Qui sommes nous ? | Association des éditeurs de Tahiti et des îles LAassociation des Éditeurs de Tahiti et des îles (AETI) est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. L’AETI a pour objet la promotion, le développement et la défense des droits et libertés de l’édition et des éditeurs de Polynésie française qui sont ses membres. L’AETI compte 10 membres: Les éditions Haere Pō La Société des Études OcéaniennesLes éditions Univers PolynésienLes éditions des Mers AustralesLe Musée de Tahiti et des îlesLes éditions Au vent des îlesLittérama’ohiLes éditions MaevaluluLes éditions ‘Ura Les éditions du rocher à la voile – Te pito o te fenua L’association organise et participe à plusieurs manifestations culturelles pour promouvoir et défendre la lecture et l’écriture en Polynésie française. – Le Salon « Lire en Polynésie » : grand événement annuel réunissant tous les acteurs du monde du livre. – Le Salon du Livre de Paris : représentation du livre polynésien au pavillon Océanien, cofinancé par la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.
Tahiti : Titaua Peu décrit l’envers du décor Une femme en colère. Très en colère. Titaua Peu ne s’en cache pas. Mieux, elle le revendique. "Oui, et comment, dit-elle, en s’agitant avec une moue presque boudeuse. Une famille qui a existé Pina, ou l’histoire d’une famille peu sympathique. Il y a enfin Hannah qui a foutu le camp en France et qu’on n’a plus revue depuis longtemps. L’enfant rejeté L’enfance, les souvenirs de l’auteur, 41 ans, sont à l’origine de ce violent et beau roman. Pina qui grandit, voit tout, subit tout, encaisse tout. La politique en toile de fond La famille métaphore du combat social. couv-Pinaweb La littérature n’échappe pas davantage à son courroux. Pina par Titaua Peu, Editions Au vent Des Iles, Collection Littératures du pacifique, 372 pages, 21 Euros.
Flora Devatine: "C'est une reconnaissance de nos auteurs, de la littérature d'ici." Crédit photo: TNTV Décidément les bonnes nouvelles s'enchaînent pour Flora Devatine. Après avoir été récemment nommée à la tête de l’Académie tahitienne, elle s'est vu récompensée du prix Heredia de l'Académie française pour son ouvrage "Au vent de la piroguière – Tīfaifai", publié en 2016. "C'est la reconnaissance d'un travail qui s'est fait, et qui n'est pas visible." déclare d'emblée Flora Devatine, s'expliquant: "Parce qu'en fait, nous sommes un peu invisibles en tant qu'auteurs du Pacifique, dans le monde, en France et peut-être même chez nous."
Chantal T. Spitz - Île en île photo © Marie-Hélène Villierme Papeete, juillet 2009 Chantal T. Spitz est née le 18 novembre 1954 à Pape’ete (Tahiti). Élevée dans un univers occidental chez ses parents, elle est bercée à la fois par le jazz, les chants grégoriens, Tino Rossi et les chants traditionnels du Tiurai [1]. Sa famille maternelle l’enracine dans la culture tahitienne. Dès l’obtention de son baccalauréat, elle part à la rencontre de ses cousins du Pacifique sud. Son premier roman L’île des rêves écrasés, premier roman tahitien publié, a été édité en 1991 aux Éditions de la plage (réédition en 2003 aux éditions Au vent des îles). Brisant les habitudes, en colère contre tous les silences, Chantal T. Ses interventions dans de nombreux colloques à Tahiti, en Nouvelle Calédonie à Palau en Australie à Fiji en Italie, ont interpellé par ses textes politiquement incorrects dans un espace balisé par les idées reçues. En 2002, Chantal T. Majeure est la référence à l’écrivain tahitien C.T. – Patrick Sultan* 1. Romans: Liens:
Loxias Cet article expose, à la lumière des catégories de la Postcolonial Theory, quelques-unes des difficultés théoriques à parler de « littérature polynésienne francophone ». Il prend l'exemple singulier de l'œuvre de C. T. Spitz pour souligner la nécessité de prendre en compte la dimension historique du « trauma colonial » afin de rendre justice à la signification littéraire des œuvres en provenance de la zone Pacifique. Mots-clés : francophonie , littérature polynésienne, postcolonial, Spitz Chantal T., théorie postcoloniale 1Une approche savante, rigoureuse et pertinente de ce qu’on doit encore appeler, par provision, « la littérature polynésienne francophone » est encore à construire. 2Certes, cette littérature existe, c’est un fait indéniable. 4La Polynésie Française possède, depuis 2002, sa revue littéraire. 6C’est le point sur lequel insiste à juste raison S. 8Pour ébaucher ces distinctions, majeure est la référence à l’écrivain tahitien C.T. 10S. 14Dans un article inédit (2000), C.T.