Michel Aglietta (CEPII) : "La confiance dans la monnaie est l’alpha et l’oméga de la société" En quoi votre vision de l’économie, et plus particulièrement de la monnaie, s’oppose-t-elle à la conception standard ? Selon la théorie de l’économie pure de marché, la monnaie n’a aucune importance. Elle est considérée comme neutre lorsque les prix des biens dans leur ensemble sont en équilibre. Elle ne participe pas à la formation de cet équilibre. Dépourvue du moindre effet sur la stabilité des marchés, elle se bornerait à déterminer un niveau nominal des prix qui n’influencerait pas les décisions des acteurs économiques puisque sans effet sur les prix relatifs sous ces hypothèses. Bien sûr, les marchés n’ont pas cette caractéristique. Vous avez écrit que la monnaie produit à la fois de la confiance et de la violence. Nous vivons dans un univers contradictoire. La confiance est un lien social, structurant, qui nous relie à autrui. Quel lien établissez-vous entre monnaie et confiance ? 1. 2. 3.
Le crédit bat des records en 2016 : Les banques françaises financent l'économie Le financement de l'économie est la première priorité stratégique des banques françaises. Avec 2 169 milliards d'euros d'encours de crédits en 2016, elles répondent aux besoins de financement des ménages comme des entreprises, à un rythme de croissance très soutenu (+ 4,4% sur un an)(1). Marie-Anne Barbat-Layani souligne : " Par sa solidité et sa capacité à financer les projets des particuliers et des entreprises, l'industrie bancaire française est un atout pour l'économie du pays. Le moteur du crédit fonctionne bien, et les banques françaises financent chaque heure l'équivalent de 150 logements et deux rames de train régional ! ". Les banques françaises en tête de la zone euro pour la distribution de crédit à l'économie Pour les particuliers comme pour les entreprises, le total des crédits des banques françaises représente plus de 20% des crédits accordés par les banques dans la zone euro. Les banques financent les projets des Français : logement, consommation
Comment fonctionne la création monétaire > Qu’est-ce que la monnaie ? C’est un instrument de paiement reconnu par les Etats, les ménages et les entreprises. Pendant des millénaires, on s’est contenté d’utiliser des matériaux précieux pour régler ses achats (pièces d’or ou d’argent, sel et même coquillages). Mais à partir du milieu du XVIIe siècle, les orfèvres londoniens, à qui les riches marchands confiaient leur or, ont commencé à émettre des certificats de dépôt. Et leurs possesseurs se sont rendu compte qu’il était beaucoup plus facile de payer et de se faire payer avec ces bouts de papier (en qui tout le monde avait confiance) qu’avec des pièces métalliques. La monnaie fiduciaire était née.Aujourd’hui les choses ont bien changé : 90% des échanges se font par de simples jeux d’écritures (chèque) ou par des mouvements électroniques (carte bancaire, virements). > Qui crée la monnaie ? > Comment font-elles ? Elles accordent des crédits à leurs clients, voilà tout !
Michel Aglietta, entretien dans Pour l'Eco, 2018 L'activité bancaire mesurée par les banques et la comptabilité nationale - Insee Première - 1285 La valeur ajoutée selon la comptabilité nationale En comptabilité nationale, le PIB mesure la production de biens et services sur le territoire. Il résulte de l'agrégation des valeurs ajoutées de chaque activité économique. Celles-ci sont définies comme la différence entre la valeur de la production et celle des consommations intermédiaires nécessaires à cette production. Certains services bancaires, explicitement facturés, sous forme de commissions au titre des services spécialisés fournis par les banques, sont également dans ce cas. Mais pour le reste de l'activité bancaire, cette production est plus délicate à appréhender. Pour obtenir la valeur ajoutée dégagée par l'activité bancaire, il faut ensuite soustraire à cette production de services bancaires un montant de consommations intermédiaires, correspondant aux charges courantes auxquelles les banques font face dans le cadre de leur activité (commissions versées, frais généraux hors frais de personnels et impôts).
chapitre 1 : le financement de l'économie et le rôle du marché financier Karl Marx, Manuscrits de 1844, 1844. Chapitre 2 : Les institutions financières et leur rôle Chapitre 2 Les institutions financières et leur rôle 1. Un rôle spécifique d’intermédiation financière 1.1 En quoi les banques jouent-elles un rôle d’intermédiation financière ? A. Les banques permettent aux prêteurs de trouver plus facilement et plus rapidement un moyen de placer leur épargne auprès des emprunteurs que s’ils avaient à le faire eux-mêmes. Ensuite, les banques font coïncider les montants épargnés avec les montants empruntés, en captant de multiples dépôts de faibles montants pour octroyer des prêts de montant élevé. B. L’idéal pour les ménages est de pouvoir mobiliser leur épargne placée à tout moment, ce qui est difficilement compatible avec le fait de la prêter à des agents qui ne sont susceptibles de la rembourser qu’à long terme, progressivement. C. Grâce aux relations suivies qu’elles entretiennent avec leurs clients, les banques sont mieux à même de connaître les risques liés aux projets d’investissement qu’ils présentent. A. 2. A. B. A. B.
Chapitre 2 : Les institutions financières et leur rôle Maurice Allais, La crise mondiale aujourd'hui, 1999. Les institutions financières et leur rôle dans le financement de l’économie - Quelles sont les principales institutions financières en France ? Les institutions financières participent au financement de l'économie par l'octroi de prêts. Les principales institutions financières en France sont : La Banque de France : participe à la mise en œuvre de la politique monétaire sous l'autorité de la Banque centrale européenne. A quoi correspond l'intermédiation financière ? L'intermédiation financière est une fonction assurée par un agent financier, consistant à intervenir comme intermédiaire entre les agents qui disposent d'une épargne à placer et ceux qui souhaitent emprunter. L'intermédiation financière comporte deux aspects : intermédiation de marché et intermédiation de bilan : L'intermédiation de marché est assurée par les entreprises d'investissement, «personnes morales, autres que les Établissements de crédit, qui ont pour profession habituelle et principale de fournir des services d’investissement ». Quelle est la spécificité de l'activité bancaire ?
La Ruée - film 1932 ‘’La ruée’’ paraît trop court à la plupart des spectateurs qui lui en font même le reproche, c’est dire comme ce film est captivant. Outre toutes ses qualités intrinsèques, il possède deux très bons acteurs de l’époque et deux actrices élégantes dont les charmes ne laissent insensible. C’est aussi une fable optimiste qui porte à la réflexion sur l’utilisation de l’argent des banques. Quatre-vingt ans plus tard, on ... ‘’La ruée’’ paraît trop court à la plupart des spectateurs qui lui en font même le reproche, c’est dire comme ce film est captivant. ‘’La ruée’’ paraît trop court à la plupart des spectateurs qui lui en font même le reproche, c’est dire comme ce film est captivant.
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution: Bâle III La réforme dite de "Bâle III", qui constitue la réponse du Comité de Bâle à la crise financière, vise principalement à : renforcer le niveau et la qualité des fonds propres ("tier one et core tier one") ; mettre en place un ratio de levier ("leverage ratio") ; améliorer la gestion du risque de liquidité par la création de deux ratios de liquidité (ratio de liquidité à un mois "Liquidity coverage ratio" et ratio de liquidité à un an "Net stable funding ratio") ; Pour plus de précisions sur la mise en œuvre en France de la réglementation relative à la gestion du risque de liquidité renforcer les exigences prudentielles concernant le risque de contrepartie. Elle vient compléter une première série d’amendements à l’accord de Bâle II intervenus en juillet 2009 relatifs au risque de marché visant à : renforcer le suivi des activités de marché (introduction d’une mesure de risque supplémentaire IRC ; alignement du traitement des positions de titrisation sur celui du portefeuille bancaire).