La démarche BYOD ou l’utilisation du smartphone en classe pour un continuum éducatif et professionnalisant Certains s’en indigneront, d’autres pas. Mais ce qui est certain, c’est bien que nous avons été pris de vitesse par le phénomène smartphone dans le monde l’éducation, passant de Newton à Steve Jobs sans même s’en apercevoir et ce, en à peine dix ans et de façon planétaire. Alors la démarche Byod en classe, autrement dit l’usage du smartphone ou de la tablette personnels à l’école, doit-il nous faire peur ou nous faire espérer une vraie plus-value pour nos élèves, nos enfants ? Le potentiel sous-estimé de ces véritables laboratoires de poche ne mérite t-il pas la responsabilisation de la communauté éducative, dont au premier chef les enfants, pour un continuum éducatif et professionnalisant? Que dit la CNIL au sujet du BYOD en France ? Dans le cadre professionnel, les outils personnels ne peuvent être utilisés qu’à titre subsidiaire. « Le droit du travail impose à l’employeur de fournir à ses employés les moyens nécessaires à l’exécution de leurs tâches professionnelles. L’avenir possible
BYOD : employés et employeurs en désaccord - ZDNet Une divergence d’opinions importante… Nous le savons, le BYOD est parfois (souvent ?) présent dans une entreprise à l’insu de l’employeur, tout du moins dans un premier temps. Les employés veulent utiliser leurs propres appareils au travail, pour de simples raisons pratiques. Elles ne font rienElles rejettent le BYOD et tentent de l’interdire, pour des conséquences loin d’être toujours bénéfiquesElles mettent en place une politique de BYOD afin de mieux encadrer cette pratique Si l’on s’intéresse uniquement à cette dernière catégorie, on pourrait logiquement croire que les entreprises qui mettent en place une politique de BYOD l’ont fait après avoir écouté toutes les parties prenantes. Une récente étude menée par Code42 montre ainsi que 65 % des décideurs IT estiment que leur entreprise a une très bonne politique de BYOD. Du côté des employés, 67 % d’entre eux estiment au contraire que la politique BYOD de leur entreprise est loin d’être convaincante.
Les différents modèles d’intégration du BYOD - École branchée (suite du dossier, par Aurélien Fiévez, en collaboration avec Gabriel Dumouchel) L’enseignant a le choix des outils et des plateformes qu’il veut (et peut) utiliser dans sa salle de classe. En fonction de la liberté qu’il donne aux élèves, différents modèles d’intégration du BYOD se dessinent. Un guide du ministère de l’Éducation de l’Alberta initie cette réflexion en mettant en évidence les différentes configurations possibles d’une infrastructure BYOD. Ainsi, l’approche de l’utilisation restreinte demande à l’enseignant de choisir un outil en particulier (par exemple un iPad Air 2 de 64 Go), unique pour tous. L’approche de l’utilisation ciblée laisse le choix de l’appareil à l’élève (par exemple une tablette ou un ordinateur). L’approche de l’utilisation ouverte unique permet à l’élève de choisir son outil et ses logiciels/applications. Enfin, l’approche de l’utilisation ouverte multiple recouvre toutes les perspectives du BYOD. Le BYOD propose une alternative intéressante. 1.
Référentiel Wi-Fi - Référentiel Wi-Fi Pourquoi un référentiel sur le Wi-Fi ? Le développement des nouveaux usages du numérique repose aujourd'hui sur la mobilité qui favorise les usages dans et hors la classe, en donnant accès aux ressources et services numériques en tout temps et en tout lieu. La modularité des espaces pédagogiques et leur adaptabilité aux pratiques innovantes en sont grandement facilitées, permettant la diversification des approches, la personnalisation des apprentissages, la différenciation pédagogique, le travail collaboratif entre pairs. La mise à disposition de ressources numériques via des terminaux individuels mobiles dans un environnement adapté à l'usage dans l'éducation est au cœur de la stratégie numérique du ministère de l'éducation nationale. Dans ce contexte, le sujet du Wi-Fi dans les établissements scolaires doit être abordé dans toutes ses dimensions pédagogiques, juridiques et techniques. Les fichiers à télécharger Le référentiel Wi-Fi est constitué de trois documents.
Marc Plateau : Maupassant à l’âge du BYOD L’adaptation de nouvelles de Maupassant est un classique de la télévision et du cinéma : et si les élèves s’en chargeaient à leur tour ? Au lycée Camille Claudel de Digoin, les secondes de Marc Plateau ont ainsi réalisé d’étonnants courts métrages. Ils y développent maitrise du langage cinématographique, réflexion sur le réalisme, attention aux textes et aux contextes, capacité à dégager les valeurs et les leçons portées par un récit… Selon le principe du BYOD (Bring Your Own Device : apportez votre propre matériel), les lycéens ont essentiellement utilisé leurs propres smartphones. Et la récompense est forte : « Comme tout projet mené sur le long terme et qui aboutit, il a laissé à chacun un sentiment de satisfaction, l’idée qu’en se mobilisant on peut surmonter des difficultés et que les films étaient peut-être davantage qu’un simple projet scolaire. » Dans quel contexte avez-vous conçu ce travail d’adaptation cinématographique d’un récit littéraire ?
Le BYOD : bien plus qu’une tendance, un véritable phénomène ! Si l’expression n’est pas des plus connues, le phénomène derrière le sigle BYOD se répand au sein de nombreuses entreprises en France. Les dirigeants sont d’autant plus concernés que le BYOD fait partie intégrante de la gestion de son entreprise. Mais que signifie-t-il au juste ? Que faut-il savoir ? Qu’est-ce que le BYOD ? Le BYOD : « Bring Your Own Device » traduit de l’anglais, signifie littéralement « Apportez vos appareils personnels ». En remettant les choses dans un contexte professionnel, c’est tout simplement le fait d’apporter et d’utiliser ses équipements personnels sur son lieu de travail. Vous l’aurez sans doute compris, la pratique du BOYD pose quelques problèmes au niveau de la sécurité de l’information et de la protection des données. La sécurité de l’entreprise compromise La technique du BYOD est considérée comme risquée par les entreprises. L’un des problèmes principaux est la sécurité de l’information et la protection des données.
BYOD : utilisez les appareils personnels des élèves. Apparu au milieu des années 2000 dans les entreprises, le BYOD, « Bring Your Own Device » (ou AVAN en français pour « Apportez Votre Appareil Numérique ») fait aujourd’hui une percée spectaculaire dans les salles de classe. L’esprit du BYOD est de permettre à chaque utilisateur de travailler partout et à tout moment avec son appareil numérique personnel. Avec cette approche, un établissement scolaire dispose d’un moyen économique de favoriser l’apprentissage numérique des élèves et de leur permettre d’accéder à de nouvelles ressources pédagogiques au sein de la classe. Ainsi, l’apprenant choisi d’utiliser un outil : ordinateur portable, tablette, Smartphone…qu’il maitrise et qu’il peut utiliser à sa convenance en dehors des cours. Cette nouvelle pratique pose évidemment un certain nombre de questions, relatives à la gestion de la classe, à la planification des activités et soulève un réel problème d’équité (quid des élèves qui ne possèdent pas d’un appareil numérique ?). Commentaires
Téléphones en classe au collège : témoignage – L'ÉCOLE DE DEMAIN Christian Westphal enseigne la physique-chimie au collège de Truchtersheim (67), dans un environnement socio-économique réputé plutôt favorisé. Il exerce également les fonctions de personne ressource pour le numérique (PRN) dans son établissement depuis plus de 15 ans et de formateur académique, en particulier autour des usages de la plateforme Moodle*. Il utilise les smartphones de ses élèves en classe. École de demain : Quels sont vos usages des smartphones avec les élèves ? Christian Westphal – Le premier usage du téléphone portable en classe a été pour l’appareil photo. E. d. C.W. – Il a eu un effet collatéral qui n’avait absolument pas été prémédité : la coopération des élèves. E. d. C.W. – Il n’y a eu quasiment aucun « dérapage » avec les téléphones. E. d. C.W. – Lorsqu’Emmanuel Macron l’avait annoncé, nous avions été nombreux à trouver que c’était un peu ridicule tant ça paraissait inapplicable, tant en pratique que par rapport à l’évolution naturelle des pratiques pédagogiques.
Téléchargement et installation d'ENTBOX ENTBox Le projet ENTBOX est une application gratuite qui a pour but de créer un environnement numérique de travail d'un nouveau genre qui permet de connecter tous les élèves ensemble sans besoin de connexion à Internet. ENTBox est développé par M.A Chardine, professeur de sciences physiques au lycée Pierre Corneille de Rouen. Soutenez le projet Avant de commencer • Merci de rapporter sur le forum les bugs que vous rencontrez et consultez la rubrique Annonces pour en savoir plus sur les nouveautés et mises à jour.• Vous pouvez demander de l'aide dans la rubrique de support. I. • Un ordinateur sous Windows 7, 8, 10 (pas de support de Windows XP) pour installer ENTBOX (2 Go de RAM recommandé)• Un routeur wifi. II. III Parcours e-formation ENTBox • Suivre les modules de formation pour prendre en main ENTBox IV. Partagez votre expérience d'ENTBox, quelles méthodes vous utilisez, que type d'organisation, etc... ? V.
CYOD : moins complexe et plus économique que le BYOD : CYOD : pourquoi ça va décoller en 2014 En limitant les modèles de terminaux (smartphones ou tablettes) proposés à leurs collaborateurs dans le cadre de la mise en place d'une politique de CYOD, les entreprises dégagent plusieurs bénéfices, et s'affranchissent de nombreuses barrières qui peuvent exister avec le BYOD. Plus de problématique légale en particulier, notamment liée à la propriété des terminaux : les appareils fournis appartiennent à l'entreprise, et sont mis à disposition des collaborateurs, au même titre qu'un PC ou un ordinateur portable. En limitant le choix à quelques terminaux, l'entreprise se dote également de moyens pour mieux cerner les problématiques d'administration et de gestion des droits d'accès. Un parc mobile moins éclectique est de fait plus facile à gérer. La réussite des projets de BYOD et CYOD varie sensiblement. "Une très large majorité d'entreprises impose encore aujourd'hui un seul terminal à leurs collaborateurs" (Alexandre Penon - Bouygues Telecom Entreprises)
Comment intégrer une infrastructure BYOD en classe ? Dans un récent article, nous vous présentions comment le BYOD en classe (Bring Your Own Device) permet de favoriser les apprentissages numériques et d’accéder à de nouvelles ressources pédagogiques, tout en utilisant un outil que l’élève maîtrise et dont il dispose aussi bien en classe, qu’à la maison. Néanmoins, dans le cadre de la mise en place d’une infrastructure BYOD, il ne suffit pas de choisir son support et d’intégrer des ressources pédagogiques numériques. Comme le montre cet article du site Ecole Branchée, l’enseignant doit créer un modèle d’intégration du BYOD, en combinant entre différents outils numériques. Ainsi, les différents scénarios d’utilisation, dépendent du degré de liberté accordé à l’élève dans l’utilisation du support numérique et du cadre dans lequel s’inscrit l’enseignant. Parfois l’utilisation peut être restreinte (un seul appareil) qui permet d’avoir un contrôle sur l’enseignement et l’apprentissage. Pour aller plus loin : Commentaires commentaires
Lire sur papier ou sur écran : quelle différence pour les enfants ? La matérialité du livre imprimé serait-elle alors le facteur décisif ? En effet, la lecture d’un livre implique non seulement l’analyse et le traitement de ce qui y est écrit mais aussi l’association entre un contenu et un objet riche d’un point de vue sensoriel. Forme, couverture du livre, odeur, nombre et épaisseur des pages aident notre cerveau à intégrer les informations qui lui parviennent et à mieux les retenir dans la durée. En stockant des milliers d’ouvrages, tablettes et liseuses permettent certes d'alléger les cartables, mais, lus sur un même support, manuels scolaires et romans seront associés à une expérience sensorielle moins spécifique et seront par conséquent moins bien traités et mémorisés. Les auteurs ont demandé aux participants de l'étude de lire un long texte narratif en utilisant soit un livre soit une liseuse. Pour aller plus loin Comment repenser l’apprentissage à l’ère du numérique ? La matérialité du livre imprimé serait-elle alors le facteur décisif ?
Jérôme Lagaillarde : Le smartphone en français pour apprendre ? Quand le matériel informatique de l’établissement manque ou défaille, pourquoi ne pas faire appel à celui des élèves ? Au lieu d’interdire les smartphones, ne serait-il pas plus pertinent d’en inventer des usages pédagogiques ? C’est la question, cruciale, du BYOD (« Bring Your Own Device », « apportez votre propre matériel »). C’est le pari lancé et gagné par Jérôme Lagaillarde, professeur de lettres au collège Georges Méliès à Paris. Il éclaire ici les modalités, les possibilités et les enjeux d’une utilisation des smartphones en cours de français : un choix que certains jugeront risqué, et qui s’avère pourtant essentiel pour renforcer certains apprentissages tout en éduquant à la responsabilité. L’usage du smartphone est officiellement interdit dans les collèges : pourquoi avez-vous décidé d’autoriser vos élèves à l’utiliser envers et contre tout ? Concrètement, dans quel cadre avez-vous mis en place cette utilisation ? L’appareil photo est en effet un outil que j’utilise beaucoup.