Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ? Un génocide est en cours, plus de 6 millions de personnes (dont pour la moitié des enfants de moins de 5 ans !) ont été massacrées dans l'indifférence générale et avec l'appui des États-Unis et de l'Europe ! Des centaines de milliers de femmes et de filles ont été violées et mutilées par les armées d'occupation. On connait la méthode, on amplifie certaines nouvelles et on en dissimule d'autres tout aussi horribles. Un génocide dont ont été complices nos dirigeants et la communauté internationale En plein centre de l'Afrique, le Congo est un pays riche, rempli de matières premières (diamants, or, étain, gaz, pétrole, uranium, coltan...), de forêts, d'eau, de femmes et d'hommes, d'une multitude de tribus rassemblées sous une nation dessinée par les colons, et qui ne correspond historiquement à pas grand-chose. Et les Occidentaux dans tout cela ? ? Les dirigeants occidentaux sont-ils assoiffés de richesses au point de laisser perpétrer un nouveau génocide ? 6 millions de morts.
Guerre d'Irak : comment tout a commencé il y a dix ans Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. George W. Bush et les faucons de son gouvernement n'auront de cesse de convaincre leurs alliés que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive. «Toutes les guerres sont des erreurs», confie le général australien Peter Cosgrove, qui dirigeait les forces australiennes en Irak en 2003. L'invasion, le 20 mars 2003, de l'Irak par la coalition menée par les États-Unis fut en effet une immense partie de poker menteur qui se solda par plusieurs centaines de milliers de morts. L'«Axe du Mal» Saddam Hussein était-il impliqué dans les attentats du World Trade Center (11 septembre 2001)? Une «tache» dans la carrière de Colin Powell Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, Hans Blix et Mohamed ElBaradei, à la tête des inspecteurs de l'ONU, indiquent pourtant n'avoir trouvé aucune preuve de ces allégations. Une «faillite» du renseignement américain Aucune arme de destruction massive n'a été retrouvé en Irak. L'enjeu pétrolier
La carte des pays qui n'utilisent pas Facebook Des cartes qui montrent la pénétration et les usages de Facebook et des réseaux sociaux dans le monde, il y en a des dizaines, dont certaines sont presque artistiques. D’où l’idée de proposer une vision quelque peu différente: celle des endroits sur la planète où Facebook n’a pas encore réussi à conquérir les foules. Des cartes qui montrent la pénétration et les usages de Facebook et des réseaux sociaux dans le monde, il y en a des dizaines, dont certaines sont presque artistiques. D’où l’idée de proposer une vision quelque peu différente: celle des endroits sur la planète où Facebook n’a pas encore réussi à conquérir les foules. C’est ce que propose FlowingData, reprenant une carte réalisée par Ian Wojtowicz, la « UnFacebook Map », un étudiant en arts graphiques, qui a utilisé pour cela une carte de la NASA montrant la Terre de nuit. (source)
Bande-annonce du documentaire Homeland. Le quotidien d'une famille irakienne depuis l'invasion américaine Pour nombre de médias occidentaux, l’affaire est entendue. L’Irak est synonyme de chaos, de guerre « entre chiites et sunnites », d’effondrement d’un Etat et de menace incessante représentée par l’Organisation de l’Etat islamique (OEI). A bien y regarder, on sait peu comment fonctionne (encore) ce pays « libéré » de la dictature de Saddam Hussein par l’invasion militaire américaine de 2003. Les incessantes intrigues politiques à Bagdad, les divisions au sein des diverses factions religieuses chiites, la marginalisation d’une partie des courants sunnites, le rôle, encore très actif, des diplomates américains : tout cela est rarement évoqué quand il s’agit de donner, en quelques mots, le lourd bilan d’un énième attentat. On parle encore moins des Irakiennes et des Irakiens, et de ce qu’ils endurent au quotidien. C’est ainsi, le décryptage que font nombre d’experts des soubresauts géopolitiques pousse à oublier l’essentiel, à savoir le peuple ou, dit de manière plus triviale, les gens.
Quels pays ont le plus augmenté leur budget militaire? La réponse en carte | Les cartes week-end Un texte de Danielle Beaudoin Entre 2000 et 2015, la Chine a augmenté de 396 % ses dépenses militaires, selon les chiffres de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). Le budget militaire chinois est aujourd'hui le deuxième en importance dans le monde, loin derrière celui des États-Unis. On constate sur la période de 15 ans un rattrapage technologique assez rapide de la Chine, qui inquiète bien des acteurs internationaux, dont les États-Unis. Comparez l'évolution des dépenses militaires dans le monde entre 2000 et 2015 en dollars constants (2014) : En raison de données incomplètes, une trentaine de pays sont absents de cette carte. Source : SIPRI. Le Vietnam a augmenté ses transferts d'armes de presque 600 % sur 5 ans. L'experte explique que cette région du monde est le théâtre de conflits territoriaux notamment en mer de Chine méridionale. Elle note qu'il y a aussi « beaucoup de goulots d'étranglement en Asie sur le passage des marchandises ». Et l'Afrique?
Vers une démondialisation ? La France cesse de perdre ses usines LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Pas de champagne, c’est interdit sur le site. Mais du jus d’orange, des petits fours, quelques discours et, bien sûr, un ruban à couper par monsieur le maire. Les dirigeants d’Amoéba ont invité 600 personnes et prévu une jolie fête, mardi 4 octobre, pour inaugurer leur première usine, à Chassieu (Rhône). « C’est la preuve qu’on peut partir d’un brevet lyonnais et arriver quatre ans et demi plus tard à un vrai site industriel », se félicite Fabrice Plasson, président et cofondateur d’Amoéba. Après la phase du laboratoire puis celle du pilote industriel, la jeune société produira désormais sur place, à grande échelle, une amibe capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau. En France, il n’y a pas que de vieilles cathédrales industrielles menacées de fermeture. Lire aussi : La France teste l’usine du futur Une rupture avec les années précédentes L’écart est faible, mais il marque une rupture. Des exemples ?
Un demi-siècle de conflit à Jérusalem en 5 min. Le péché des Occidentaux Des douzaines de voitures, de camions et d’autobus s’arrêtent devant un pensionnat de jeunes filles. Des hommes armés en descendent. Ils pénètrent à l’intérieur de l’immeuble, réveillent les collégiennes et les enlèvent. Avant de repartir, ils mettent le feu au pensionnat. Deux cent soixante-seize adolescentes enlevées pour être vendues comme esclaves. Est-ce un film ? Une histoire comme celle-là, une histoire aussi cruelle, avec des victimes aussi innocentes, avec des méchants aussi pervers, avec un destin aussi injuste, on ne devrait parler que de ça. Pourtant, non. Pourquoi ne sommes-nous pas sur la trace des adolescentes comme nous le fûment sur celle du vol MH370 ? Ça c’est passé dans la petite ville de Chibox, au Nigeria. On est tellement peu informés sur cet enlèvement collectif que bien des gens, cette semaine, sur les réseaux sociaux, dénonçaient monsieur Boko Haram. Deux cent soixante-seize collégiennes sont disparues, enlevées par la bêtise humaine.
[CARTE] Toujours plus de murs dans un « monde sans frontières » – Carnet (neo)cartographique Alors que l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 proclame le droit à chacun à « circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État », et à « quitter tout pays, y compris le sien et à y revenir », l’Union europenne n’a eu de cesse de déployer une myriade de dispositifs pour empêcher, ou plutôt canaliser les flux migratoires. C’est la tentation du mur. Tandis que La Grèce amorce la construction d’un mur le long de sa frontière avec la Turquie, l’Atlas des migrants en europe (2e édition) dont est issu cette carte que j’ai réalisé, nous apprend que le nombre de murs, barrières et clotures dans le monde a triplé depuis la chute du mur de Berlin. Retrouvez cette carte au format pdf sur le site de l’éditeur : Armand Colin
«Un kamikaze ne se radicalise pas seul» Spécialiste des phénomènes de radicalisation, le sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar, directeur d’étude à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur notamment de Radicalisation (Maison des sciences de l’homme, 192 pp., 2014), analyse pour Libération les profils des auteurs d’attentats-suicides. Jamais il n’y avait eu jusqu’ici d’attaques-suicides en France. Est-ce un tournant ? Jusqu’ici, les attaques jihadistes commises sur le sol français étaient toujours ciblées, visant par exemple Charlie puis la communauté juive, en janvier 2015, ou des militaires français musulmans, comme le fit Merah avant de s’attaquer à une école juive de Toulouse. Nous nous trouvons maintenant face à un terrorisme aveugle, notamment parce que nombre des objectifs sensibles sont protégés, et donc plus difficiles à atteindre. Comment devient-on kamikaze ? Est-ce qu’il y a un parcours type ? Les auteurs d’attaques jihadistes ont grandi en général dans des familles désunies. Marc Semo
Le Conseil de sécurité demande de protéger les hôpitaux dans les conflits | International Ce texte fait suite au bombardement d'hôpitaux et de cliniques en Syrie, au Yémen ou en Afghanistan et rappelle que de telles attaques, si elles sont délibérées, constituent des crimes de guerre. La résolution avait été mise au point notamment par la Nouvelle-Zélande, l'Égypte --qui préside le Conseil en mai-- l'Espagne et l'Uruguay. Une clinique a été détruite vendredi à Alep (nord de la Syrie), quatre jours après le bombardement d'un hôpital de la ville par le régime syrien qui a fait 25 morts. En octobre 2015, un raid américain sur un hôpital de Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz en Afghanistan a fait 42 morts. «Stoppez ces attaques», a demandé au Conseil la présidente internationale de MSF Joanne Liu. Elle a exigé en particulier des membres permanents du Conseil (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) qu'ils «montrent l'exemple». Elle a cité les forces de l'OTAN en Afghanistan, la coalition arabe au Yémen ou la Russie qui soutient le régime syrien.
Inefficace, coûteux, mortel, l’emmurement du monde se poursuit Chaque mois paraît amener son lot de murs frontaliers. En Europe, où les États baltes, craignant un voisin envahissant et l’instabilité qu’il génère, érigent une barrière à leur frontière orientale. En Asie, le président chinois Xi Jinping appelle à la construction d’un mur d’acier autour de la région du Xinjiang. En Amérique latine, l’Équateur a, semble-t-il, amorcé la pose de panneaux de ciment à sa frontière avec le Pérou. En Afrique, le mur de barbelés, de pylônes et de ciment entre la Somalie et le Kenya est en voie de parachèvement. On est loin de l’illusion créée par la chute du mur de Berlin et des utopies d’un monde sans frontières portées par les années 1990. Le mur, nouvelle norme des relations internationales Alors qu’à la fin de la guerre froide, il n’y avait que 15 frontières murées, elles sont désormais 70 à travers le monde : Le mur est devenu une nouvelle norme des relations internationales. Le coût financier des murs frontaliers L’emmurement du monde : un coût humain