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Cornelius Castoriadis

Cornelius Castoriadis
Ce qui caractérise le monde contemporain ce sont, bien sûr, les crises, les contradictions, les oppositions, les fractures, mais ce qui me frappe surtout, c’est l’insignifiance. Prenons la querelle entre la droite et la gauche. Elle a perdu son sens. Les uns et les autres disent la même chose. Les responsables politiques sont impuissants. Il y a un lien intrinsèque entre cette espèce de nullité de la politique, ce devenir nul de la politique et cette insignifiance dans les autres domaines, dans les arts, dans la philosophie ou dans la littérature. La politique est un métier bizarre. Rien ne garantit que quelqu’un qui sache gouverner sache pour autant accéder au pouvoir. Je dis « pseudo-démocratie » parce que j’ai toujours pensé que la démocratie dite représentative n’est pas une vraie démocratie. Il y a la merveilleuse phrase d’Aristote : « Qui est citoyen ? On observe un recul de l’activité des gens. Et que font beaucoup d’intellectuels ? La crise n’est pas une fatalité

ivan illich Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le concept d'outil convivial est introduit par Ivan Illich dans La convivialité (Tools for conviviality, 1973) « pour formuler une théorie sur une société future à la fois très moderne et non dominée par l'industrie ». Il nomme conviviale « une telle société dans laquelle les technologies modernes servent des individus politiquement interdépendants, et non des gestionnaires ». Il qualifie ces individus d'austères, dans le sens de Thomas d'Aquin, qui fait de l'austérité une composante d'une vertu qu'il nomme amitié ou joie. Les outils conviviaux sont alors les outils maniés (et non manipulés) par ces individus dans cette société. Illich prend soin de signaler qu'en français « convivialité » a un sens particulier inventé par Brillat-Savarin, utilisable dans un contexte très précis, qui ne peut être confondu avec le contexte également précis où il l'emploie dans son essai. Convivialité[modifier | modifier le code] Voici quelques exemples :

Pierre Bourdieu : L'opinion publique n'existe pas, 1972. Exposé fait à Noroit (Arras) en janvier 1972 et paru dans Les temps modernes, 318, janvier 1973, pp. 1292-1309. Repris in Questions de sociologie, Paris, Les Éditions de Minuit, 1984, pp. 222-235. e voudrais préciser d'abord que mon propos n'est pas de dénoncer de façon mécanique et facile les sondages d'opinion, mais de procéder à une analyse rigoureuse de leur fonctionnement et de leurs fonctions. Ce qui suppose que l'on mette en question les trois postulats qu'ils engagent implicitement. Toute enquête d'opinion suppose que tout le monde peut avoir une opinion ; ou, autrement dit, que la production d'une opinion est à la portée de tous. Quitte à heurter un sentiment naïvement démocratique, je contesterai ce premier postulat. On fait très souvent aux sondages d'opinion des reproches techniques. Une analyse statistique sommaire des questions posées nous a fait voir que la grande majorité d'entre elles étaient directement liées aux préoccupations politiques du « personnel politique ».

untitled C.E.R.A.S. - Décembre 2019 Page 1 : Benoît Guillou - Un printemps en automne | Page 5 à 7 : Nour Allazkani, Martin Monti-Lalaubie - « L’engagement m’a appris à être moi-même » | Page 8 à 13 : Caroline Taïeb - Les “burakumin” entre résistance et résignation | Page 14 à 15 : Swann Bommier - Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales | Page 16 à 17 : Benoît Guillou, Denis Meyer - La démocratie en suspens | Page 18 à 21 : Bruno Latour - De la nécessité d’atterrir | Page 22 à 23 : Bruno Latour - À quoi tenons-nous ? | Page 24 à 29 : Benoît Guillou - « La fabrique de solutions partagées ».

Ivan Illich Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ivan Illich Biographie[modifier | modifier le code] Son père, Piero, vient d'une famille possédant des terres (vignes et oliviers) en Dalmatie, près de la ville de Split en Croatie. Sa mère, Ellen, descend d'une famille juive allemande convertie. Pendant les années 1930, la xénophobie et l'antisémitisme montent en Yougoslavie. Venant d'une famille aristocratique ayant d'anciens liens avec l'Église catholique, il était destiné à devenir un prince de l'Église[2]. Mais en 1951, il part aux États-Unis avec l'idée d'étudier les travaux d'alchimie d'Albertus Magnus à Princeton. En 1956, il est nommé vice-recteur de l'université catholique de Porto Rico. Il quitte Porto Rico en 1960 à la suite d'un différend avec la hiérarchie de l'Église, représentée par deux évêques qui, participant à la vie politique, s'opposent à tout candidat qui voudrait légaliser les préservatifs[3]. Théories[modifier | modifier le code] — Ivan Illich, Énergie et équité, 1975

« Les Esperados » : comment 77 enterra 68 En 1982, lors de sa première publication, Les Esperados a fait grand bruit dans les milieux concernés. Beaucoup de ceux qui vivaient ou avaient vécu en communauté y virent un coup de poignard dans le dos, un lavage de linge sale hors de la famille. Sujet sensible, surtout pour ceux qui y crurent tant. Raconter la triste épopée de Pierre Conty, flamboyant meneur de « bande » anarcho-rurale autant que fossoyeur d’idéal, c’était ressusciter un passé dont l’évocation faisait d’autant plus mal qu’il avait porté un immense espoir. En post-face de cette édition1, en un long texte rentre-dedans et inédit intitulé « Le Taureau par les cornes », l’auteur ne mâche pas ses mots : « Je sais, pour l’avoir vécu, que ni d’anecdotiques descentes de police, ni la pression d’un environnement ’hostile’ - parfaitement indifférent en réalité –, n’ont rien fait à la débandade des groupes soixante-huitistes. Pour quelqu’un de ma génération, le nom de Pierre Conty n’évoque pas grand chose.

Théorie de l'effondrement : "Le système actuel de représentation démocratique opère un rétrécissement de la pensée" - Entretien avec Corinne Morel Darleux Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. LVSL – On voulait revenir sur l’article que vous avez écrit pour Reporterre, qui a été publié le 19 juillet et qui est intitulé « face à l’effondrement formons des alliances terrestres » où vous évoquiez votre rapprochement avec la collapsologie. Corinne Morel Darleux – J’ai toujours pensé que quand on était dans une situation trop compliquée pour l’évaluer finement et savoir comment il convient d’en parler, le plus simple était de dire les choses avec honnêteté. CMD – Je n’ai pas besoin d’aller très loin en réalité. CMD – Je ne dirais pas ça !

Programme du Conseil national de la Résistance Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Programme du Conseil national de la Résistance souvent abrégé en Programme du CNR, et intitulé dans sa première édition « Les Jours Heureux par le C.N.R. »[1], est un texte adopté à l'unanimité par le Conseil national de la Résistance français le . Ce texte de moins d'une dizaine de feuillets[2] comprend deux parties, un « plan d'action immédiate » qui concerne l'action de la Résistance intérieure française à mener dans l'immédiat dans la perspective de la Libération et les « mesures à appliquer dès la Libération du territoire », sorte de programme de gouvernement qui comprend à la fois des mesures ayant trait à l'épuration et des mesures à plus long terme comme le rétablissement du suffrage universel, les nationalisations ou la sécurité sociale. La postérité a plus retenu la seconde partie, car la majorité des propositions de caractère programmatique fut effectivement adoptée entre la Libération de 1944 et le début de 1946.

Entre Castoriadis et Castorama : le do-it-yourself et les méprises du projet d'autonomie Ce texte est désormais le n°2 de ma série "La petite bourgeoisie s'amuse", inaugurée le 17 mai 2013. La petite bourgeoisie, communément appelée classe moyenne, c'est cette classe sociale qui, privée de pouvoir économique, n'est pas responsable de l'abjection ambiante mais profite toutefois de ses retombées. Une classe sociale repue de droits et qui ne se reconnaît aucun devoir. Voyage au pays de la petite bourgeoisie, par une déclassée, en trois temps : militer, faire soi-même, voyager. « Vu d'aujourd'hui, on peut au moins avancer avec certitude que l'aspiration individuelle à ne dépendre de rien ni de personne conduit à de nouvelles servitudes, à une forme de collectivisme non moins implacable que les communautés étouffantes d'autrefois. »La Liberté dans le coma, groupe Marcuse Commerce = capitalisme ? Existe-t-il un commerce sans capitalisme ? Inégalités sociales et DIY Je n'ai pas vraiment abordé la question du DIY « de subsistance », de calcul opéré dans la nécessité.

Ces pays qui ont dit non à la dette Face à l’endettement massif qui menace différents pays du monde, dont la zone euro, peut-on dire non à la dette ? Par Charles Sannat. Avec l’annulation de la dette de la Tunisie par la France, le sujet revient sur le tapis : est-il possible d’annuler la dette ? Si oui, comment procéder ? Comment s’en sont sortis les pays qui ont dit non à la dette ? La dette est un problème monétaire La dette publique regroupe l’ensemble des dépenses (emprunts) de l’État, collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement (comme la Sécu et certaines entreprises publiques). La Grande-Bretagne arrive en tête des pays les plus endettés par ménage et par établissement financier. Dette publique par État membre de la zone euro à la fin du troisième trimestre 2012 Au 23 janvier 2013, la dette publique de la Grèce s’élevait à 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB. Le cas typique des États-Unis qui vivent à crédit Qui a dit non à la dette ? Comment venir à bout de la dette ? Et la Grèce ?

Mohandas Karamchand Gandhi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « article de qualité ». Mahatma Gandhi Mohandas Karamchand Gandhi, en août 1942 Mohandas Karamchand Gandhi (en gujarati મોહનદાસ કરમચંદ ગાંધી (mohandās karamcaṃd gāndhī), API [ˈmoː.ɦən.d̪aːs ˈkə.rəm.t͡ʃənd̪ ˈɡaːn.d̪ʱi ] Écouter), né à Porbandar (Gujarat) le 2 octobre 1869 et mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il a été un pionnier et un théoricien du satyagraha, de la résistance à l'oppression à l'aide de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l'ahimsa (« non-violence »), qui a contribué à conduire l'Inde à l'indépendance. Gandhi conduisit la marche du sel, célèbre opposition à la taxe sur le sel. Adepte de la philosophie indienne, Gandhi vivait simplement, organisant un ashram qui était autosuffisant. Gandhi est reconnu comme le Père de la Nation en Inde, où son anniversaire est une fête nationale.

À la recherche du temps (politique) perdu « Sortez-nous de la crise tout de suite » : l’actualité de ces dernières années ne semble pas dire autre chose. Face à ce cri du cœur légitime de populations européennes se heurtant à la réalité du chômage de masse et à la croissance morne, ou d’Américains ayant tout perdu – biens immobiliers, emplois et assurance santé – dans l’orage économique de 2008, les responsables politiques ont pu donner l’impression de vouloir temporiser jusqu’à la prochaine élection. Un report dans le temps qui sonnait comme un aveu d’échec aux yeux d’électeurs qui attendaient eux aussi la prochaine élection, mais pour changer d’équipe. Dans ce contexte, la lecture d’un petit livre d’entretiens entre le penseur basque Daniel Innerarity et le philosophe québécois à la plume engagée, Dominic Desroches – full disclosure : ce dernier est un contributeur régulier aux chroniques de Sens Public – se révèle tout à la fois stimulante et salutaire.

Les sept principes de la désobéissance civile, par Howard Zinn (Disobedience and democracy : nine fallacies on law and order- New York : Random House / Vintage, 1968), 119-122 1. La désobéissance civile est la violation délibérée, spécifique, de la loi, au nom d'un principe social essentiel. Elle devient non seulement justifiable mais nécessaire quand un droit humain fondamental est menacé et quand les moyens légaux pour faire respecter ce droit sont inadaptés. Il peut prendre la forme de violation d'une loi injuste, de protestation contre une situation injuste ou d'application symbolique d'une loi ou d'une situation souhaitable. Qu'elle soit reconnue comme légale, au nom d'un droit constitutionnel ou international, ou non, son but est toujours de combler la brèche qui sépare la loi de la justice, dans un processus infini de développement de la démocratie. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

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