L'Open data Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? J'ai des fonctions associatives à Rennes : Président de l'association BUG , qui intervient depuis 1996 dans le champ de l'innovation sociale et numérique et qui fait partie des fondateurs de l'association Cantine Numérique Rennaise , dont je suis vice-président. Pouvez-vous présenter la Cantine numérique en deux mots ? C'est un lieu basé aux Champs Libres de Rennes, avec deux fonctions : Accueillir les personnes qui travaillent de manière temporaire, ce que l'on appelle le coworking. Il faut prendre conscience que le numérique est en train d'interpeller tout un tas de champs de la société, de l'économie ou autre, et la Cantine est un lieu autour de ces « cultures du numérique ». Qu'est-ce qui vous a amené à vous intéresser aux données ouvertes ? Fyp Editions ) nous avons vraiment eu envie de faire un ouvrage à la fois pratique « si je veux agir, comment je fais » mêlé à une dimension en amont, sur d'où vient l'Open data ? D'où vient ce mouvement ?
Le Sénat sous licence aux conditions évolutives… | OpenData Fail Le projet : Le Sénat a proposé dans le cadre des élections sénatoriales de 2011 une rubrique OpenData visant à mettre à disposition les résultats des élections. Le problème :Les données sont placées sous une licence maison qui présente non seulement diverses conditions peu respectueuses des principes Open Data, mais dont l’article 7 permet en plus au Sénat de modifier ces conditions et les termes de la licence unilatéralement : « Signez ce contrat, on rajoutera les détails ensuite ! »… Surprenant venant d’une institution parlementaire de pouvoir trouver une clause juridique aussi irréaliste, et certainement pas Open Data. Le site impose par ailleurs d’approuver les termes de la licence manuellement en cochant une case, constituant là aussi une atteinte manifeste aux critères des données libres. La solution :- Adopter une licence compatible Open Data comme l’ODbL ou la LO. - Supprimer la case obligatoire à cocher pour accéder aux données
Données ouvertes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Donnée. Selon les pays, une part plus ou moins importante de la donnée publique est mise à disposition de tous dans le champ des données ouvertes. Ce mouvement est en expansion Les données ouvertes à la Loupe Autocollants utilisés par les militants des données ouvertes Une donnée ouverte est une donnée numérique d'origine publique ou privée. L'ouverture des données (en anglais open data) représente à la fois un mouvement, une philosophie d'accès à l'information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables. Elle s'inscrit dans une tendance qui considère l'information publique comme un bien commun (tel que défini par Elinor Ostrom) dont la diffusion est d'intérêt public et général. En Europe et dans certains pays, des directives et lois imposent aux collectivités de publier certaines données publiques sous forme numérique. Remarque : Le présent article est généraliste.
Open Data : Europeana ouvre les données de 20 millions d'oeuvres Europeana, la médiathèque co-financée par l'Union Europénne, a annoncé mercredi la mise en ligne d'un ensemble de métadonnées couvrant 20 millions d'oeuvres numérisées, sous une licence gratuite qui autorise toute forme d'exploitation. Excellente nouvelle pour les développeurs, et pour les amateurs d'art. Alors qu'en France les données culturelles sont exclues du champs des données devant être offertes librement au public, Europeana a annoncé mercredi l'ouverture de ses métadonnées couvrant 20 millions d'oeuvres référencées, dans 29 langues. Les données accessibles via une API sont publiées sous une licence Creative Commons CC0, la plus généreuse de toutes, qui autorise quiconque à exploiter l'ensemble gratuitement, y compris à des fins commerciales, sans aucune restriction. Lancé en novembre 2008, Europeana met en ligne des oeuvres numérisées issues de différents musées, bibliothèques, archives et collections audiovisuelles européennes. Lire L'Assemblée nationale se met à l'Open Data
De l’« open-source » à l’« open-data » Pour faire suite au premier billet qui faisait le point sur l’appréhension juridique (probable) des données publiques, deux autres aspects : la définition de l’Open Data selon l’Open Definition (I) sur laquelle s’appuient certaines des différentes licences utilisées pour une ouverture des données (II). I – la définition de l’Open Data Élaboré initialement dans le domaine du logiciel, le mouvement collaboratif du Libre et de l’Open s’est ensuite rapidement étendu au-delà : dans le domaine de la documentation puis des autres œuvres littéraires et artistiques, du matériel, ainsi que des données [1]. Pour se faire, il s’appuie sur le système de propriété intellectuelle existant par l’usage de licences dites libres (ou Open Source [2]). Chaque type de création ayant ses spécificités, plusieurs définitions formalisent les libertés attendues dans chaque domaine. Ainsi, pour qu’une base de données puisse être considérée comme ouverte, la définition requiert : II – Les licences Open Data 1. 2. 3.
Loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal Chapitre III : La commission d'accès aux documents administratifs. La commission d'accès aux documents administratifs est une autorité administrative indépendante. Elle est chargée de veiller au respect de la liberté d'accès aux documents administratifs et aux archives publiques ainsi qu'à l'application du chapitre II relatif à la réutilisation des informations publiques dans les conditions prévues par le présent titre et par le titre Ier du livre II du code du patrimoine. Elle émet des avis lorsqu'elle est saisie par une personne à qui est opposé un refus de communication d'un document administratif en application du chapitre Ier, un refus de consultation ou de communication des documents d'archives publiques, à l'exception des documents mentionnés au c de l'article L. 211-4 du code du patrimoine et des actes et documents produits ou reçus par les assemblées parlementaires, ou une décision défavorable en matière de réutilisation d'informations publiques. A. B. C.
L’open data en bibliothèque départementale La bibliothèque départementale de Saône-et-Loire est le premier réseau rural à participer au mouvement de l’open data, dont nous avons déjà souligné le caractère fondamental pour rendre nos missions de service public et concourir à la diffusion de la connaissance. Après avoir abordé l’open data dans une très grande structure avec Frédéric Blin de la BNU de Strasbourg, nous nous entretenons donc avec Jérôme Triaud, conservateur des bibliothèques, directeur de la lecture publique de Saône-et-Loire. Jérome Triaud RM : La direction de la lecture publique de la Saône-et-Loire met ses données à disposition de tous dans le cadre de l’open data : pouvez-vous nous expliquer comment la décision à été prise ? Jérôme Triaud : Comme vous le savez, le département de Saône-et-Loire a été le premier département français à s’inscrire dans ce vaste mouvement de libération de données. C’est en septembre 2011 que l’annonce a été faite et que le site opendata71.fr a été ouvert. Like this: J'aime chargement…
Licences OpenData : L’APIE grille la priorité à ÉtaLab et invente le pseudo-libre Lorsque plusieurs administrations travaillent ensemble, elles essaient généralement de coordonner leurs actions de communication. Cela devrait donc être le cas entre la mission ÉtaLab, l’APIE, le COEPIA et les administrations des différents ministères dans la mesure où elles ont été chargées par le Premier Ministre de travailler ensemble, sous la direction d’ÉtaLab, sur la question d’une licence gratuite de ré-utilisation des données publiques durant l’été. Licence gratuite de l’APIE : une sortie surprenante Aperçu de la licence V2 de l’APIE C’est donc avec une certaine surprise que le petit monde de l’OpenData français a découvert lundi dernier la publication sur le site de l’APIE du laconique message suivant : « L’APIE publie, à titre de contribution aux réflexions engagées dans le cadre d’Etalab et de la mise en ligne du portail data.gouv.fr, une version V2 de sa licence de réutilisation libre et gratuite. » La première surprise vient du nom retenu par l’APIE.