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Insignifiance et capitalisme

Insignifiance et capitalisme
Ce qui caractérise le monde contemporain ce sont, bien sûr, les crises, les contradictions, les oppositions, les fractures, mais ce qui me frappe surtout, c’est l’insignifiance. Prenons la querelle entre la droite et la gauche. Elle a perdu son sens. Les uns et les autres disent la même chose. Les responsables politiques sont impuissants. Il y a un lien intrinsèque entre cette espèce de nullité de la politique, ce devenir nul de la politique et cette insignifiance dans les autres domaines, dans les arts, dans la philosophie ou dans la littérature. La politique est un métier bizarre. Rien ne garantit que quelqu’un qui sache gouverner sache pour autant accéder au pouvoir. Je dis « pseudo-démocratie » parce que j’ai toujours pensé que la démocratie dite représentative n’est pas une vraie démocratie. Il y a la merveilleuse phrase d’Aristote : « Qui est citoyen ? On observe un recul de l’activité des gens. Et que font beaucoup d’intellectuels ? La crise n’est pas une fatalité

Entretien avec Cornelius Castoriadis Appel à l’aide des mères de Fukushima Posted 17 juin 2011 by realinfos in Appel à l’aide des mères de Fukushima. Quand la vérité sort de la bouche des mamans... Mercredi 15 juin 2011 Chers amis Nous habitons dans la ville de Fukushima, à seulement 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Aujourd’hui, la santé de nos enfants est en danger. (1) Source : Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, par Lori M. Wallach Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. Tribunaux spécialement créés Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. L’impérieuse volonté de soustraire le chantier du traité américano-européen à l’attention du public se conçoit aisément.

« Les riches, la seule classe sociale à ce point consciente d’elle-même etd e ses intérêts » XEnvoyer cet article par e-mail « Les riches, la seule classe sociale à ce point consciente d’elle-même et de ses intérêts » Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer A voix haute Les enjeux de société de l’ultra-richesse, par un duo incontournable sur le sujet, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, sociologues Alors que beaucoup choisissent d’étudier la misère du monde, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont, eux, passé leur longue carrière à humer l’air des beaux quartiers. “Pour comprendre la pauvreté, étudions d’abord comment les riches savent le rester”, semblent dire les Pinçon-Charlot, au risque de heurter de plein fouet le dogme de la priorité à donner à l’enrichissement d’une minorité, comme gage d’émulation et promesse de redistribution pour le reste de la société. On les entend souvent désignés comme “les riches”. Les attributs de la fortune Les plus fortunés ne se distinguent pas que par la richesse économique. Bio expressLes guetteurs du gotha

Association Castoriadis Mémoire d'un Saccage - L'effondrement de l'Argentine La Veille Stratégique dans les pays francophones On dit souvent que l’information n’a pas de nationalité. Peut-on en dire de même pour la Veille Stratégique. Est-ce que la démarche reste la même dans les pays francophones ? Même si les règles d’un dispositif de veille efficace restent sensiblement les mêmes, il existe néanmoins certaines différences entre les pays francophones de continents différents. En France, lorsque l’on souhaite avoir des informations simples sur une entreprise (Chiffre d’affaire, date de création, nom du dirigeant, etc), il y a le réflexe Infogreffe ou encore societe.com pour consulter le registre de commerce des sociétés françaises. Ce défaut d’accès rapide à l’information a permis de développer un autre aspect de la Veille : le réseau humain. Faute de sources électroniques, les veilleurs de certains pays ont développé un réseau de connaissance qui leur permet de s’informer autrement et légalement bien sûr. Contexte économique et politique Environnement Socio-culturel

Castoriadis : La montée de l'insignifiance entretien par Daniel Mermet A la mémoire de Cornelius Castoriadis, disparu le 25 décembre 1996, nous avons rediffusé l'entretien qu'il nous avait accordé un an plus tôt. On a parfois envie de retenir les mots, revenir sur les idées, à "oreille reposée". En vous proposant de vous adresser le script de cet entretien, je ne m'attendais pas à un tel intérêt de toute part, tout horizon, tout milieu, pour une des pensées les plus fécondes et les plus lucides de notre temps. A travers la brèche on sent que tout n'est pas perdu ! Corneille dissident essentiel Il manque la voix de Cornelius Castoriadis, il manque cette jubilation dans sa voix en répétant Nous qui désirons ou nous qui délirons ? Ce qu'il disait tombe à pic en ces temps "trotsko-balladuriens", lui qui renvoyait dos-à-dos le "communisme anti révolutionnaire", et le néolibéralisme avec sa pensée unique, sa "non-pensée". Pas question d'abdiquer pour autant. Mais on ne peut réduire Cornelius Castoriadis à un seul registre. D. C. D. C. D.

Vivre en troupeau en se pensant libres, par Dany-Robert Dufour L’individualisme n’est pas la maladie de notre époque, c’est l’égoïsme, ce self love, cher à Adam Smith, chanté par toute la pensée libérale. L’époque est à la promotion de l’égoïsme, la production d’ego d’autant plus aveugles ou aveuglés qu’ils ne s’aperçoivent pas combien ils peuvent être enrôlés dans des ensembles massifiés. Et c’est bien d’ego qu’il s’agit, puisque les gens se croient égaux alors qu’en réalité ils sont passés sous le contrôle de ce qu’il faut bien appeler le « troupeau ». Vivre en troupeau en affectant d’être libre ne témoigne de rien d’autre que d’un rapport à soi catastrophiquement aliéné, dans la mesure où cela suppose d’avoir érigé en règle de vie un rapport mensonger à soi-même. Mais quelle est la nécessité de ce mensonge ? Notre société est en train d’inventer un nouveau type d’agrégat social mettant en jeu une étrange combinaison d’égoïsme et de grégarité que j’épinglerai du nom d’« égo-grégaire ». Ces aspects sont connus.

Utopie, la quête d'une societé idéale L'empire des modèles bibliques "Iahvé Elohim planta un jardin en Eden, en Orient." Genèse, II, 8 Si l'utopie se sépare radicalement de la tradition chrétienne, elle ne cesse pourtant d'y puiser, au cours de son évolution historique, d'innombrables modèles et de lui emprunter ses premières figures dans l'espace, le temps et l'histoire. Le paradis terrestre, dans sa représentation médiévale, fournit à l'utopie le modèle d'un jardin de délices, d'un suave verger où ruissellent les eaux vives. Adam, père de toute la race humaine, y fait figure de sage législateur attribuant à chaque être vivant son nom et sa juste place. Il demeure pourtant dans la tradition médiévale, et même bien au-delà, localisé quelque part sur la terre, très loin de notre orbe; pour certains, il est séparé des régions habitées; pour la plupart des commentateurs occidentaux, il est situé au Levant, image du Christ. Au XVIe siècle, on croira le trouver dans les Indes occidentales nouvellement découvertes. La fin des temps

Cornelius Castoriadis Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code]

La stupidité comme mode de management Voilà une étude qui devrait pousser les managers à s'interroger. Un rapport rédigé par les professeurs Andre Spicer (de la Cass Business School, qui fait partie de l'université City University de Londres) et Mats Alvesson (de l'université de Lund, en Suède), suggèrent que la culture au sein des entreprises de services financiers décourage les employés d'utiliser l'ensemble de leurs capacités intellectuelles..... Cela signifie que des questions importantes ne sont pas posées et que les oublis qui en résultent peuvent aboutir à des scandales comme la manipulation du LIBOR. Quand la bêtise désarme Les auteurs soulignent que les compétences des employés ne se sont pas réduites, mais qu'une véritable culture organisationnelle s'est développée : « De nombreuses entreprises, où l'intelligence des employés est primordiale, telles que les banques et les sociétés de services professionnels, assurent que les compétences sont à la base de leurs activités. Un mode managérial basé sur la persuasion

Pour un salaire de citoyen dès la naissance - L'annuel des idées mardi 29 juin 2010, par Emmanuel Lemieux Une allocation de base, sans aucune contrepartie, pour chaque citoyen tout le long de sa vie... C’est l’idée que vient de relancer le think tank Utopia. Est-ce décent ? Des économistes aussi contrastés que John Kenneth Galbraith, James Tobin ou encore Milton Friedmann ont réfléchi à cette idée. 750 euros minimum L’ADN du "revenu inconditionnel" imaginé par Utopia a un tout autre séquençage que celui des libéraux. A combien se monterait ce fameux revenu ? B. Pour Utopia, il est justement temps de déconnecter travail et revenus. Supprimer le mot « pauvreté » Toutes ces décennies de réflexions et de tests en tout genre débouchèrent sur une chimère et l’exact contraire d’un "revenu inconditionnel".Au bout du bout du compte, une loi d’un revenu minimum garanti, fut uniquement imaginé pour trois populations cibles : les personnes âgées, les aveugles et les handicapés percevront ainsi 1680 dollars pour une personne seule, 2520 pour un couple. Repères :

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