» [4 ans déjà] Le testament de Maurice Allais (1911-2010)
Le 9 octobre 2010, disparaissait Maurice Allais à l’âge respectable de 99 ans, qui avait tout annoncé…C’était le seul prix Nobel d’économie français. Né le 31 mai 1911, il part aux États-Unis dès sa sortie (major X31) de Polytechnique en 1933 pour étudier in situ la Grande Dépression qui a suivi la Crise de 1929. Ironie de l’histoire, il a ainsi pu réaliser une sorte de “jonction” entre les deux Crises majeures du siècle. Son analyse, percutante et dérangeante, n’a malheureusement pas été entendue faute de relais.Fervent libéral, économiquement comme politiquement, il s’est férocement élevé contre le néo-conservatisme des années 1980, arguant que le libéralisme ne se confondait pas avec une sortie de “toujours mois d’État, toujours plus d’inégalités” – qui est même finalement la définition de l’anarchisme. Lettre aux français : “Contre les tabous indiscutés” Le point de vue que j’exprime est celui d’un théoricien à la fois libéral et socialiste. Il faut délocaliser Pascal Lamy ! Liens
La dette mondiale continue à exploser
Par Charles Sannat. Voici une illustration de l’endettement mondial officiel. Officiel, car il y a également tout ce qui n’est pas comptabilisé ou mis « hors bilan ». Comme vous le savez, puisque c’est le message repris en boucle depuis le début de la crise en 2007, tout va bien. Tout va bien et c’est même la reprise. Tout va bien, et si pour l’Europe la situation n’est pas facile, le monde, lui, est un océan de croissance et de prospérité, raison pour laquelle la France en particulier devrait faire des réformes. Pourtant rien n’a changé, tout a empiré, tout le monde le sait, personne ne veut le voir ! Rien n’a changé mes chers amis, j’aurais bien aimé moi aussi mais tel n’est pas le cas. Ainsi, depuis 2007, la dette globale mondiale a augmenté de 57 000 milliards de dollars et il n’y a pas d’erreur dans le chiffre que je viens d’écrire, je répète : cinquante-sept mille milliards de dollars… Cette étude a été réalisée par le très sérieux cabinet McKinsey, un cabinet américain. —Sur le web.
Juste valeur
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La juste valeur (fair value en anglais) est une méthode de valorisation des actifs prônée par de nombreux référentiels comptables, tels que le PCG en France pour les actifs de transaction ("trading book") et les normes comptables internationales IFRS, qui s'appliquent aux comptes consolidés des sociétés cotées ; elle y est définie comme « le montant lu pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale ». Depuis le 1er janvier 2013, IFRS 13 en donne une définition légèrement amendée : "le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation". Selon la méthode de la juste valeur, les actifs doivent être valorisés dans les bilans à cette valeur à la date de clôture du bilan. Avantages[modifier | modifier le code]
9 mai 1873. En Europe, aux USA, les Bourses plongent, la crise, le chômage... Déjà.
La crise ! La crise ! On n'entend parler que d'elle depuis quelques années. Le 9 mai 1873, affolement à la Bourse de Vienne. Fièvre immobilière Une fois de plus, les banquiers paient leur totale irresponsabilité. La crise s'étend rapidement à l'Allemagne, dont les banques sont atteintes de la même fièvre immobilière. Wall Street fermé dix jours Après avoir pulvérisé les banques outre-Rhin, le krach décide de visiter Paris, qui abrite également sa bulle immobilière. Les faillites se déclenchent en cascade. En Europe centrale, la dépression fait également rage, plongeant de nombreuses populations dans la misère.