Article Orpheus dans le dictionnaire Daremberg et Saglio (1877)
Héros, devin, musicien et poète légendaire de Thrace. I. Légende d'Orphée La légende d'Orphée n'appartient pas, semble-t-il, au cycle primitif des traditions héroïques. Pour les poètes comme pour la foule, même pour la plupart des philosophes et des historiens, Orphée était un personnage réel, antérieur à la guerre de Troie, un des héros de l'expédition des Argonautes, auteur de la Théogonie et des autres ouvrages dits orphiques. D'après la tradition la plus répandue, Orphée était originaire de Thrace et descendait d'Apollon ; il était fils d'Oeagros, roi de Thrace, et de la muse Calliope. Une autre légende, immortalisée par Virgile, menait Orphée jusqu'aux enfers. Sur la mort d'Orphée, les traditions variaient beaucoup. Mêmes divergences sur le lieu de la sépulture. A en croire Cicéron, Orphée n'aurait jamais été l'objet d'un culte. L'orphisme tendait d'instinct au monothéisme ; c'est probablement pour cette raison que le culte de son fondateur mythique s'est si peu développé. II. III.
Isis
Isis est une reine mythique et une déesse funéraire de l'Égypte antique. Le plus souvent, elle est représentée comme une jeune femme coiffée d'un trône ou, à la ressemblance d'Hathor, d'une perruque surmontée par un disque solaire inséré entre deux cornes de vache. L'astucieuse Isis est l'une des divinités de l'Ennéade d'Héliopolis. Elle est la sœur et l'épouse du roi Osiris, un être généreux qui plaça son règne sous le signe de l'harmonie cosmique. Ce temps heureux prend subitement fin avec l'assassinat d'Osiris lors d'un complot organisé par son frère Seth, un dieu violent et jaloux. Depuis le déchiffrement des hiéroglyphes et la mise en place de la science égyptologique au XIXe siècle, les aspects purement égyptiens de la déesse ont été redécouverts et vulgarisés par les savants auprès du grand public. Déesse égyptienne[modifier | modifier le code] Dénomination[modifier | modifier le code] Hiéroglyphes[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] « (...)
Paradisus Judaeorum
Polish epigram Paradisus Judaeorum is a Latin phrase which became one of four members of a popular 19th-century Polish-language saying that described the historical Polish–Lithuanian Commonwealth (1569–1795) as "heaven for the nobility, purgatory for townspeople, hell for peasants, paradise for Jews."[2][a] The saying's earliest written attestation is an anonymous 1606 Latin pasquinade that begins, "Regnum Polonorum est" ("The Kingdom of Poland is"). In 1937 Stanisław Kot surmised that its author may have been a Catholic priest who found fault with what he regarded as the disarray of the realm;[4] the pasquinade excoriates virtually every group and class within society.[5][6][7] The phrase "Paradisus Iudaeorum" was selected by the POLIN Museum of the History of Polish Jews as an epigram for a gallery that ends in a "Corridor of Fire symbolis[ing] the Khmelnytsky Uprising" (1648-1657). History of versions[edit] Pasquinade[edit] The identity of the author is unknown. Proverb[edit] Notes[edit]
Ésotérisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ésotérisme désigne un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d'un enseignement élitiste caché, souvent accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ». Généralités[modifier | modifier le code] Le mot « ésotérisme » est d'origine grecque et, dans l'Antiquité, désignait habituellement des enseignements réservés à un petit nombre d'initiés, notamment au sein des Mystères, par exemple les Mystères d'Éleusis. Ce mot a aussi été utilisé, en Occident, pour désigner des enseignements ainsi que des courants, qui, au sein du christianisme, appartenaient à des milieux fermés qualifiés, pour la même raison, d'ésotériques et regroupés sous la dénomination générale d' ésotérisme chrétien auquel appartient en particulier l'hermétisme chrétien. Le mot « ésotérisme » est aussi utilisé à propos de l'islam pour désigner le soufisme, ensemble de doctrines de nature cachée et initiatique au sein de cette religion. Pierre A.
Virgile - Géorgiques I
Préambule [1,1-42] Dédicace à Mécène; sujet de chacun des livres [1,1-5] [1,1] Quel art fait les grasses moissons; sous quel astre, Mécène, il convient de retourner la terre et de marier aux ormeaux les vignes; quels soins il faut donner aux boeufs, quelle sollicitude apporter à l'élevage du troupeau; quelle expérience à celle des abeilles économes, voilà ce que maintenant je vais chanter. Invocation aux dieux tutélaires de l'agriculture [1,5-23] O vous, pleins de clarté, flambeaux du monde, qui guidez dans le ciel le cours de l'année; Liber, et toi, alme Cérès, si, grâce à votre don, la terre a remplacé le gland de Chaonie par l'épi lourd, et versé dans la coupe de l'Achéloüs le jus des grappes par vous découvertes; [1,10] et vous, divinités gardiennes des campagnards, Faunes, portez ici vos pas, Faunes, ainsi que vous, jeunes Dryades: ce sont vos dons que je chante. Invocation à Auguste qui prendra place dans le ciel [1,24-42] Les armes du paysan; fabrication de la charrue [1,160-175]
Mithra
Mithra romain sacrifiant le Taureau (100-200 apr. J.-C.), collection Borghèse, achat par le Louvre en 1807 exposé dans la Galerie du Temps au Louvre-Lens Son culte fut adapté et connut un important développement dans l'Empire romain aux IIe et IIIe siècles de notre ère, sous une forme originale qui ne présente que des liens ténus avec les religions iraniennes, même si elle conserve quelques aspects qui rappellent aux Romains les origines orientales du dieu (culte de Mithra). Origines : une divinité indo-iranienne[modifier | modifier le code] Le Mitra indo-aryen est mentionné dans un traité daté des environs de 1330 av. Mithra, dieu du monde iranien[modifier | modifier le code] Mithra est une divinité des peuples de langue iranienne de l'Antiquité, dont les religions présentent des caractéristiques très similaires. Dans l'Avesta : le Mihr Yašt[modifier | modifier le code] Mithra dans les calendriers cultuels[modifier | modifier le code] Sous l'Empire achéménide[modifier | modifier le code]
Empire songhaï
env. 1464 – 1591 Étendue de l'empire songhaï vers 1500. Extension maximale de l'Empire songhaï au début du XVIe siècle. Afrique de l'Ouest en 1625. Du royaume de Gao à l'Empire songhaï[modifier | modifier le code] Le royaume de Gao (VIIe – XIIIe siècle)[modifier | modifier le code] Un État vassal du Mali[modifier | modifier le code] Vers l'an 1300, le Songhaï passe sous la coupe de l'empire du Mali. La dynastie des Sonni et la naissance de l'Empire songhaï (1464-1492)[modifier | modifier le code] Il retrouve son indépendance sous le règne de Sonni Ali Ber de la dynastie des Sonni (1464-1492), qui combat les Peuls et les Touaregs, ainsi que les lettrés musulmans de la ville sainte de Tombouctou[7]. La dynastie des Askias (1493-1595)[modifier | modifier le code] La mort de Sonni Ali Ber ouvre une courte période (1492-1493) d'instabilité au sein de l'Empire songhaï. Culture[modifier | modifier le code] Économie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]
Alchimie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pratique de l'alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles. Des pensées et des pratiques de type alchimique ont existé en Chine dès le IVe siècle av. J. Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot « alchimie » vient de l'arabe الكيمياء, al-kīmiyāﺀ. Différentes hypothèses ont été avancées pour l'origine du mot en arabe[3]. Les termes alchimie et chimie (en latin alchemia et chemia, ou alchymia et chymia) sont strictement synonymes jusqu'au début du XVIIIe siècle, avec notamment l'ouvrage polémique d'Étienne-François Geoffroy Des supercheries concernant la pierre philosophale (1722)[5]. Historique[modifier | modifier le code] Alchimie gréco-alexandrine[modifier | modifier le code] L'alchimie occidentale est née dans l'ancienne Égypte gréco-romaine à Alexandrie entre le Ie siècle av. Soufre - Mercure