sur l’art numérique. Peut-être est-ce dû au fait que c’est un art récent. Mais comment déclarer que c’est un art à part entière si nous avons du mal à le définir à le cerner ? L’Art Numérique serait donc l’ensemble des activités humaines créatrices qui traduisent l’expression idéale et desinteressée du beau par des techniques liées aux nombres. L’art numérique désigne l’activité artistique qui emploie le langage numérique comme matériau de son langage. La « réalité virtuelle », la « réalité augmentée », « l’art audiovisuel », « l’art génératif », ou encore « l’art interactif » sont venus enrichir les catégories déjà existantes comme la photographie numérique ou le net-art. Indépendamment de chaque projet artistique, l’art numérique s’appuie sur l’état de la technique de son temps, il est donc dépendant du matériel (hardware en anglais) et des logiciels (software). Un peu d’Histoire Richard Wagner et l’art total. Début de l’interactivité. Sources:

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