S’ENGAGER (3/5) : Passages à l’acte numériques Troisième épisode d’une semaine consacrée à l’engagement. Aujourd’hui, nous parlons d’un éclatement des formes de l’engagement politique sur la toile. Avec Adrienne Charmet-Alix , jeune militante. Au téléphone : Laurent Chemla , informaticien, ingénieur du web. Je m’engage, tu t’engages, elle s’engage. Programmation musicale : Voiron, V2OHelena Hauff, Tryst Chancha via Circuito, Quimey neuquen Intervenants Adrienne Charmet : coordinatrice des campagnes de la Quadrature du Net En ville, le vélo plus efficace que l’auto Un cycliste urbain roule en moyenne à 15 km/h, indépendamment des conditions de circulation. Lorsque le trafic est dense, un cycliste mettra donc seulement 12 minutes pour parcourir 3 km, alors qu’un automobiliste restera dans son véhicule en moyenne 27 minutes. Le vélo s’affirme ainsi comme une solution efficace de mobilité urbaine et un outil pour changer de société. En selle, citoyens ! Sources : Ademe ; GART ; Conseil national des professions du cycle. Aller plus loin avec la conférence Kaizen « Tous en selle ! Lire aussi : Objectif : vélonomie ! Lire aussi : En roue libre pour changer de société
Hervé Le Crosnier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hervé Le Crosnier en 2011. Hervé Le Crosnier est un universitaire français né le 28 décembre 1953[1]. Enseignant-chercheur à l'université de Caen[2], il dispense des enseignements sur les technologies du web (informatique) et la culture numérique (sciences de l'information). Biographie[modifier | modifier le code] Ancien conservateur des bibliothèques[2], Hervé Le Crosnier a créé la liste de diffusion Biblio-fr qui a servi de forum aux bibliothécaires et professionnels du livre et de la documentation de 1993 à 2009[3],[4],[5]. En 1990, il soutient sa thèse de doctorat en Sciences de l'information et de la communication, intitulée Systèmes d'accès à des ressources documentaires : vers des anté-serveurs intelligents, à l’Université d'Aix-Marseille III, sous la direction de Parina Hassanaly[6]. Recherches[modifier | modifier le code] Publications[modifier | modifier le code] Monographies[modifier | modifier le code]
Une introduction aux communs de la connaissance, recueil d’articles Couverture du livre numérique « Une introduction aux communs de la connaissance » par Hervé Le Crosnier Les connaissances sont des ressources sensibles : leur partage permet de réaliser la paix et les autres droits fondamentaux. Au contraire, leur transformation en biens économiques privés dans une « économie de la connaissance » est source d’exclusion, de restriction des savoirs et de limitation de leur circulation. Considérer les connaissances comme des communs ouvre à l’opposé de nouvelles perspectives portées par de nombreux mouvements issus des transformations numériques de la société (logiciels libres, creative commons, accès libre aux publications scientifiques…). Dans Une introduction aux communs de la connaissance, recueil de ses articles publiés au cours des dix dernières années, Hervé Le Crosnier trace les contours d’une approche ouverte et coopérative des savoirs. Obtenir un livre numérique comportant des extraits au format epub
theconversation Avec NuitDebout, la société civile française, malgré son hétérogénéité, s’inscrit dans l’axe des nouvelles militances issues du tournant participatif pris par le numérique à partir des années 2005-2007 avec l’arrivée des réseaux sociaux. Elle avait eu du mal à le faire avec le mouvement Occupy en 2011, du fait du triple sens du verbe « occuper » : trouver une occupation (à l’heure de la précarisation) ;investir des lieux de pouvoir (symbolique ou politique) ;envahir militairement un pays, ce qui en France, ne pouvait pas « prendre », tant les mauvais souvenirs historiques sont forts. L’usage astucieux de l’adverbe « debout » fait allusion à une résistance implacable, sans compter les partages thématiques facilités par ce mot-clé facilement mis en hashtag : BiblioDebout, 1001nuitsdebout, Banlieuesdebout… Les effets structurants des réseaux informatiques Elle a donné lieu à la création d’une avalanche de productions médias, difficiles à négliger par les médias institutionnels.
Comment les sites de commerce nous manipulent LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Yves Eudes Tout a commencé avec une géniale invention, celle du cookie. Une simple ligne de code – par exemple MC1:UID = 6daa554691bd4 f9089dc9d92e5cdadf4 – déposée sur votre navigateur par les sites Web que vous visitez, et des publicités ciblées s’affichent sur votre écran. Appelé ainsi en référence aux biscuits que les restaurants offrent au moment de l'addition, le cookie apparaît dès 1994, l'année où le Web s'ouvre au public. Fiché 108 fois en 3 clics Les cookies sont gérés par des sociétés spécialisées qui les déposent, les récoltent, les classent, les analysent, les agrègent et les revendent. L'objectif est de vous « profiler », c'est-à-dire de créer des fichiers personnalisés, stockés dans des bases de données. Entreprise de taille moyenne, Criteo reçoit 20 teraoctets (vingt mille milliards) de données par jour, et touche 850 millions d'internautes par mois, certains des centaines de fois. Profils détaillés Taxonomie du Web
Conférence sur les communs de la connaissance, 20-22 octobre 2016, (...) Advancing Knowledge Commons through Legal and Social Changes : when commons meet law and public policy", 3ème conférence thématique sur les communs de la connaissance Du 20 au 22 octobre 2016. Sciences Po, Paris Conference organisée par l’École de droit de Sciences Po et l’International Association for the Study of the Commons (IASC). Cette troisième rencontre vise à analyser les effets normatifs et l’institutionnalisation d’initiatives, notamment citoyennes, fondées sur les communs. La réflexion sur les communs est également sortie des laboratoires de recherche pour investir la société civile qui s’est investie dans de nombreuses revendications ou construction de communs, favorisant l’usage collectif et organisé de ressources à des fins d’écologie, d’économie, de solidarité sociale. C’est cette inscription des communs de la connaissance dans le droit ou les politiques publiques que cette conférence souhaite interroger et étudier.
Les communs de la connaissance Loin d’être des résurgences du passé, confinés à la gestion de situations localisées, les communs sont au contraire vécus par les mouvements sociaux comme des enjeux universels (le climat, la biodiversité, les océans, la terre…), au point que le Sommet des Peuples de Rio de 2014 avait pour sous-titre « Pour la justice sociale et environnementale et la défense des biens communs », ce qui venait après la déclaration « Pour la récupération des biens communs » [1] présentée par les mouvements sociaux lors du Forum social mondial de Belém en 2009. Les communs sont également revendiqués par les mouvements issus du numérique et de la connaissance. La technologie de l’internet, par son histoire comme par les modes de fonctionnement qu’elle rendait possibles, a remis en lumière la notion de communs. 1. Avant de traiter spécifiquement des communs de la connaissance, il nous faut clairement affirmer que les communs dont nous parlons représentent une dynamique sociale. 2. 3. 4.
C & F Éditions Pouvez-vous parler à ma mère ? Lui dire que je ne fais rien de mal sur internet ? Pour répondre aux angoisses des adultes devant les médias sociaux, danah boyd est partie à la rencontre des adolescents. Loin du sensationnel médiatique, les paroles recueillies expriment le désir farouche des jeunes d'accéder à une vie sociale dans des espaces publics. En confrontant les théories sociologiques et les pratiques des adolescents, danah boyd nous offre une contribution majeure autant qu'un véritable message d'espoir et de confiance dans la jeunesse. « C'est compliqué », statut sentimental favori des adolescents sur Facebook, sert ici de métaphore espiègle pour nous inciter à prendre en compte tous les aspects de leurs vies numériques. danah boyd est fondatrice et présidente de l'institut de recherche Data & Society, sociologue chez Microsoft Research et professeure associée de la New York University. Titre original : It's complicated. Traduction de l'anglais (États-Unis) par Hervé Le Crosnier.
Tactileo Libres Savoirs, Les biens communs de la connaissance Un ouvrage collectifs (30 auteurs originaires de 4 continents coordonnés par VECAM) pour décrypter les enjeux du partage de la connaissance et l’information pour le XXIième siècle. Produire collectivement, partager et diffuser les connaissances au XXIe siècle La connaissance est un moteur de l’économie et de l’organisation sociale. Aujourd’hui numérisée, elle circule, se diffuse et se partage aisément, permettant la coopération de communautés et la création de nouvelles connaissances. Cette émergence dynamique et collective de nouveaux biens communs vient à son tour bousculer et renouveler la pensée économique et politique. Publié avec le concours du Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie, le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Institut de la Francophonie numérique. Pour accéder à cette publication en ligne, consultez notre site d’archives ici.
Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Elinor Ostrom et l’approche institutionnelle de l’économie politique des communs est essentielle dans ce parcours pour comprendre le renouveau de l’étude des communs et l’apparition de mouvements sociaux qui se revendiquent de la défense ou de la construction des communs. Leçons de l’histoire L’histoire de l’Angleterre et du mouvement des enclosures, qui opposa très violemment les pauvres des campagnes aux propriétaires terriens entre le XIIIe et XVIIe siècle a été la première incarnation des analyses et des mouvements sur les communs. De la tragédie à l’écologie Les communs du numérique Continuer de construire une théorie des communs
Quels nouveaux modèles pour les médias ? / Hommage à Umberto Eco Face à la crise de la presse, quels modèles résistent ? Le point autour d’un cas d'école : BuzzFeed, le site d'information américain débarqué en France en 2013. En ouverture, hommage à Umberto Eco, disparu vendredi. Actualité : Hommage à Umberto Eco, avec Stefano Montefiori, correspondant à Paris du Corriere della Sera ; par tél. : Teresa Cremisi, éditrice ; Julia Kristeva, écrivain ; Jean-Noël Schifano, traducteur Plateau : David Perrotin, journaliste à BuzzFeed FranceAlexandre Lacroix, auteur de Ce qui nous relie. Chroniqueuse : Marjorie Paillon (France24) Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre L’enquête « Génération quoi ? », menée auprès des 18-34 ans, dessine le portrait d’une jeunesse éduquée, qui enrage de voir les portes se fermer devant elle. LE MONDE | 25.02.2014 à 12h56 • Mis à jour le 25.02.2014 à 13h28 | Par Pascale Krémer L'autoportrait est sombre. La vie en noir Interrogés sur leur devenir personnel, les jeunes répondants sont près des deux tiers à se déclarer plutôt ou très optimistes. Seuls 25 % des 18-25 ans ont la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents. Deux pondérations à apporter, selon lui, néanmoins. Un besoin de reconnaissance « Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d'une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l'enquête, à entendre les deux sociologues. Les jeunes se montrent très sévères sur le fonctionnement du système éducatif à la française. La valeur travail Les jeunes valorisent d'autant plus le travail qu'il leur échappe, un quart d'entre eux connaissant le chômage.
Conférence d'Hervé LeCrosnier à Nuit Debout.
Un commun = ce que nous avons en commun (la terre, le climat, la haute mer...) et ce que nous faisons en commun (wikipedia, les logiciels libres...)
Ce n'est pas intrinsèque au bien, mais dépendant de la décision de faire communauté (par exemple, si on privatisait les protocoles internet, on ne pourrait plus l'utiliser comme un commun - même si notre modem nous appartient déjà, et le réseau aux fournisseurs d'accès)
Nuit Debout est un commun de la connaissance, comme l'occupation des places des printemps arabes, etc. Hidalgo a tort de dire qu'il s'agit d'une "privatisation de l'espace public", elle voit le public comme appartenant à l'Etat, ce qui est hautement discutable. En venant débattre place de la République, on fait de l'espace public un commun.
Les communs de la connaissances sont menacés. Le patron d'Hachette déclare qu'il faut en finir avec les exceptions au droit d'auteur, dans les bibliothèques notamment (= le Nourry Gate) Le Crosnier parle d' "extrémistes du droit d'auteur". Il est normal de permettre à un artiste de vivre de ce qu'il produit, ça ne l'est pas de s'opposer au partage de la connaissance (de mettre des DRM qui empêchent de prêter un livre numérique, de continuer de protéger une oeuvre une fois le délai de 70ans expiré, d'empêcher les photocopies des professeurs...)
Privatiser un bien commun = une enclosure.
"Dans tous les domaines, on est aujourd’hui confrontés à une extension de la logique d’exclusion des communs"
Il est important d'éduquer les enfants dans un contexte de collaboration et pas de compétition, la naissance d'une économie de la coopération ne sera possible qu'à partir de ce point de départ. Faire des choses ensemble rapproche les individus et crée un cercle vertueux, on a de plus en plus envie de faire communauté.
Nous sommes partagés entre un moi citoyen et un moi consommateur. Pour développer le moi citoyen il ne faut plus accepter le discours qui veut qu'aller vers un mieux se fait au détriment des avantages acquis ou des emplois.
Les communs nous ramènent toujours à l'usage: non pas "qu'est-ce que ça rapporte" mais "à quoi ça sert". by clotilde_b May 5