Spicee : la web TV qui veut réinventer la télé - 13 septembre 2015 - Abu Layef est un gaillard efflanqué à la barbe rousse : l’un des nombreux djihadistes d’une faction dissidente de l’Etat islamique qui se bat contre les troupes pro-Assad en Syrie. Au sixième jour du reportage vidéo, il plaisante avec sa femme – voilée de pied en cap – venue brièvement le voir sur le front. Quarante-huit heures plus tard, ceinture d’explosifs à la poitrine, l’homme s’est transformé en bombe humaine. Au petit matin, il part s’infiltrer dans l’immeuble d’où une vingtaine de miliciens ennemis verrouillent le contrôle du village. Quelques minutes plus tard, les kalach crépitent, et c’est l’explosion ! C’est l’une des nombreuses scènes chocs du documentaire de 57 minutes, "Syrie : les escadrons du Djihad", où l’on voit ces combattants fanatiques se faire tuer par balles, creuser des tunnels et fabriquer des bombes. Un "pure player" 100 % vidéo, 100 % digital Un film signé France Télévisions ? Spicee ? Les télévisions traditionnelles ont abandonné ce terrain.
Les mécanismes de la désinformation Sur le net, on trouve à boire et à manger... Information, désinformation ou parfois erreurs sincères. Ce n'est pas forcement facile de s'y retrouver et moi-même, il m'est déjà arrivé de relayer une connerie via Twitter qui ensuite s'est avérée fausse. Bref, tout le monde est victime et coupable à la fois de cette désinformation, surtout à notre époque où la confiance dans les médias traditionnels est totalement rompue et où certaines sphères ont pour unique objectif d'orienter l'opinion publique pour gagner en pouvoir. Christophe Michel de la chaine YouTube Hygiène Mentale passe en revue ce qui motive les désinformateurs, qu'ils en soient conscients ou inconscients. Si le sujet vous intéresse, je vous invite aussi à relire cet article sur les techniques de manipulation d'opinion publique: Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l’opinion publique
DEMELER info / intox Un journaliste raconte comment il a piégé des complotistes “Prendre les conspis à leur propre piège”. C’est l’idée qui a germé dans la tête de Thomas Huchon, journaliste pour le nouveau site d’information Spicee, site 100% vidéo, lancé en juin 2015. Il a réalisé un documentaire de 42 minutes (lien payant) dans lequel il tente d’observer la propagation d’une fausse information au sein de celle qui est surnommée la “complosphère”. Après s’être inventé une fausse identité sur Twitter et Facebook sous le nom de “Lionel Perrottin” en avril dernier, le journaliste a créé et propagé un faux documentaire complotiste dans lequel il est affirmé que le virus du Sida a été inventé par les Etats-Unis, que Cuba a, en réponse, développé un vaccin contre la maladie, et que c’est pour cette raison que le Barack Obama a mis fin au blocus contre l’île cubaine depuis la seconde moitié de 2015. Nous avons demandé à Thomas Huchon de nous parler de la genèse de son documentaire ainsi que de ses projets futurs. Quel est le but de ce docu ? Que voulez-vous montrer ?
(20) Le grand complot : qui est-il, quel est son réseau ? Le complotisme, c’est du sérieux. Si le phénomène ne date pas d’hier, il a pris, notamment chez les jeunes, une dimension préoccupante. Entre défiance sévère vis-à-vis des institutions et méfiance croissante à l’égard des vérités établies ou des discours officiels. A lire aussi :«Sortir gagnant d'une joute avec un élève, c'est en réalité perdre» Les enseignants, en première ligne, sont nombreux à s’alarmer du succès des théories conspirationnistes auprès de leurs élèves, à une époque où Internet constitue une caisse de résonance inédite où toutes les sources semblent parfois se valoir. A lire aussi, entretien avec Rudy Reichstadt : «Une vision du monde de plus en plus paranoïaque» «Vision manichéenne» Après les attentats qui ont touché la France en janvier puis en novembre, comme après ceux du 11 Septembre aux Etats-Unis, moult théories ont illico vu le jour. «Idées virales» (1) «L’espace logique du conspirationnisme», article paru en novembre 2015 dans la revue Esprit.
Fabriquer une video complotiste, mode d'emploi Créer de toutes pièces une théorie du complot, en faire une vidéo, la mettre en ligne et laisser monter la mayonnaise : c’est la méthode utilisée par le pure-playerpour "traquer les conspirationnistes" en ligne. Un exercice qui a permis au site de mesurer la puissance de frappe (et les limites) de théories complotistes sur le web et les réseaux sociaux. Spicee Pour créer une théorie complotiste valable, il faut un certain nombre d’ingrédients. "L’absence de preuve est la preuve ultime du complot" Spicee a tenté d'appliquer la recette en créant de toutes pièces une vidéo complotiste. Le but de leur documentaire : comprendre l'intégration sur le web de ces documents.
Attentats : décrypter le complotisme et les « infaux » avec la parodie en « Classe Médias » Après Charlie Hebdo, Lionel Vighier, prof de lettres, avait dédié une séquence aux théories du complot, pour ses "3e Médias". Pour l'après-13 Novembre, il s'attaquera aux fausses informations. Avec le même objectif : développer l'esprit critique des élèves. Les théories du complot / Lionel Vighier Un an après Charlie Hebdo, 2 mois après le 13 Novembre, comment agir auprès des élèves afin de les armer face à la désinformation ? Au collège Picasso de Montesson, Lionel Vighier, prof de français, participe à un projet “transdisciplinaire” mis en place en 2014 : une classe à projet, centrée sur l’éducation aux médias. Éduquer aux médias toute l’année Les 3e Médias préparent une « Journée du Direct » : ils couvrent l’actu du jour sur Twitter. Objectif : développer l’esprit critique “par rapport aux médias en les décryptant”, mais aussi “sensibiliser aux enjeux liés à la publication d’informations, en rendant l’élève acteur”. “Les élèves entendent parler des médias tous les jours. Fabien Soyez
A la Une. Un webdoc qui vous met dans la peau d'un journaliste « À la Une » est un webdocumentaire interactif produit par le Réseau Canopé en partenariat avec le Clemi qui va vous permettre de vous glisser dans les habits d’un journaliste du quotidien Libération. Idéal pour aborder la semaine de la presse à l’école 2016 qui a lieu cette semaine. Cette 27e édition comme les précédentes a pour ambition louable d’aider les élèves, de la maternelle aux classes préparatoires, à comprendre le système des médias, à former leur jugement critique, à développer leur goût pour l’actualité et à forger leur identité de citoyen. Le WebDoc « À la Une » va les aider à mieux comprendre comment fonctionne un quotidien national et découvrir un métier menacé, celui de photojournaliste. Dans « À la Une », une caméra subjective va vous accompagner dans un stage au journal Libération. Au passage vous assisterez à la conférence de rédaction du matin qui fixe les sujets du journal du lendemain. Lien : À la Une Lien : Semaine de la presse à l’école Sur le même thème
Info ou intox ? | L'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans l'académie de Besançon Préprofessionnalisation : une entrée progressive et rémunérée dans le métier de professeur Dès la rentrée 2019, un parcours de préprofessionnalisation de trois ans est proposé aux étudiants à partir de la licence (L2). Mouvement intra - Envoi et procédure de retour des confirmations de demande de mutation Envoi des confirmations de demande de mutation les 8 et 9 avril 2020 - Retour des confirmations avec pièces justificatives avant le 15 avril 2020 (au lieu du 10 avril 2020 comme indiqué sur les confirmations) - Impératif : consultez la procédure. Carte des enseignements de spécialité de l’académie Le bac 2021 redonne au baccalauréat son sens et son utilité avec un examen remusclé et un lycée plus simple, plus à l'écoute des aspirations des lycéens, pour leur donner les moyens de se projeter vers la réussite dans l'enseignement supérieur.
Guide de survie numérique : comment détecter et éviter de propager des rumeurs ? Comment ne pas se laisser piéger par une intox sur le web ? RSLN vous propose trois étapes indispensables pour éviter de participer à la propagation d’une rumeur. Les tragiques événements de novembre l’ont montré une fois de plus : il en faut peu pour que les rumeurs, même les plus insensées, se propagent en temps réel sur le web. Si ce n’est la question de la temporalité, la diffusion d’une rumeur n’a rien de bien nouveau en soi. 1. Cela peut sembler anodin, mais ce qui semble un pré-requis avant le partage est souvent oublié. Site de la publication : est-ce un site institutionnel (ministère, préfecture, etc.) ? Une minutie consciencieuse difficile à tenir dans l’empressement de l’actualité, mais qui évite d’attribuer à Donald Trump des propos tenus dans un autre contexte… et à l’ambassadeur de France aux Etats-Unis de le souffler en place publique. 2. Mais à quels moyens peut-on faire appel pour disposer d’une information plus fiable et plus précise ? 3.