Démocratie participative : de Paris à Reykjavik, des outils au service des citoyens
Des citoyens qui aident les élus et leurs services à bâtir le futur des collectivités territoriales, c’est aujourd’hui une réalité à l’échelle mondiale, qui compte déjà plusieurs partisans en France. Pour ce faire, de nombreux outils participatifs ont été conçus et sont utilisés, notamment par les communes. Ils permettent de recueillir les idées, avis et votes de chacun avec pour but de financer ensuite les projets de demain, la finalité étant bien la co-construction de ces derniers. Paris, l’exemple français le plus frappant Pour bâtir une ville juste, progressiste et durable, l’intelligence collective est notre plus grande force. Ces propos sont signés Anne Hidalgo, Maire de Paris, qui a décidé de consacrer 5% du budget d’investissement de la ville sur l’ensemble de sa mandature, soit 480 millions d’euros, pour financer des projets proposés par des citoyens. Via un site dédié, les habitants de la capitale peuvent soumettre des idées en début d’année.
Le débat, l’éthique, la démocratie
Mettre en débat le débat, c’est interroger l’une des conditions essentielles de la démocratie. Le point de vue est ici celui de l’éthique. Une éthique participative, si elle peut exister, implique une pensée du sujet et du social. Voici 21 propositions pour lancer le premier débat de la nouvelle Édition participative de CAMédia. Elles sont formulées non comme des vérités, mais comme des points de vue. A débattre, critiquer, reformuler, étendre ou invalider. Ce que le débat n’est pas 1. 2. 3. 4. 5. Les obstacles à un débat participatif et citoyen dans un média numérique 6. 7. 8. 9. 10. L’éthique comme mode de dépassement des obstacles 11. 12.L'éthique n'est pas seulement une déontologie et des règles relatives à la morale, comme le respect de l'autre ou du bien commun, la proscription de la stigmatisation, de l'insulte ou de l'injure. 13. 14. 15. 16. 17. Débat et démocratie 18. 19. 20. 21. Pascal Maillard
Les jeunes et l’action politique : participation, contestation, résistance
Les jeunes et l’action politique : participation, contestation, résistance Nicole Galland et Stéphanie Garneau (dir.) Presses de l'Université Laval, « Regard sur la jeunesse du monde » 274 p. Prix : 25.00 € Présentation de l’éditeur Les jeunes sont souvent décriés pour leur apathie politique, notamment parce que les formes d'engagement qu'ils déploient sont parfois peu légitimées socialement. Ce livre retrace les processus qui favorisent ou non l'engagement politique des jeunes, par le regard croisé d'études rigoureuses portant tantôt sur des formes d'action politique attendues des pouvoirs publics (le vote, la participation associative), tantôt sur des formes plus contestataires (notamment chez des jeunesses marginalisées), en passant par des modes plus diffus de résistance au pouvoir. De cette panoplie de manières de s'engager se dégage le portrait de jeunesses variées, mais loin d'être apathiques. Extrait de l'introduction de Nicole Gallant et Stéphanie Garneau Avec la collaboration de :
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