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Mobilité partagée : bienvenue dans "l'âge de l'accès"

Mobilité partagée : bienvenue dans "l'âge de l'accès"
Il y a dix ans était publié l’âge de l’accès de Jérémie Rifkin, dans lequel l’auteur Américain annonçait l’arrivée imminente d’un nouvel âge du capitalisme et d’une société fondée sur l’accès aux biens : « Le rôle de la propriété est en train de subir une transformation radicale. Les conséquences de cette révolution sont d’une conséquence et d’une portée fondamentales pour notre société. […] D’ici à 25 ans, l’idée même de propriété paraîtra singulièrement limitée, voire complètement démodée. […] C’est de l’accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social. » Symbole de ce mouvement : la mobilité partagée Parmi les statistiques les plus marquantes de cette nouvelle économie, la mobilité tient le haut du pavé. Le vélo partagé est aujourd’hui la forme de transport qui connait la plus forte croissance dans le monde et la voiture partagée devrait rapidement lui emboiter le pas. «Un million d’utilisateurs, c’est très peu par rapport à leur nombre potentiel.

Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative! Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Pourquoi acheter et posséder alors que l’on peut partager semblent dire des millions d’individus. Tandis qu’Airbnb annonçait il y a quelques mois avoir dépassé le million de nuits réservées sur son site, en France, c’est covoiturage.fr qui a récemment franchi la barre du million de membres inscrits. Sterneck ;

L’économie du partage dans le secteur du transport et de la mobilité Le 1er juin dernier se tenait à La Cantine, un colloque sur l’économie du partage appliquée au secteur du transport et de la mobilité. Animé par Silicon Sentier et Chronos, le débat a tourné autour de la question de la viabilité de cette activité en pleine expansion. L’auto-partage : solution d’avenirThe Guardian s’y intéressait dernièrement et outre-Atlantique, le phénomène fait fureur. Présentant le concept, Robin Chase, CEO de buzzcar.com, n’a pas mâché ses mots. « Dans les grandes villes, l’idée de l’auto-partage doit devenir une évidence pour tous » martèle-t-elle. Le covoiturage en pleine expansionCôté covoiturage, la France n’est pas en reste. La SNCF suit le mouvementEn tant qu’opérateur de mobilité, la SNCF faisait partie de la discussion, par l’intermédiaire de Jean-Louis Jourdan, son directeur du développement durable. En progression permanente, l’économie du partage dans le secteur du transport et de la mobilité ne semble pouvoir être compromise. Lire aussi

TOUT ALLANT VERT: Le blog Je loue ta voiture, tu loues mon costume, on sauve la planète Basée sur l’idée de partage, la « consommation collaborative » est une pratique qui se développe de plus en plus. « Chèvre pour tondre votre pelouse de manière écologique – location à la journée par couple de deux – 10 euros. » Ceci n’est pas une blague, mais une annonce trouvée sur le site e-loue, où les particuliers pratiquent la « consommation collaborative ». Le concept s’applique à tous les objets que l’on possède et que l’on n’utilise pas tout le temps, ou que l’on n’a pas besoin d’acheter. « La notion de propriété et la barrière entre vous et ce dont vous avez besoin sont dépassées. » Un brin révolutionnaire, le site « Collaborative consumption » proclame ainsi comme slogan : « Ce qui est à moi est à toi. » (Voir la vidéo de présentation, en anglais) Eco-logique, cette pratique vise à faire du bien à son porte-monnaie tout en en faisant à la planète. « Des produits plus chers mais plus solides » Tester un sac (de luxe) avant de l’acheter Une voiture reste immobile 90% du temps

Affirmation de soi: quand le numérique détrône l'automobile | Consommation Collaborative J’échangeais ce matin-même avec Philippe Brendel, Président de l’Observatoire français du Véhicule d’Entreprise (vous pouvez le retrouver sur Carfutur et @carfutur) au sujet de la perception de la voiture par les nouvelles générations. Ma conviction est qu’un changement majeur est en train de s’opérer : hier perçue comme le symbole suprême de la liberté, la voiture perd progressivement de sa superbe devant les nouveaux moyens d’expression numérique à notre disposition. Un article de la revue américaine Shareable illustre justement, non sans un certain humour, cette tendance. L’auteur de cet article est Jjay Walljasper, l’un des apôtres de l’économie du partage et auteur notamment de All that we share : a field guide to the commons. Voici le lien vers l’article original : (Credit: Photo by Ed Yourdon under a Creative Commons License.) Mais, pour la plupart d’entre nous, tout ça est en train de changer.

Consommer Durable 10 Ways Our World is Becoming More Shareable by Neal Gorenflo and Jeremy Adam Smith We’re sharing more things, more deeply, with more people. Why sharing is the answer to some of today’s biggest questions. posted Jun 22, 2010 Members of the community gather to break ground at the London Ferrill Community Garden. Sharing is a big deal these days. Sharing is a growth industry, a new field of study and of practice; it presents a realm of career opportunities, a new way of life, and a concept around which we are restructuring our world. Our world is inherently shareable, though it’s easy to take that for granted. Sharing as a Lifestyle. There’s carsharing, ridesharing, bikesharing, yardsharing, coworking, cohousing, tool libraries, all kinds of cooperatives—it goes on, trust us. There are also scores of new websites—like Divvy, Neighborgoods, ShareSomeSugar, Relay Rides, Rentalic, hyperlocavore, and many more—designed to help us share real stuff. Shareable Cities. University of Denver opened its bike sharing library in September 2009. Social Enterprise & Cooperatives.

Interview de David Laval, fondateur de Mobizen | Consommation Collaborative « Le problème avec la voiture, ce n’est pas tellement qu’elle ait été inventée, c’est qu’il est déraisonnable de la posséder chacun pour soi. » David Laval Au départ, un échange sur Twitter. Puis une rencontre pour échanger autour d’un des grands courants du transport automobile collaboratif, l’autopartage (d’ailleurs, collaboratif l’est-il vraiment ?). Progressivement, cet échange nous a permis d’évoquer le futur du transport automobile et de la consommation collaborative. David crée Mobizen en Avril 2007 avec son associé Nicolas Le Douarec. La consommation collaborative Pour David, le collaboratif, c’est avant tout un style de vie. « Pour la génération de nos parents, acheter une voiture, une télé, une réfrigérateur, cela voulait dire accéder à la classe moyenne, c’était une conquête qui voulait dire « je suis quelqu’un ». Sur le rôle identitaire de la consommation : D’où un rapport à l’objet voiture en profonde mutation… Le Covoiturage. L’Autopartage : un mouvement ancré dans le local.

Blog Green Monkeys Partageux, mais bien marketés Auriez-vous l'idée de vous inviter chez un parfait inconnu pour partager son déjeuner? D'emprunter la première voiture venue en bas de chez vous pour une course impromptue? De rester dormir sur un canapé autochtone à l'autre bout du monde? Rien de bien neuf là dedans: jusqu'à la célébrité de l'adjudant Chanal l'autostop permettait d'utiliser les sièges vides des voitures croisées sur la route (et de partager le prix du plein) sans appeler ça covoiturage. Rachel Botsman: The case for collaborative consumption © TED Peut-être que le raccourcissement du trajet entre le producteur et le consommateur – démesurément allongé par la mondialisation et l'aplatissement du globe – permet-il à la planète de respirer à nouveau. L'un de ces usages oubliés est le partage des ressources, des équipements, des espaces, du temps privatisés. Peugeot a ainsi lancé Mu by Peugeot (location de véhicules chez le concessionnaire), National / Citer (location classique) et Citröen Multicity (voyage multimodal).

Quelles mobilités pour 2040? - UrbaNews.fr Comment nous déplacerons nous en 2040 ? Quelles seront nos habitudes en termes de mobilité ? Si certains rêvent déjà de gagner leur travail en Hoverboard, se la jouant Marty McFly sur les trottoirs de leur ville, l’agence Wyman plus pragmatique, entrevoit la fin de la « possession » et le recours de plus en plus large aux solutions de partage. La voiture particulière à l’épreuve des contraintes C’est un fait, le recours à la voiture particulière est de moins en moins pratique, surtout pour les ménages issus du périurbain. Le futur, entre voiture partagée, voiture électrique et transports en commun Loin, très loin de l’Hoverboard donc, nos mobilités devraient d’abord tenir compte des contraintes budgétaires croissantes qui relèvent de l’usage de la voiture. Demain, tous urbains ?

YOUPHIL L'habitat coopératif : mode d'emploi d'une utopie urbaine Un préalable pour comprendre la suite : la propriété est collective. Au Village Vertical, les habitants qui se nomment eux-mêmes les « Villageois », ont une double casquette : ils sont d’une part locataires de la coopérative de 14 logements, et d’autre part coopérateurs, c’est-à-dire détenteurs du capital de la société coopérative qui est l’unique propriétaire. Et dans la prise de décision, finis les tantièmes des copro’, chacun d’entre eux dispose d’une voix. 1/ Constituer un groupe de militants, plus que de copains Le noyau dur des Villageois s’est formé, il y a six ans, au gré des rencontres dans les mouvements sociaux, écolo ou altermondialistes. « L’urgence sociale et l’urgence climatique n’ont jamais été aussi fortes. Le statut coopératif collait parfaitement à leurs attentes. 2/ Aller à la pêche aux soutiens institutionnels Il a fallu également convaincre le Grand Lyon et la Ville de Villeurbanne de se porter garants de cette première nationale.

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