Communs & Non-Humains (1ère partie) : Oublier les « ressources » pour ancrer les Communs dans une « communauté biotique » Cet article est le second d’une série intitulée « Accueillir les Non-Humains dans les Communs ». Il est recommandé de lire le premier épisode avant celui-ci. Oublier les « ressources » pour ancrer les Communs dans une « communauté biotique » La place des ressources dans les modélisations initiales d’Elinor Ostrom Le siècle des communs "La Renaissance des communs", "Le Retour des communs", "Commun, essai sur la révolution au XXIe siècle"… Chaque mois ou presque, un nouvel opus sort en librairie pour vanter les mérites des "communs". Derrière ce terme fourre-tout se dessinent de nouveaux modèles économiques, une redéfinition des rapports sociaux, une remise en cause de la propriété privée et, surtout, la perspective d’un possible dépassement du capitalisme. Usbek & Rica a mené l’enquête et interrogé plusieurs acteurs des communs pour explorer le potentiel révolutionnaire de cette belle idée. Que signifie exactement le terme "communs" ? À force d’être employé à tort et à travers, le terme « communs » a fini par devenir équivoque. Souvent, il est utilisé pour qualifier une sorte de troisième voie économique entre l’État et le marché.
Accueillir les Non-Humains dans les Communs (Introduction) Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs. Que serait un homme sans éléphant, sans plante, sans lion, sans céréale, sans océan, sans ozone et sans plancton, un homme seul, beaucoup plus seul encore que Robinson sur son île ? Moins qu’un homme.
Débat « Les communs, un nouveau mode de gouvernance publique ? » à la journée EQUAL DAY 2018 (31 mai 2018 à Bruxelles) Un atelier-débat « Les communs, un nouveau mode de gouvernance publique ? » se tiendra le 31 mai 2018 dans le cadre de la journée EQUAL DAY 2018 à Bruxelles, de 12h45 à 14h45. En 2017, la Ville de Gand a annoncé vouloir expérimenter la gestion communale autour du concept des biens communs ! Mais quelles sont les innovations induites par cette démarche et comment cette gestion pourrait-elle être étendue à d’autres territoires ? Comment détecter les communs ? L’année dernière j’avais expliqué sur mon précédent blog en quoi je trouvais que la notion de communs de capabilités proposée par la chercheuse Geneviève Fontaine était nouvelle et passionnante. Ce qu’elle propose dans cet article de recherche publié dans HAL est d’ajouter des critères additionnels aux communs de type « gestion des ressources » étudiés par Elinor Ostrom. Quels sont ces critères ? Une aspiration sociale au développement équitable des capabilités motive l’action collective L’objectif est l’accessibilité réelle à la ressource à partir d’une finalité d’équité et une attention portée aux plus démunis et vulnérables. On le voit ces communs de capabilités s’appuient sur une approche de la gouvernance public-communs qui met les partenaires dans une démarche de co-construction et qui oriente l’action vers le changement social, en écho aux tendances de l’innovation publique.
Communs/Qu'est ce qu'un commun ? Les biens communs (ou “communs”) sont des ressources gérées collectivement par une communauté selon une forme de gouvernance définie par elle-même. Présentation sous forme de slides Quelques exemples Les communs en friches Dossier : Les communs urbains : nouveau droit de cité ? Les friches sont redevenues un sujet à la mode. Il y aurait lieu de s’en réjouir, après le long silence qui a accompagné leur essor, que seul le bref épisode des « Nouveaux territoires de l’art [1] » dans les années 2000 avait su interrompre. Comment fabriquer des biens communs en open source ? Il y a aujourd’hui une vraie déferlante selon les secteurs. Voiture, vélo, alimentation / semences /AMAP sont déjà en place, après le logiciel libre. Comment cela peut-il s’élargir en prenant appui sur les vagues du hacking, de la consommation et l'économie collaborative ? Elinor Ostrom prouve qu'une autre logique économique est possible. Peut-on appliquer ses principes à l'économie de la connaissance ?
Qui gouvernera la Ville (de) demain ? Qui gouvernera la ville (de) demain ? La question de la gouvernance, en examinant la manière dont les collectivités peuvent adapter leur posture traditionnelle d'autorité organisatrice pour faire face aux mutations en cours, pour organiser et réguler la répartition des rôles (et de la valeur) entre des acteurs fragmentés, qui sont à la fois concurrents et complémentaires, est ici détaillé. Après avoir analysé la transformation à l'oeuvre dans le paysage des opérateurs urbains, cette saison 2 sur les nouveaux modèles économiques urbains permet de préciser les défis que suscitent ces mutations pour les collectivités territoriales.